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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors si j'évoque l'homme chauve-souris , les plus cinéphiles visualiseront un Telly Savalas ou un Yul Brynner le visage extatique , certains pervers pourraient même plébisciter Lagaf' . Que nenni , il s'agit bien sûr ici de la genèse de Batman , l'un des plus célèbres super-héros quasi super normal , n'était une certaine aisance financière , que les Comics continuent grassement et diversement de nourrir en leur sein .

Frank Miller au scénario , David Mazzucchelli au dessin , des parrains prometteurs .Créé en 1939 par Bob Kane et Bill Finger , l'équipe éditoriale de DC Comics décide alors d'actualiser une de ses plus fameuses franchises en le confrontant au monde d'aujourd'hui . 1986 : naissance de Batman Année Un .

Une année pleine et entière pour évoquer Bruce Wayne , le riche héritier orphelin en mal de justice , et le lieutenant James Gordon fraîchement débarqué dans les rues poisseuses de Gotham City .
Une année civile pour se trouver , se construire , se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre .
Un récit en parallèle totalement maîtrisé qui , on le sent déjà venir , ne saurait finalement déboucher que sur une association future visant à pourfendre tout vil coquinou osant s'en prendre à la veuve et à l'orphelin . Tremble brigand , la justice porte désormais un nom , Batman ! Pour ce qui est de Robin , l'on patientera un chouïa , histoire qu'il retrouve son chemin dans les bois . La chasse aux champipi pouvant s'avérer piégeuse .

Le coup de crayon est épuré . Les amoureux du détail en seront pour leur frais , Mazzucchelli travaille à l'économie ce qui me convient tout à fait .
Niveau narration , la patte Miller est immédiatement reconnaissable . Pas follement épris de dialogues à rallonge , le scénariste privilégie les pensées souvent désabusées de ses deux héros , immergeant un peu plus le lecteur dans l'esprit névrosé du justicier et celui beaucoup plus idéaliste de son futur compère moustachu qui peine cependant à imaginer pouvoir élever son rejeton dans un monde gangréné par la violence et la corruption à tous les étages .

Le récit est totalement abouti . Un roman graphique intimiste de très haute volée auquel l'on adhère dès la première planche .
Batman : Année Un s'avère comme fondateur et se pose en véritable hommage du genre .
Incontournable !
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Comic de référence, auteur de référence, "Franck Miller" a du talent, une véritable légende, ce mec est une bête qui a de la bouteille, pourtant je n'ai pas accroché à ses dessins que j'ai trouvé trop fades, un poil trop classiques, et un peu vieillot.

Contrairement aux dessins de "Tim sale" dont je suis devenu un adepte, plus modernes, plus fantaisistes, plus proche de la version console.

Côté scénario, rien à dire péjoratif, les débuts de Gordon, batman et Catwoman sont "dentesque", des personnages travaillés à la perfection. Il est évident que "Nolan" s'est inspiré aussi de cet album pour "Batman Begins".

Quelques bonus de fin très sympa.

Merci à Dionysos89 pour ses très bons conseils et ses excellentes critiques bien plus pertinentes.

A plus les copains
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Me revoici une fois de plus à explorer les débuts de l'homme chauve qui sourit… Pardon, de l'homme chauve-souris !

Cette fois-ci, on reste dans le classique, dans les vrais débuts de Batman et contrairement à la saga "Terre-Un", les classiques sont respectés et rien n'est changé.

Alors que dans la saga "Terre-Un", nous étions face à un Batman qui trébuchait et qui n'était pas tout puissant, ici, les auteurs ont suivi la ligne et notre sexy chauve-souris est quasi un surhomme qui encaisse tous les coups.

Contrairement au Batman des tout débuts, celui-ci se trouve plongé dans notre monde actuel et pas dans celui des années 30/40.

L'assassinat de ses parents est montré, en souvenir, mais pas en détail. Ce n'était pas le but de réécrire la genèse de Batman, juste de le mettre au goût du jour et c'est réussi.

Mon seul bémol sera pour les dessins que de David Mazzucchelli, que j'ai moins apprécié que ceux de Gary Frank, mais ceci n'a pas nuit à la qualité du récit qui nous fait suivre Batman sur une année civile, nous faisant découvrir ses premiers exploits pour lutter contre le crime.

Gotham est gangrenée par le crime, les policiers sont corrompus, sont des vendus, des enfoirés et faut chercher longtemps pour en trouver un seul qui ne l'est pas (Gordon).

Un roman graphique assez sombre, violent, mais qui nous propose un scénario de qualité. On a beau connaître un peu l'histoire du mec en noir, on n'a pas l'impression d'une redite ou d'être face à un récit ennuyeux au possible.

Un album d'une grande qualité, mais ma préférence, pour le moment, reste à "Batman – Terre-Un" qui m'avait explosé les mirettes avec ses dessins magnifiques.

Allez, je vous laisse, il me reste une légion de comics sur Batman à découvrir et je ne voudrais pas laisser de côté les autres non plus, donc, je risque d'aller m'encanailler sévère dans le monde des super héros, qu'ils soient de chez DC Comics ou de l'écurie Marvel.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les super héros ne m'intéressent pas tellement. Pourtant, Batman a toujours eu un certain attrait avec son traumatisme d'enfance et ses failles. D'autant que comme Superman a hérité de la plupart des super pouvoirs disponibles chez DC, lui est bêtement humain. 
"Batman Year One" étant considéré comme LE comic culte dédié à ce personnage, j'ai eu envie d'y jeter un oeil.

Découpée en quatre chapitres ("Qui je suis, comment j'en suis arrivé là", "La guerre est déclarée", "L'aube noire" et "Un ami dans le besoin"), l'histoire de Franck Miller est très structurée et court, comme son titre l'indique, sur une année civile. Les personnages iconiques sont là : Alfred, Gordon (l'un de mes personnages préférés), Dent, Catwoman... le Joker est annoncé à la fin, mais sans faire sont apparition. 

Je ne peux pas comparer avec les autres comics consacrés à la fameuse chauve-souris, mais je vois ce que celui-ci a d'iconique. Il est efficace, violent et l'histoire se suffit à elle-même. La bonne idée est de mettre en parallèle l'arrivée de James Gordon à Gotham et les débuts (chaotiques) de justicier de Bruce Wayne.
En revanche, et au risque de faire hurler les puristes, je ne suis pas hyper fan des dessins.

En bonus, à la fin de l'ouvrage le dessinateur David Mazzucchelli se prête à une analyse du héros de Gotham. On trouve aussi des croquis et le scénario de Franck Miller face à son projet de mise en page. Passionnant !
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« Batman, année 1 » n'est pas une bande dessinée fantastiquement originale.

Néanmoins, le scénario bien construit tient la route en mettant en parallèle deux héros solitaires mais complémentaires, torturés et en proie à de grands questionnements intérieurs à propos de leurs actes.

On appréciera l'ambiance typiquement « Millerienne » de la bande dessinée, crépusculaire, dure, violente et à la limite du sans espoir dans une ville tentaculaire rongée par la cupidité de quelques hommes.

Daredevil et Batman sont pour moi deux super héros comparables évoluant dans le même contexte et le même type d'ambiance.

Le personnage de Catwoman, présent par éclipse dans l'histoire présente également beaucoup de similitudes avec une Elektra ou même une Veuve Noire.

Seul reproche à cette très bonne bande dessinée à l'atmosphère prenante, le manque d'opposition à Batman en la personne d'un super criminel à sa mesure du type Pingouin ou Joker.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Frank Miller et David Mazzucchelli reviennent sur les débuts de Batman et sa relation avec le lieutenant James Gordon. La lecture est plaisante mais j'attendais sans doute un peu trop de cet album mythique. Les dessins ne m'ont pas toujours convaincu.
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L'édition d'Urban comics nous replonge dans le renaissance du mythe de l'homme chauve souris.
Bruce Wayne, toujours en quête d'un sens à sa vie après l'assassinat de ses parents, trouve son salut en combattant le crime. Mais cela n'est pas aussi simple de devenir un justicier. En même temps, Jim Gordon essaie de prendre ses marques dans la police véreuse de Gotham... mais dans une ville où tout le monde est corrompue, comment faire son métier ?
Un one shot qui lie deux personnages de l'univers de Batman : le justicier et le policier, sans oublier la création des personnages de Catwoman et de Double Face.

Une histoire incontournable pour toutes les personnes qui souhaitent (re)découvrir l'histoire de l'homme chauve souris.
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C'est toujours un plaisir de tourner des courts-métrages chez Arthur Aioutz. Oui, malgré le fait qu'on soit à 1000 mètres d'altitude et qu'il se mette à neiger, grêler, brumer et pleuvoir dès qu'on veut tourner une scène. Malgré le fait que son équipe se mette à nous partager ses découvertes comme la persillade de testicules de sanglier (authentique). Et malgré le fait qu'il y ait si peu de bières. Parce que chez lui, on a un tas de sacrée bonne lecture. Essais politiques, réalisme magique, poèmes anciens, et surtout toute la collection de Batman : un super-héros, si vous avez bien compris, qui malgré ma relative ignorance dans le domaine commence à m'intéresser vachement.
Autant commencer donc par un classique avec Batman Year One qui suit le début des boulots de nuit de Bruce Wayne. Gotham est une des villes les plus pourraves du monde niveau criminalité, et c'est pas trois quarts des poulets sur place qui vont y faire grand-chose. Et fatalement, quand des justiciers masqués se mettent à courir sur les toits, certains le prennent très mal…
Arrêtons-nous un moment sur l'aspect graphique : il serait facile d'y voir le comic fil-de-fer comme on nous avait habitués à cette époque, rigide et un brin pompier. Mais le dessin sait se faire épuré quand le nombre de détails se fait inutile, le tout au service d'un cadrage irréprochable (je ne parle même pas de cette superbe couverture). Concernant les couleurs, on nous apprend dans les bonus (40 pages !) que les publications étaient limitées à 50 teintes différentes et qu'ils ont refait le tout afin d'obtenir quelque chose de fidèle à l'original mais un peu plus vivant. Et en effet, on retiendra certains jeux de nuances d'une seule couleur pour contraster avec le noir omniprésent qui surlignent le découpage admirable du clair-obscur. Côté ambiance film noir, le contrat est bien rempli.
D'autant plus si on se penche sur l'aspect scénaristique, résolument destiné à un public adulte : intimidation judiciaire, vendettas personnelles, proxénétisme, rien ne vous est épargné. le scénariste dans sa postface ira lui-même confier que « plus on cherche à être réaliste dans les super-héros, et plus on se rend compte de l'absurdité du genre » : vouloir faire régner un idéal de justice dans un monde aussi claqué que le notre, est-ce que c'est pas le genre d'utopie irréalisable qui se rapproche du fantasme d'enfant ? Mais le dessinateur lui y voit davantage l'occasion de renouer avec le romantisme noir dans lequel le héros lui apparaissait enfant ; et c'est surtout l'occasion pour le comic de dévoiler un personnage auquel on ne pense pas forcément tout de suite quand on pense à Batman : le commissaire Gordon. Un gars qui n'a strictement aucun superpouvoir ni fric pour s'en fabriquer, et qui tente malgré tout de rester droit dans son job jusqu'au bout. Et qui en fait pour moi un type beaucoup plus intéressant à suivre que nombre d'autres tout en introduisant dans la saga par-delà un simple hommage au roman noir une réelle incrustation de celui-ci au sein du récit.
Reste au final le défaut du parti pris de base : voir Batman évoluer au fur et à mesure de sa première année passée à faire le justicier. du coup, pas d'antagoniste central, pas de véritable final, la vie continue (parfois racontée en tranches ultra-courtes) et on a un peu une sensation d'inachevé. Reste que s'il s'agit d'un one-shot, nombre d'oeuvres peuvent en être considérées comme des suites et des préquelles indirectes, et donnent d'autant plus l'envie de se pencher dessus. Parce que de toute façon, c'est pour notre culture…
PS : Oui, depuis le 1e janvier, normalement je poste les mercredis et samedis soirs à 19h, mais qu'est-ce que vous voulez : quand des cinéastes vous partagent leurs découvertes culinaires à deux heures du matin, on perd toute notion du temps…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Les personnages sont complexes, fouillés, l'ambiance est sombre a souhait et l'histoire est accessible à tous même aux débutants. Un bémol sur le dessin un peu rétro.
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The story tells the adventures of Lieutenant James Gordon who arrives in Gotham City with the order to put an end to the actions of a corrupt police force, in the pay of powerful notables who think only of putting the city at their feet by subjugating the population. At the same time, Bruce Wayne is making his comeback after long years of absence. It has been eighteen years since the young man saw his parents die before his eyes, coldly murdered...
It is difficult today not to know this superhero so well known in the world. Belonging to the DC Comics company, he appeared for the first time on paper in 1939. So, he is a big name in the superhero comics community. Being a fan of the character, it's a pleasure to read once again one of the classics of the saga and moreover in English. What I like about the character is his dark side as an anti-hero who doesn't follow the codes of the good superhero. So, we can appreciate his debut as Batman in this comic. Even if the drawings are in a particular style, they are appreciated and allow a very pleasant reading. I recommend you this comic book which remains a must-have, both by its story and its artistic style, of the Batman license.

Here's some recommendations if you liked this comic:
- Batman: The Long Halloween
- Batman : Dark Victory
- Batman : Killing Joke (The best one in my opinion)
- Batman : Silence
- Batman : The Dark Knight Returns
- Batman : White Knight
- Batman: Arkam Asylum
- Joker : The Man who Laugh
Aurelien
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