Il y a quelques mois de cela, je lisais
Quatre soldats d'
Hubert Mingarelli. Ce roman m'avait touché par sa grande humanité. Voyant sur le site Netgalley que l'auteur publié un nouveau roman prochainement,
La terre invisible, je l'ai sollicité auprès de la maison d'édition Buchet Chastel.
1945. Fin de la seconde guerre mondiale. Nous sommes en Allemagne. Un photographe de guerre anglais décide de prolonger son séjour dans ce pays pour photographier les habitants dans l'immédiat après guerre. Un chauffeur l'accompagne, jeune soldat anglais.
Appréciant déjà la plume de l'auteur et les romans traitant de Seconde guerre mondiale,
La terre invisible avait tout pour me plaire. Et là, dès le premier chapitre, ça a été la douche froide…
Je n'ai à aucun moment reconnu le style de l'auteur, celui qui m'avait tant transporté dans ma lecture de
Quatre soldats. L'écriture est fade, sans relief, sans émotion. le roman est court et heureusement…c'est ce qui m'a poussé à le terminer. Quant à l'histoire en elle même, je ne comprends toujours pas où l'auteur a voulu amener son lecteur. On suit le photographe et son chauffeur sur les routes allemandes, des photos d'habitants devant leur maison sont prises, parfois sous la contrainte. Et voilà… Circulez, il n'y a plus rien à voir.
La terre invisible, malgré un synopsis alléchant, ne m'a pas du tout convaincu. Tout d'abord je n'ai pas retrouvé l'écriture qui m'avait tant plu dans
Quatre soldats mais j'ai également trouvé l'histoire sans grand intérêt. Je suis passée complètement à côté du message que voulait transmettre (ou pas?)
Hubert Mingarelli. Un roman d'un ennui mortel. Grosse déception…
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