3 nouvelles = 1 régal
J'adore sa lucidité, son humour et son amour des petites gens, j'adore son être amoureux, j'adore sa culture, sa plume, j'adore la poésie qui telle une perle de rosée se pose sur certaines de ses phrases, comme la poésie des enfants, sans faire de bruit, avec naturel et spontanéité.
Un côté visionnaire quand je relie cette phrase avec la diminution des zones réservées aux espèces sauvages … et oui Coronavirus :« L'homme civilisé s'est mis à l'abri de tout, sauf de ses propres impulsions, meurtrières et destructrices. »
Trois nouvelles commandées par Playboy qui les publie en 1978. Son enfance, un amour non réciproque (« L'inatteignable, j'aime ça ! » il en redemande toujours à 75 ans, il le sait pourtant que c'est un plan foireux, qu'elle n'aime pas, mais il est ferré, conscient mais amoureux de l'amour) et un constat : notre monde est fou !
Chacune des nouvelles est ainsi sous-titrée :
- «
Jours tranquilles à Brooklyn », « les frasques et attrapes du grand romancier à l'âge des culottes courtes »
- « Insomnie », « L'amour peut aussi devenir un enfer quand on est seul la nuit et que l'espoir fuit avec le temps… »
- « le pétard contre la bombe », « Selon l'auteur de Tropiques, le monde est un monumental fiasco, mais ont peut encore s'y amuser. »
Je signale que parfois cette page renvoie sur Russell Miller selon l'angle de recherche du livre. S'il y avait moyen de modifier ce rattachement erroné, d'avance merci.