Les survivants de la catastrophe doivent réapprendre à vivre et créer une nouvelle organisation, de nouvelles règles….
Mais le monde extérieur ne les a pas oubliés pour autant et chacun veut sa part de
Monasphére…
Le tome 1 était très original, celui-ci est totalement différent mais tout aussi addictif.
Fini le huis clos, mais deux points de vue géographique qui ont le même centre d'intérêt s'affrontent dans une course contre la montre pour prendre tout ce qui pourrait donner des informations ou apporter du pouvoir.
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cet univers même s'il s'est transformé et qu'il est proche de sa fin avec le modèle de sa création.
Les principaux protagonistes sont toujours là encore plus attachants dans leur lutte pour faire face au présent et se créer un futur, leur futur.
Chacun évolue en fonction de ces vérités et de son vécu.
J'ai été surprise par leur changement: j'ai eu la sensation que la libération des sentiments a créé une vague puissante d'émotions auxquels ils doivent apprendre à faire face et à assimiler.
Effondrement d'une civilisation : Vive la nouvelle société, avec tous ces obstacles, ces vices et ces objectifs à définir.
Suite à la catastrophe et la disparition du cadre autoritaire,la population est livrée à elle-même, sans limite pour certains et sous la peur pour d'autres.
L'auteure nous fait plonger dans les méandres des esprits, dans les réflexions des survivants, comme si elle nous prenait à témoins de cette transition.
Si tout est à reconstruire à l'intérieur, l'extérieur lui se délite sous les dents longues de ces occupants.
Les hommes s'affrontent pour le pouvoir ou pour tout ce qui pourrait leur en donner encore plus. Tous les coups sont permis, même les plus bas.
J'ai apprécié cette opposition entre ces deux univers si différents où le sens du mot : survie n'a pas la même valeur ou saveur.
L'écriture est fluide et dynamique.
L'intrigue est prenante avec de nombreux éclairages pour une histoire originale et addictive.