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Citations sur Notre corps ne ment jamais (198)

Ne pas avoir de souvenirs de son enfance, c’est comme si tu étais condamné à trimballer en permanence une caisse dont tu ne connais pas le contenu.
Et plus tu vieillis, plus elle te paraît lourde, et plus tu deviens impatient d’ouvrir enfin ce truc.”
Jurek BECKER
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Le nombre de maladies graves est considérablement supérieur chez les anciens enfants maltraités qui ont subi des sévices et ont été battus "pour leur éducation".
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Je ne dois aucune reconnaissance à mes parents pour m’avoir donné la vie, car je n’étais pas désirée. Leur union avait été le choix de leurs propres parents. Je fus conçue sans amour par deux enfants sages qui devaient obéissance à leurs parents et souhaitaient engendrer un garçon, afin de donner un petit-fils aux grands-pères. Il leur naquit une fille, qui essaya, pendant des décennies, de mettre en œuvre toutes ses facultés pour les rendre heureux, entreprise en réalité sans espoir. Mais cette enfant voulait survivre, et je n’eus d’autre choix que de multiplier les efforts.
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La mère, de par sa position, détient manifestement un pouvoir illimité de donner mauvaise conscience à sa fille adulte. En la culpabilisant ingenieusement, elle peut sans trop de peine obtenir d' elle la présence et la sollicitude que, dans son enfance à elle, sa propre mère lui a refusées.
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Nous ne franchirons pas le chemin vers l'état adulte en faisant preuve de tolérance envers les cruautés dont nous avons été victimes, mais dans la reconnaissance de notre vérité et dans une empathie grandissante avec l'enfant maltraité. Il faut, pour le franchir, arriver à mesurer l'ampleur des dégâts laissés par les mauvais traitements dans toute la vie de l'adulte...
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Ce désir d'être différent, afin de faciliter la vie à ses vieux parents, et qu'ils vous accordent finalement leur amour, est bien compréhensible mais se trouve trop souvent en contradiction avec le besoin profond, étayé par le corps, d'être fidèle à soi-même. Je pense que l'estime de soi naitra d'elle-même sitôt que ce besoin pourra être satisfait..
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Ma critique de la démarche de Freud est présent largement partagée, et la plupart des professionnels prennent en considération, au moins sur le plan de la théorie, les graves conséquences de la maltraitance des enfants. Je n'ai donc pas été mise à mort et, de mon vivant, il m'a été donné de savoir que ma voix s'est fait entendre. Je puise dans cette expérience la conviction que ce livre sera compris un jour, même si, dans un premier temps, il peut choquer, car la plupart des gens s'attendent à être aimés de leurs parents et ne veulent pas renoncer à cet espoir.
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Que reste-t-il donc de l'amour quand, comme je l'avais tenté dans ce débat, nous examinons les différentes composantes? La gratitude, la pitié l'illusion, le refoulement de la vérité, les sentiments de culpabilité, le faux-semblant - il s'agit des éléments constitutifs d'un attachement qui,souvent, nous rend malades. Or, on prend universellement cet attachement morbide pour l'amour.
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Pourquoi certaines personnes peuvent-elles dire que leur traitement a réussi, tandis que chez d'autres des dizaines d'années de psychanalyse ou de diverses thérapies n'ont pu venir à bout de leurs symptômes? Je me suis longuement penchée sur cette question, et j'ai constaté que, chaque fois que l'issue a été positive, c'est parce que le patient avait pu se libérer de son attachement destructeur d'enfant maltraité grâce à un accompagnement lui permettant de dévoiler son histoire et de formuler son indignation envers le comportement de ses parents. En sa qualité d'adulte, il était devenu capable de gérer sa vie plus librement et n'avait pas besoin de haïr ses parents. Il n'en allait pas de même pour les per sonnes à qui le thérapeute avait prêché le pardon, les persuadant qu'il leur apporterait la guérison. Elles restaient dans la situation du petit enfant qui croit aimer ses parents mais, au fond, se laisse, sa vie durant, contrôler et détruire (à travers diverses maladies) par les parents intériorisés.
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II * n'a pas le droit de détester cette mère qui apparemment, s'occupe tellement de lui.

* Arthur Rimbaud
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