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sur 148 notes
Ce roman est donc l'histoire d'une errance avec entre les deux hommes des secrets que le photographe tente de percer : celui de son chauffeur, celui des allemands qui ont laissé faire.

Mais le photographe et son chauffeur ne croisent que des gens simples qui se sont débrouillés comme ils ont pu à la fin de la guerre.

Je retiendrai de cette lecture cette incompréhension, cette absence de sens.

L'image que je retiendrai :

Celle de la voiture suivant le cours du fleuve.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-t..
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À Dinslaken, dans l'Allemagne vaincue de juillet 1945, un photographe de guerre n'arrive pas à se décider à rembarquer et à retourner chez lui. Quelque chose le retient sur place. le hasard de ses promenades lui fait rencontrer de pauvres gens partis sur les routes à la recherche d'un abri. Quand il reçoit l'ordre de pendre un procureur, son supérieur, le colonel Collins, refuse d'obtempérer en prenant le prétexte que son unité ne dispose d'aucun charpentier. le photographe est obsédé par un rêve récurrent : il voit des bâches recouvrant des morts se soulever toutes seules. Un jour, profitant de la voiture réquisitionnée du procureur, il part en voyage vers le Nord en compagnie du seconde classe O'Leary qui lui servira de chauffeur. Dans les fermes et dans les villages, il prend en photo les gens qu'il rencontre, souvent des femmes, des enfants et des vieillards mutiques. Il leur demande parfois de l'eau et des oeufs pour améliorer l'ordinaire…
« La terre invisible » est un roman intimiste comme sait si bien en écrire Hubert Mingarelli avec son style minimaliste inimitable. L'auteur ne semble s'attacher qu'aux détails insignifiants de la vie de tous les jours. Ses personnages ressemblent un peu à des ombres, tant il leur donne peu de consistance. Ce voyage quasi inutile et peut-être sans retour donne surtout une impression de poésie mélancolique. Pas de théories, peu de descriptions, pas de grandes déclarations ou explications psychologique, juste l'essentiel pour que le lecteur puisse se faire son film tout seul dans sa tête. de livres en livres, Mingarelli continue donc imperturbablement sur ce même sillon. Ça finit par faire un peu procédé « breveté », d'autant qu'on retrouve presque les mêmes personnages, les mêmes situations et les mêmes décors (ou de similaires comme dans « Quatre soldats »). le lecteur pourrait finir par se lasser, mais il n'en est rien. La petite musique si particulière de l'auteur garde encore pas mal de sa magie…
(Ouvrage critiqué dans le cadre d'une opération « Masse Critique » de « Babelio »)
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Il y a quelques mois de cela, je lisais Quatre soldats d'Hubert Mingarelli. Ce roman m'avait touché par sa grande humanité. Voyant sur le site Netgalley que l'auteur publié un nouveau roman prochainement, La terre invisible, je l'ai sollicité auprès de la maison d'édition Buchet Chastel.

1945. Fin de la seconde guerre mondiale. Nous sommes en Allemagne. Un photographe de guerre anglais décide de prolonger son séjour dans ce pays pour photographier les habitants dans l'immédiat après guerre. Un chauffeur l'accompagne, jeune soldat anglais.

Appréciant déjà la plume de l'auteur et les romans traitant de Seconde guerre mondiale, La terre invisible avait tout pour me plaire. Et là, dès le premier chapitre, ça a été la douche froide…

Je n'ai à aucun moment reconnu le style de l'auteur, celui qui m'avait tant transporté dans ma lecture de Quatre soldats. L'écriture est fade, sans relief, sans émotion. le roman est court et heureusement…c'est ce qui m'a poussé à le terminer. Quant à l'histoire en elle même, je ne comprends toujours pas où l'auteur a voulu amener son lecteur. On suit le photographe et son chauffeur sur les routes allemandes, des photos d'habitants devant leur maison sont prises, parfois sous la contrainte. Et voilà… Circulez, il n'y a plus rien à voir.



La terre invisible, malgré un synopsis alléchant, ne m'a pas du tout convaincu. Tout d'abord je n'ai pas retrouvé l'écriture qui m'avait tant plu dans Quatre soldats mais j'ai également trouvé l'histoire sans grand intérêt. Je suis passée complètement à côté du message que voulait transmettre (ou pas?) Hubert Mingarelli. Un roman d'un ennui mortel. Grosse déception…


Lien : https://uneplumesurunparchem..
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Lu en 2020. Une lecture à part... Un roman qui ne se résume pas, mais se ressent, intimement comme universellement, selon sa propre sensibilité.
Un récit qui parle de traumatisme, de quête d'identité, d'impuissance, de culpabilité, de résilience et, bien entendu, de mémoire. Une écriture qui puise toute sa force dans sa sobriété, sa subtilité et sa poésie : des sentences courtes, une incertitude et une tension palpables, entre les lignes, en filigrane. Cela crée avec le lecteur une intimité singulière, assez émouvante.
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Une belle première de couverture et une quatrième alléchante... C'était sans compter sur le contenu. 187 pages c'est court, mais que cette lecture m'a semblée longue !
En bref tout est dans le résumé, vous y trouverez même plus d'informations que dans le livre... du jamais vu !
Durant cette histoire (si on peut l'appeler ainsi car on cherche le fil, l'intrigue, le lien...) il ne se passe rien. Les personnages ne sont pas le moins du monde attachants mais carrément énervant et désagréables. Aucune psychologie, pas de passé pour ces hommes. le néant.
Les dialogues sont soit absents, soit incompréhensibles. Toujours du non dit, du vague, du flou. Et quand ça parle, c'est inutile, ça n'a ni queue ni tête, ça ne donne pas d'information.
Sans le résumé, je n'aurais même pas compris que le personnage principal était traumatisé par ce qu'il avait vu dans les camps, d'où son voyage.
Niveau historique on reste également sur notre faim : on est en été 45, la guerre est finie. C'est tout. Aucune info supplémentaire, aucune anecdote, aucune description...
Et parlant de description, comme il ne se passe rien du tout en terme d'histoire on pourrait espérer trouver moult détails sur l'environnement... Mais non ! On traverse des forêts, des champs et des villages, voilà pour le décor. Youhou !
Et concernant la photographie, second "thème" du livre (selon le résumé), mis à part le fait de changer le film et d'appuyer sur le déclencheur on y fait à peine mention.
En gros j'ai vraiment perdu mon temps et comme ça doit se sentir dans cette critique ça me met en colère ! Car ce livre est survendu.
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Juste après la fin de la seconde guerre mondiale, un photographe de guerre refuse de rentrer chez lui en Angleterre et décide de rester en Allemagne afin de photographier les gens de ce pays dans une tentative pour comprendre pourquoi ont ils ou laisser faire toutes ces horreurs.
Un récit très poignant que nous offre l'auteur avec une histoire intrigante pleine de mystères entourant les deux personnages principaux de ce roman.
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Qu'il était particulier ce roman ! Je ne sais pas vous dire si j'ai aimé ou pas, je n'ai pas détesté (loin de là) mais je reste sur ma faim sur le fond. J'aurais aimé en savoir davantage même si cette part de mystère a une certaine saveur. Bref, vous voyez déjà que j'ai du mal à me positionner et c'est pourquoi cette chronique est venue dans la douleur 😉 En revanche, sur la forme, rien à redire !

Vous allez me dire (je vous entends d'ici) : encore un roman sur la Seconde Guerre Mondiale ? Oui, je plaide coupable, l'offre était pléthorique à la rentrée 2019 et pourtant, ici, cette période est abordée sous le prisme de l' »Après ». Peu d'événements en lien direct avec la guerre sont évoqués. Il s'agit plutôt d'une rencontre entre deux êtres tourmentés par leurs démons, deux Anglais errant dans l'Allemagne vaincue et désormais occupée. L'un est photographe de guerre et ne se résout pas à rentrer au pays après toutes les horreurs qu'il a vues en libérant un camp de concentration avec son unité. Il décide d'aller à la rencontre des habitants de la région afin de les photographier devant leur maison, dans leur environnement si proche et si loin en même temps des atrocités perpétrées par les Nazis. L'autre est un jeune soldat qui n'a jamais vu le front et qui va être chargé de l'escorter pour sa mission.

Cette lecture fut l'occasion pour moi de découvrir cet auteur, Hubert Mingarelli. À travers une écriture très minimaliste, l'auteur nous distille à peine quelques détails sur la motivation du photographe dans sa quête singulière. Il ne nous livre pas grand-chose, que ce soit dans les dialogues ou dans le déroulement de l'intrigue. Les protagonistes échangent peu et tout est à deviner dans ses bribes et dans leur comportement. de même avec les paysans allemands, la barrière de la langue empêche toute conversation mais ces derniers comprennent rapidement ce que veut le photographe et s'exécutent, souvent à contre-coeur. le style reste froid et très dépouillé en accord avec cette volonté d'en raconter le moins possible. On ressort de ce livre avec ce voile de mystère qu'on doit accepter en tant que lecteur mais qui ouvre notre imagination à tous les possibles ! J'ai néanmoins été frustrée par ce manque de détails et cette économie de mots. Il faut pourtant parfois accepter de ne pas tout comprendre. Bref, un roman court, au style affirmé, qui ne laisse pas indifférent. À découvrir !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
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Le narrateur, photographe de guerre lors de la seconde guerre mondiale, a suivi le colonel Collins depuis la frontière française à travers l'Allemagne. Aujourd'hui le colonel administre la ville de Dinslaken, la guerre touche à sa fin. Le narrateur peut retourner chez lui en Grande-Bretagne mais ne parvient pas à s'y résoudre. Les images de la libération d'un camp de concentration l'obsèdent. Qui sont ces gens qui ont cautionné une telle barbarie ? Il se lance dans un dernier reportage photographique avant de quitter l'Allemagne. Accompagné d'un jeune soldat qui vient d'arriver il va aller photographier les habitants de la région devant leur maison.
Comme à son accoutumée, le style d'Hubert Mingarelli est très sobre et éthéré. Il soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses, plus des pistes de réflexion. Le jeune soldat peine à comprendre le but et l'utilité d'une telle démarche. D'autant plus que les familles photographiées ne semblent pas abattues ni même concernées mais plutôt indifférentes voire agressives.
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"La Terre invisible" est un roman d'Hubert Mingarelli. Il est écrivain et scénariste. Il a ecrit une quinzaine de romans, recueils et nouvelles traduits dans plusieurs langues dont un "quatre soldats" qui a été couronné pas le prix Médicis. le livre présenté ci-dessous est paru en 2019 et fait partie de la sélection du prix Goncourt. En voici le résumer ainsi qu'une critique.

mémoire pleine
En Allemagne, en 1945, un photographe anglais assiste à la libération d'un camp de concentration et reste bouleversé. Ces images de semi-cadavres allongés au sol lui reviennent sans cesse en tête. Il décide alors de partir à travers l'Allemagne pour photographier des familles au seuil de leur porte afin d'essayer de comprendre qui sont ces personnes pour avoir laissé faire cette horreur qu'a été le nazisme, pour avoir élu un homme pareil. Comment ont-elles pu vivre avec tant de haine qui régnait. Il est accompagné d'O'leary, un jeune soldat britannique, ignorant de la guerre et de l'existence des camps qui sera son chauffeur durant ce périple. Ensemble, ils ne partagent pas tellement leurs pensées, n'évoquent pas vraiment leurs sentiments mais vont tout de même développer une amitié attachante. Nous apprenons ainsi, au fur et à mesure du livre et de leur voyage des faits sur leur vie qui peuvent expliquer certains de leurs comportements étonnants...

la terre invisible est un roman dont le point de vu du narrateur est celui du photographe qui est aussi le personnage principal. de ce fait le lecteur a accès aux pensées du narrateur ce qui fait une livre peu dialogué dans l'ensemble. Mais quand des dialogues apparaissent ceux-ci sont très succincts, froids, peu intimes. C'est un roman très lent, il se passe très peu d'action et la lenteur est marquée par des phrases très longues et très détaillées. Ces longues descriptions confèrent au livre un aspect très visuel qui met le lecteur dans le rôle du photographe. Ce dernier photographie et remplit la pellicule d'images qui constitueront la mémoire de son voyage.
Du point de vu du style, le livre se lit avec beaucoup de fluidité , les chapitres sont courts, et les phrases sont faciles à comprendre. Cette simplicité accompagne les pensées multiples et vagabondes du narrateur en proie à des interrogations sans fin…
Fany
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Je ne sais trop que dire, que penser de ce livre. Un texte court, agréable à lire mais sans but et sans intérêt majeur.
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