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sur 221 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En l'espace de trois romans narrant les investigations du procureur Teodore Szacki, son créateur Zygmunt Miloszewski s'est attaché à dresser un portrait social de la Pologne à la fois caustique et sans concession tout en soulignant le charme mais également les travers des régions dans lesquels il a mis en scène cet enquêteur atypique au caractère revêche le rendant quelque peu antipathique. le procureur Teodore Szacki affecté au parquet de Varsovie faisait son entrée dans Les Impliqués (Mirobole 2015) où l'on découvrait le passé peu reluisant de la Pologne communiste. Un Fond de Vérité (Mirobole 2015) nous permettait d'entrevoir toute la problématique de l'antisémitisme dans le cadre pittoresque de la ville de Sandormierz. Avec La Rage, Zygmunt Miloszewski a décidé de mettre un terme à la série en abordant la thématique des violences domestiques. On retrouve donc notre procureur désormais affecté à la ville d'Olsztyn (ville d'origine de l'épouse de l'auteur) pour une ultime enquête qui l'impliquera au-delà de ce que l'on aurait pu imaginer.

Toujours en quête d'affaires sortant de l'ordinaire, Teodore Szacki ne trouve guère de satisfaction dans ses fonctions de procureur affecté au parquet de la petite ville provinciale d'Olsztyn. La situation n'est guère plus reluisante au sein de sa vie de couple perturbée par la venue de sa file Hela, une jeune adolescente au caractère aussi affirmé que celui de son père.
De prime abord la découverte d'un squelette dans un bunker désaffecté ne présenterait pas le moindre intérêt pour Teodore Szacki. Une résurgence de la seconde guerre mondiale tout au plus. Mais les ossements présentent les particularités d'être beaucoup plus récents qu'il n'y paraît et d'appartenir à plusieurs victimes. Pour le fringuant et orgueilleux procureur c'est l'occasion rêvée pour mettre à l'épreuve ses compétences quitte à négliger ses affaires courantes et à éconduire une femme qui peine à s'exprimer pour décrire les violences psychiques que lui inflige son mari. Une absence d'écoute et d'empathie qui va virer à la tragédie et révéler des liens entre les deux affaires.
Y aurait-il un justicier qui sévit dans la ville d'Osztyn ?

La Rage, débute sur un préambule déroutant où l'auteur met en scène son procureur fétiche dans une situation dramatique qui trouvera son explication dans le long flash back composant l'ouvrage avec une enquête s'étalant sur une période située entre le 25 novembre et le 4 décembre 2013. La période suivante s'achevant au 1er janvier 2014 dépeint les conclusions de l'enquête qui feront également office d'épilogue. Comme à l'accoutumée, chacune des journées débute avec une revue de presse qui permet à l'auteur, également journaliste, de mettre en exergue la thématique qu'il aborde dans le déroulement de l'intrigue tout en situant le contexte sur le plan international, national et local.

Toujours aussi bien documenté, l'auteur appréhende le phénomène des violences domestiques avec une justesse qui fait froid dans le dos. En pénétrant dans l'intimité du quotidien d'un couple on découvre tout le processus de ces brutalités psychiques se révélant bien plus insidieuses et bien plus abjectes que la force des coups qui concluent immanquablement ces relations destructrices. C'est d'autant plus dramatique lorsque la victime essaie de rapporter les faits aux autorités pour ne rencontrer que scepticisme et absence d'écoute à l'instar de cette femme tentant en vain de dépeindre les violences dont elle fait l'objet à un Teodore Szacki complètement désintéressé qui trouve le moyen d'éconduire l'épouse en invoquant l'absence de faits concrets. La scène se conclut sur cet instant poignant où l'épouse désemparée regagne le domicile conjugal en ne sachant plus vers qui se tourner pour trouver de l'aide. C'est probablement après le drame qui s'ensuit que le procureur se départira de cette morgue qu'il affiche en permanence pour dévoiler une part d'humanité que l'on peinait à entrevoir dans les opus précédents. Elle se traduit notamment dans les relations qu'il entretient avec sa fille lors de confrontations qui révèlent toute l'affection que le père porte pour cette jeune adolescente qu'il ne découvre que trop tardivement.

Sur le plan de l'intrigue, Zygmunt Miloszewski entretient un suspense haletant notamment en ce qui concerne l'exécution des victimes avec un processus qui s'avère aussi ingénieux que terrifiant, ceci d'autant plus que le procureur sera directement visé par les noirs desseins d'un curieux tueur déterminé. Il règne donc tout au long du récit une ambiance pesante et inquiétante sur fond de morosité hivernal qui déteint l'ensemble des personnages évoluant dans cette ville provinciale d'Olsztyn que l'auteur dépeint avec une certaine sévérité teintée d'une pointe d'humour grinçant en fustigeant les conditions déplorables de circulation. Beaucoup moins drôle sont les conditions d'une enquête rendue difficile par l'incompatibilité des systèmes informatiques des différents services de l'état qui rendent impossible le moindre recoupement visant à faciliter les recherches du procureur. On assistera donc à un duel impitoyable où les meurtres sont destinés à mettre en lumière toute l'incurie d'un processus judiciaire déficient tout en ébranlant les certitudes et la rigueur de l'homme de loi dépassé par des événements qui l'engagent sur un plan très personnel. Un mise en abîme édifiante qui se terminera d'une manière un peu trop abrupte pour être suffisamment crédible eu égard aux trésors d'ingéniosité dont auront fait preuve les adversaires du procureur Szacki pour déjouer ses investigations.

Toujours aussi pertinent avec les phénomènes sociétaux qu'il aborde par l'entremise d'une intrigue éprouvée, Zygmunt Miloszewski achève avec La Rage un cycle passionnant prenant pour cadre la Pologne contemporaine qu'il décortique avec une acuité déconcertante.

Zygmunt Miloszewski : La Rage (Gniew). Editions Fleuve Noir 2016. Traduit du polonais par Kamil Barbarski.

A lire en écoutant : All the Love de Kate Bush. Album : The Dreaming. EMI Records 1982.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Troisième et dernier roman mettant en scène le procureur Teodore Szacki, La rage est une nouvelle fois l'occasion pour Zygmunt Miloszewski de se confronter à la face sombre de la Pologne contemporaine. Après les fantômes de l'histoire, communiste – Les impliqués – ou antisémite – Un fond de vérité – de son pays, le voilà qui s'intéresse à un autre sujet de société tout aussi difficile à regarder en face. Ce sont les violences conjugales qui sont au coeur de ce nouveau récit dans lequel Szacki enquête sur la découverte d'ossements bien trop parfaitement conservés. Très vite, le procureur va s'apercevoir que des maris violents ou des personnes préférant fermer les yeux sur ce qu'il se passe chez leurs voisins sont victimes d'un redresseur de torts. Et si d'ailleurs, Szacki, qui dès le premier chapitre est présenté en train d'assassiner une femme, n'était pas lui aussi une victime désignée pour cet assassin ?
On commence à être habitué au fonctionnement immuable des romans de Zygmunt Miloszewski : des meurtres, le procureur Szacki toujours aussi fier de lui et misanthrope lancé sur la piste de l'assassin et en arrière-plan, le portrait d'une triste ville– ici Olsztyn – reflétant tout ce qui peut clocher dans la société polonaise. On ne s'en lasse pas pour autant. D'abord parce que Zygmunt Miloszewski a le don, un peu plus affuté à chaque fois, pour attraper le lecteur et le retenir grâce à une intrigue rythmée par des coups de théâtre régulièrement disposés et des fins de chapitres accrocheuses incitant à ne pas laisser la lecture en suspens. Mais il ne suffit pas de disposer mécaniquement des éléments pour réussir un roman et Miloszewski s'appuie par ailleurs sur un personnage principal toujours aussi fascinant dont la raideur apparente laisse toujours se dévoiler à un moment une psyché bien plus complexe et de véritables dilemmes moraux. Ajoutons enfin à cela une écriture imagée et teintée du cynisme qu'incarne le procureur Szacki et nous avons là tous les ingrédients d'un page turner efficace et – surtout – intelligent.
Humour noir et distancié, mais aussi réflexion sur la vengeance, la faillibilité de la justice et les violences conjugales dans une société patriarcale et individualiste se mêlent dans un roman qui, plus sans doute que les précédents, a une portée plus large en ce que la thématique en question est universelle. Tirée au cordeau, l'intrigue se déroule avec aisance et entraîne le lecteur.
Avec La rage, Zygmunt Miloszewski a décidemment trouvé son rythme de croisière et un équilibre presque parfait entre les différents éléments du roman (la confrontation avec le « cerveau » de l'opération se révèle tout de même bien tirée par les cheveux, mais on s'en accommodera). C'est aussi là qu'il a décidé de quitter définitivement Téodore Szacki et c'est sans doute une décision raisonnable, tant d'auteurs ayant fini par s'empêtrer avec leurs personnages récurrents dans une mécanique trop bien huilée et répétitive jusqu'à décevoir un peu plus à chaque roman (coucou Michaël Connelly !).
Bref, voilà une manière élégante et réussie de boucler un cycle avec un roman des plus recommandables.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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S'il semble parfois difficile de trouver un polar qui s'aventure un peu hors des sentiers battus, qui ne respecte pas totalement les codes du genre, qui réussisse à me surprendre dans le développement de son intrigue, c'est que je n'avais encore jamais lu Zygmunt Miloszewski, un auteur polonais de quarante ans dont le nom semble à première vue imprononçable. Il faut remercier ici Fleuve éditions ainsi que Netgalley pour cette découverte originale, passée un peu inaperçue chez mon libraire.

Il y a déjà le héros de ce roman noir, Teodore Szacki, qui n'a rien à renier à ses concurrents conventionnels : fringuant, cynique, un peu misogyne, psychorigide, superbement sapé, l'homme n'est ni policier, ni détective privé, mais procureur. Au début, j'étais dubitatif sur ce personnage atypique pour un enquêteur, mais l'aspect procédurier de l'histoire rend vite ce héros hors norme crédible. Et puis entre nous, quel plaisir de ne pas se coltiner le traditionnel policier alcoolique, blessé de la vie, séparé, renégat du service, tête brûlée, …

Ensuite, l'environnement est rapidement hostile : finis les égouts ancestraux d'Italie, les cathédrales parisiennes, les étendues enneigées de Scandinavie, nous voici catapultés à Olsztyn, au nord-est de la Pologne dans la région de Varmie-Mazurie, une ville qui déprime notre héros nostalgique de Varsovie, et où l'ancien rattachement à l'Allemagne semble aussi important que la présence de onze lacs dans la ville.

Enfin, l'histoire s'épaissit au fil des pages, et j'ai apprécié comment chaque nouveau chapitre compliquait un peu plus l'intrigue : tout démarre avec un squelette retrouvé dans un ancien abri aérien d'un hôpital de la ville, qu'on pense d'abord être celui d'un soldat de la seconde guerre mondiale, avant de réaliser que la victime n'a disparue que depuis quelques jours, et la fin est aussi inattendue que réussie.

La Rage fut donc une bonne lecture, un polar original et efficace, différent de ce que j'ai pu lire jusque là, avec un héros atypique mais par ailleurs sympathique. Troisième roman de la saga, il m'a donné envie de rattraper l'histoire en me plongeant dans les deux premiers tomes.
Lien : https://www.hql.fr/rage-zygm..
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Ce roman de Zygmunt Miloszewski est le troisième des aventures du procureur Teodore Saczki qu'il est bon de lire dans l'ordre. Dans ces trois volumes on découvre la Pologne à Varsovie, Sandomierz, puis, ici, la Varmie. C'est l'un des aspects intéressants de ces histoires, avec l'évocation du passé historique du pays. Entre les chapitres s'intercalent des narrations d'événements en Pologne et dans le monde.
Côté policier, on découvre un fonctionnement différent de celui que l'on connaît en France et c'est intéressant. L'écriture est soignée et l'humour très présent. Cela se lit facilement, mais il ne faut pas s'attendre à des rebondissements spectaculaires et des mises en scène sanglantes dont certains sont friands.
A recommander aux lecteurs curieux de découvrir un pays à la fois si proche et si éloigné du nôtre.
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Nous avions quitté le procureur Szacki après une enquête éprouvante à Sandomierz au sud de Varsovie. Quatre ans plus tard, nous le retrouvons, cette fois au nord du pays, à Olsztyn, petite ville apparemment sans histoires, agrémentée de nombreux lacs et forte de son passé prussien. Notre procureur n'est pas vaillant ; il démarre à tâtons une nouvelle relation sentimentale alors qu'il peine à renouer le contact avec son ado de fille.
En petite forme notre procureur ; d'autant qu'un stagiaire pugnace et très à cheval sur le droit ne le lâche pas d'une semelle. Pour l'enfoncer un peu plus, Szacki ne prend pas au sérieux une femme venue lui faire part, à mots couverts de violences conjugales sur sa personne, tandis qu'un étrange macchabée ne parvient pas à livrer tous ses mystères.
Le sujet est donc jeté : les violences domestiques dans une Pologne encore jeune sur le long chemin de la démocratie .Pour la dernière aventure du procureur, Miloszewski ne se retourne pas sur le passé de son pays, mais au contraire s'inscrit dans un présent lourd et oppressant

On suit cette histoire, comme précédemment, sur un mode journalier. Tout y est disséqué et dépecé. Zygmunt Miloszewski nous emmène au coeur d'une intrigue complexe, travaillée .Il nous tiendra en haleine jusqu'au dénouement qui surprendra. Il n'est pas particulièrement porté sur la précipitation ; il prend son temps pour installer ses personnages et les faits. L'atmosphère un peu grise, et froide est particulièrement bien rendue. Son écriture est soignée, et précise.
Il ne faut pas y chercher de super –héros, amis au contraire un procureur peu flamboyant, en perte de vitesse, tiraillé entre l'éthique et la rage qui l'anime au plus profond de lui.

Après Un fond de vérité que j'avais lu avec beaucoup de plaisir, la rage confirme un auteur talentueux qui donne à ses lecteurs (et lectrices) du polar différent et dépaysant où il fait bon se faire manipuler de temps à autre !

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Alors qu'il s'agit là du troisième roman de la série « Teodore Szacki », c'est le premier que je lis de cet auteur. Après les polars nordiques, je crois sincèrement qu'il va falloir compter avec les polars polonais. Il pleut à Olsztyn, au nord-est de la Pologne, il y neige aussi et parfois il y a des morts étranges : on y pratique la dissolution au Destop ! L' enquête est menée par un Procureur qui voudrait bien endosser le costume du vengeur pour assouvir sa rage, mais qui est freiné par son éthique et son adjoint. Et si le tueur en série était lui aussi un vengeur en série. Par son prologue volontairement ambigüe, l'auteur se joue du lecteur avec une bonne dose d'humour (le légiste ne s'appelle pas Frankenstein pour rien) et des personnages attachants, sur fond de combat contre les violences faites aux femmes. Un rythme soutenu pour une action passionnante qui s'étale sur cinq semaines, où chaque jour est introduit habilement par un rappel éphéméride situant la Pologne dans le contexte mondial et traduit de façon fort plaisante.
J'ai beaucoup aimé cette ambiance de ville où l'architecture raconte l'histoire de la région, passée sous des dominations diverses, c'est d'ailleurs l'une des découvertes de ce roman et ces embouteillages improbables au milieu de (presque) nulle part. Et en conclusion, que dire de la réflexion à mener sur les risques de l'apparition d'une dictature masquée par des excuses humaniste !

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Avant je me dois de préciser que ce livre est le troisième tome mêlant le procureur Teodore Szacki. Bien que n'ayant pas lu les deux premiers tomes, ce roman est totalement indépendant, et il me semble que l'auteur a eu l'intelligence de ne pas mentionner les précédentes affaires traitées par son personnage principal; sauf son déménagement de la capitale vers la petite bourgade d'Olsztyn et peut-être son divorce.; donc sans grande incidence sur la divulgation des deux premiers romans si nous étions tentés de les lire une fois celui-ci terminé.

Le charme de ce livre tient en deux principaux éléments qui font de ce livre un très bon roman policier : le personnage principal et le dépaysement.

En effet, il faut bien le reconnaître, ce procureur Teodore Szacki est aux antipodes des personnages de romans policiers et autres thrillers actuels. Par sa description, sa façon de procéder dans l'enquête, sa rigueur, on l'imagine à chimère mélange de commissaires Maigret et Derrick. Mais il ne faut pas se fier à cette description, tant sa réflexion que son verbe sont incisifs. Il va de soi qu'avec un personnage tel que celui-là course-poursuites et bagarres ne sont pas au programme dans ce roman. On est donc sur un roman essentiellement psychologique et de cogitations.

Mais cela est compensé par le dépaysement du roman ... pour un lecteur français. Comme ses paysages, la Pologne est un pays déserté par la littérature policière. Au fil des pages on découvre ce pays, ses traditions culinaires, ses particularités judiciaires, sa géographie spéciale, mais aussi son héritage allemand et ses problèmes sociétaux et de violences familiales.

Un roman à l'encontre de la tendance actuelle et qui donne envie de lire les deux premiers tomes de la série.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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J'avais trouvé Les Impliqués excellent et j'avais été déçu par Un fond de vérité. le dernier roman de cette trilogie n'atteint peut-être pas, selon moi, l'excellence des Impliqués mais est néanmoins très bon. le thème est accrocheur, les personnages intéressants, l'intrigue agréable à suivre et le charisme du procureur Szacki est un réel plus. La lecture est donc très agréable et même si j'aurais apprécié une fin un peu moins rapide, je garderai de ce roman en particulier, et de la trilogie en général, un très bon souvenir.
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Ouvrir un polar de Zygmunt Miloszewski c'est avoir la certitude de passer un moment captivant et d'avoir droit en plus à un total dépaysement.
Comme à son habitude, chaque journée débute par une page d'informations mondiales, nationales, locales et par un bulletin météo, histoire de bien vous mettre dans l'ambiance et dans le contexte. A ce propos, l'auteur ne manque pas ici de nous plonger dans le quotidien du procureur, ce qui (même sans connaître les deux tomes précédents) permet de parfaitement cerner le personnage et d'en apprécier davantage les travers et les qualités.
J'adore Teodore Szacki. Son cynisme, sa froideur, sa sévérité (armures qui ont fini par lui coller à la peau) font de lui un protagoniste caustique détonnant et franchement attachant. Et, comme La rage est un opus qui nous entraîne davantage dans sa vie personnelle (entre les pseudo fautes professionnelles et les rapports houleux avec sa fille), j'ai eu là plus d'une sueur froide............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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J'ai beaucoup aimé ce roman policier mais ... ATENTION... je me suis encore une fois, ruinée une série et ne respectant pas ( bien malgré moi !) la chronologie des récits.
Celui ci est le Tome 3 et le dernier de la trilogie avec le procureur Szacki.
Donc je vous fourni la bonne chronologie ci-dessous ( si ça peut aider UNE personne ce sera déjà ça !) :
Tome 1 : les impliqués
Tome 2 : Un fond de vérité
et enfin tome 3 La rage.
Je suis dégoûtée, ce tome est très bon , le rythme est soutenu, la tension monte crescendo, la psychologie des personnages fouillée... tous tous tous les ingrédients d'un bon thriller,
sauf quand on ne comprend pas comment Szacki a atteri à Olsztyn, ni qui est sa compagne, pourquoi sa fille est au lycée etc... et qu'en plus on est trop une andouille pour arrêter la lecture et vérifier les dates de parution.
faites attention, je vous aurais prévenu !
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