Critiques filtrées sur 4 étoiles
On retrouve avec plaisir Servaz, les Pyrénées et les atmosphères lourdes et angoissantes bref les personnages et un peu l intrigue de Glace.
La Vallée est efficace bien que l intrigue et son dénouement soit un peu tirée par les cheveux mais c est du déjà vu ..bref j ai le sentiment que M. Minier fait et refait toujours avec plus ou moins de bonheur le même livre
La Vallée est efficace bien que l intrigue et son dénouement soit un peu tirée par les cheveux mais c est du déjà vu ..bref j ai le sentiment que M. Minier fait et refait toujours avec plus ou moins de bonheur le même livre
Je me gardais la série des Martin Servaz pour le jour où... J'avoue que j'hésitais... J'ai tout lu en quelques semaines, et j'ai plutôt accroché... Pas mal de trucs m'énervent, des grosses ficelles, des incohérences... Mais Servaz est intéressant et ce dernier tome est peut-être le meilleur... un huis-clos en plein air, des personnages forts, une ambiance lourde, une population qui gronde...Servaz en héros solitaire...
𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙'𝑖𝑟𝑟𝑒́𝑒𝑙 𝑎𝑢 𝑟𝑒́𝑒𝑙, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑦𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑠, 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑏𝑒́𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑙'𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́, 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑒̀𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛, 𝑙𝑎 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑖𝑡𝑒́.»
Dans ce roman, on retrouve Martin Sevraz en pleine procédure disciplinaire, au bord de la suspension. Une nuit, alors qu'il dort, il se fait réveiller par l'appel de Marianne qu'il croyait morte. Celle-ci lui dit s'être échappée de l'endroit où elle était séquestrée et lui demande de l'aide. Il se retrouve donc là où l'appel a été passé : dans un village de montagne au milieu des Pyrénées. Un village où des meurtres effroyables ont lieu et qui se retrouve vite isolé du monde extérieur. Commence alors un compte à rebours pour trouver le ou les coupables de ces aberrations.
C'était du grand Bernard Minier, moi qui suis fan de cet auteur depuis « N'éteins pas la lumière » et « glacé », j'ai été ravie de le retrouver et de retrouver Martin Sevraz.
Il a encore réussi à m'embarquer, à retourner mon cerveau dans tous les sens et à trouver un final en apothéose.
C'est un huis clos parfait, dans un village où tout le monde se connait et se suspecte. L'ambiance y est glaciale grâce au décor hivernal des montagnes et aux crimes qui nous donnent froid dans le dos.
La tension monte au fil des pages, au fil des meurtres. Les habitants du village, enfermés, sont mécontents et le font savoir, ils veulent trouver le coupable, ils s'en prennent aux autorités et veulent se faire justice soi même.
C'est un roman violent, poignant et terriblement réel. Bernard Minier met en lumière un débat d'actualité : celui de l'autorité policière, des bavures policières inacceptables qui nuisent aux bons policiers ; du ras-le bol général des citoyens.
On trouve dans ce roman un suspense dingue, des scènes gores, des personnages forts, un sujet qui pousse à réfléchir et un final étonnant.
Dans ce roman, on retrouve Martin Sevraz en pleine procédure disciplinaire, au bord de la suspension. Une nuit, alors qu'il dort, il se fait réveiller par l'appel de Marianne qu'il croyait morte. Celle-ci lui dit s'être échappée de l'endroit où elle était séquestrée et lui demande de l'aide. Il se retrouve donc là où l'appel a été passé : dans un village de montagne au milieu des Pyrénées. Un village où des meurtres effroyables ont lieu et qui se retrouve vite isolé du monde extérieur. Commence alors un compte à rebours pour trouver le ou les coupables de ces aberrations.
C'était du grand Bernard Minier, moi qui suis fan de cet auteur depuis « N'éteins pas la lumière » et « glacé », j'ai été ravie de le retrouver et de retrouver Martin Sevraz.
Il a encore réussi à m'embarquer, à retourner mon cerveau dans tous les sens et à trouver un final en apothéose.
C'est un huis clos parfait, dans un village où tout le monde se connait et se suspecte. L'ambiance y est glaciale grâce au décor hivernal des montagnes et aux crimes qui nous donnent froid dans le dos.
La tension monte au fil des pages, au fil des meurtres. Les habitants du village, enfermés, sont mécontents et le font savoir, ils veulent trouver le coupable, ils s'en prennent aux autorités et veulent se faire justice soi même.
C'est un roman violent, poignant et terriblement réel. Bernard Minier met en lumière un débat d'actualité : celui de l'autorité policière, des bavures policières inacceptables qui nuisent aux bons policiers ; du ras-le bol général des citoyens.
On trouve dans ce roman un suspense dingue, des scènes gores, des personnages forts, un sujet qui pousse à réfléchir et un final étonnant.
Un très bon "Minier".
D'une noirceur absolue.
Après quelques derniers qui ne m'avaient pas trop emportée, je suis heureuse d'avoir retrouvé du bonheur dans celui-ci.
L'intrigue est en huis-clos, un grand huis-clos! Une vallée coupée du monde extérieur.
Une mention particulière pour les personnages. J'ai retrouvé avec plaisir Martin Servaz, Irène Ziegler, Gustav, et puis aussi Marianne. Mais les autres protagonistes tiennent bien leur place. le père Adriel est particulièrement intéressant. Accueillant Servaz dès le début du roman, il est bien évidemment un acteur en proie aux doutes, aux soupçons.
Le Docteur Gabriela Dragoman m'a profondément déplu, mais j'ai été troublée par l'attirance que Servaz lui porte. du coup, cela brouille les pistes. Habile, de la part de Minier.
J'ai aussi trouvé pleines de justesse les remontrances de Ziegler aux uns et aux autres, les amenant à se rendre compte que l'on partage la culpabilité dès le moment où l'on ferme les yeux sur les petits arrangements des uns ou les agissements des autres.
Par contre, j'ai trouvé trop appuyés les passages sur la pénibilité du métier de policier. Trop répétitifs à mon goût. Cela coûte au roman sa 5e étoile. Dommage. Bernard Minier serait-il syndicaliste dans les forces de l'ordre? ;-)
J'ai beaucoup aimé par contre les scènes à l'intérieur de l'abbaye. En fait, c'est un livre très visuel. Il n'attend qu'un réalisateur ! A bon entendeur...
D'une noirceur absolue.
Après quelques derniers qui ne m'avaient pas trop emportée, je suis heureuse d'avoir retrouvé du bonheur dans celui-ci.
L'intrigue est en huis-clos, un grand huis-clos! Une vallée coupée du monde extérieur.
Une mention particulière pour les personnages. J'ai retrouvé avec plaisir Martin Servaz, Irène Ziegler, Gustav, et puis aussi Marianne. Mais les autres protagonistes tiennent bien leur place. le père Adriel est particulièrement intéressant. Accueillant Servaz dès le début du roman, il est bien évidemment un acteur en proie aux doutes, aux soupçons.
Le Docteur Gabriela Dragoman m'a profondément déplu, mais j'ai été troublée par l'attirance que Servaz lui porte. du coup, cela brouille les pistes. Habile, de la part de Minier.
J'ai aussi trouvé pleines de justesse les remontrances de Ziegler aux uns et aux autres, les amenant à se rendre compte que l'on partage la culpabilité dès le moment où l'on ferme les yeux sur les petits arrangements des uns ou les agissements des autres.
Par contre, j'ai trouvé trop appuyés les passages sur la pénibilité du métier de policier. Trop répétitifs à mon goût. Cela coûte au roman sa 5e étoile. Dommage. Bernard Minier serait-il syndicaliste dans les forces de l'ordre? ;-)
J'ai beaucoup aimé par contre les scènes à l'intérieur de l'abbaye. En fait, c'est un livre très visuel. Il n'attend qu'un réalisateur ! A bon entendeur...
Voilà un rendez-vous annuel que je ne manque sous aucun prétexte.. et encore moins avec Servaz!
Comme à l'accoutumée Bernard Minier a magné sa plume avec brio pour nous offrir la sixième enquête de Martin ..
•
En amoureux des Pyrénées Bernard Minier n'a pas hésité à faire exploser sa belle montagne pour nous offrir un huis clos riche en actions mais aussi en émotions !
Une histoire qui prend sa source dans les intrigues précédentes.
Pour les fans c'est du pain béni.
Et comme à son habitude Bernard Minier sait créer une ambiance où la beauté du paysage montagneux côtoie étroitement tout le danger qui peut lui être associée..
•
Le rythme de l'intrigue est dans son ensemble assez entraînant; rebondissements, fausses pistes et comme toile de fond notre société actuelle, ses défaillances et sa colère sourde ..
•
Un Servaz plus que jamais torturé, en lutte contre ses démons même si une certaine stabilité s'installe. Un Servaz en lutte contre le mal dans cette vallée froide et cloisonnée.
La tension extrême est palpable et l'auteur en joue pour notre plus grand plaisir ..
•
Lire Bernard Minier c'est vivre la montagne, envahissante et menaçante comme un personnage à part entière.⠀
Lire Bernard Minier c'est la garantie d'une excellente fiction qui rejoint la réalité et un attachement certain à ses personnages.
•
La Vallée ne déroge pas à la règle, du grand Minier comme on les aime !
Lien : https://www.facebook.com/add..
Comme à l'accoutumée Bernard Minier a magné sa plume avec brio pour nous offrir la sixième enquête de Martin ..
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En amoureux des Pyrénées Bernard Minier n'a pas hésité à faire exploser sa belle montagne pour nous offrir un huis clos riche en actions mais aussi en émotions !
Une histoire qui prend sa source dans les intrigues précédentes.
Pour les fans c'est du pain béni.
Et comme à son habitude Bernard Minier sait créer une ambiance où la beauté du paysage montagneux côtoie étroitement tout le danger qui peut lui être associée..
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Le rythme de l'intrigue est dans son ensemble assez entraînant; rebondissements, fausses pistes et comme toile de fond notre société actuelle, ses défaillances et sa colère sourde ..
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Un Servaz plus que jamais torturé, en lutte contre ses démons même si une certaine stabilité s'installe. Un Servaz en lutte contre le mal dans cette vallée froide et cloisonnée.
La tension extrême est palpable et l'auteur en joue pour notre plus grand plaisir ..
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Lire Bernard Minier c'est vivre la montagne, envahissante et menaçante comme un personnage à part entière.⠀
Lire Bernard Minier c'est la garantie d'une excellente fiction qui rejoint la réalité et un attachement certain à ses personnages.
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La Vallée ne déroge pas à la règle, du grand Minier comme on les aime !
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J'avais adoré " glacé" et là même si j'ai trouvé quelques similitudes j'ai adoré "nuit".
Martin Servaz va retrouver ses démons et nous serons confinés avec lui et les habitants de ce petit village des Pyrénées et avec bien sûr ..le tueur.
Addictif!
Martin Servaz va retrouver ses démons et nous serons confinés avec lui et les habitants de ce petit village des Pyrénées et avec bien sûr ..le tueur.
Addictif!
Martin Servaz n'a jamais oublié son histoire avec Marianne. Comment le pourrait-il? Mère de son enfant, enlevée et séquestrée, disparue depuis plusieurs années. Difficile de se construire après un événement aussi traumatisant. Devenu père du jour au lendemain d'un petit garçon à la santé fragile, voyant sa carrière de flic aguerri mise à rude épreuve (cf Soeurs, sortie en avril 2018), il trouve du réconfort auprès de Léa, femme de caractère et médecin. Seulement, son équilibre ne tient qu'à un fil, celui-ci se voit brisé cette nuit là où, contre toute attente, Marianne appelle. Un cri de détresse qui raisonne à travers le téléphone. Martin n'a pas le choix, il doit la retrouver. S'en suit alors une escapade dans les Pyrénées, où nous allons retrouver un personnage phare des aventures du célèbre Servaz. La vallée dans laquelle il se rend va se transformer en huit-clos étouffant et angoissant suite à un éboulement qui ferme l'unique porte de sortie et une enquête qui va bien au-delà de ce qu'il imagine va le contraindre à explorer ce qu'il y a de plus sombre dans l'humanité. La partie commence et le jeu sera destructeur.
Nous y voilà. Après deux ans d'attente, le dernier Bernard Minier mettant en scène notre attachant flic du sud-ouest est dans les bacs. Quelques jours après le déconfinement, je me suis jetée dessus, trop impatiente pour attendre. Certains diront que c'est l'enquête de trop. Un sixième tome qui prend du vieux pour faire du neuf. Pour ma part je trouve que ce roman était indispensable pour éviter la frustration que trop de lecteurs peuvent connaître lorsqu'on s'attache à un personnage et que celui-ci disparaît sans plus jamais donner de nouvelles.
Le décor est planté, on retourne dans les montagnes pyrénéennes que l'auteur sait nous décrire à la perfection. Cette fois on oublie la neige, le froid, l'atmosphère est beaucoup plus estivale. La ville de Aiguevives est mise à l'honneur, véritable bombe à retardement où Irène Ziegler (cf glacé sortie en 2011) y est présente pour enquêter sur deux meurtres aussi horribles l'un que l'autre.
A travers la plume de Bernard Minier, on ouvre ce livre en ayant l'impression de retrouver un vieil ami, de rentrer chez soi. Les références faites sur le précédents tomes sont omniprésentes, un petit rafraichissement est indispensable si vous voulez apprécier cette histoire. J'étais un peu perdue durant les premières pages, deux ans se sont écoulés depuis ma dernière rencontre avec Servaz et j'avoue avoir eu du mal à resituer les nombreux évènements.
La fragilité de Martin est palpable, on l'accompagne, parfois spectateur de l'enquête. Il est abimé (qui ne le serait pas après ce qu'il a vécu), il est vulnérable, il est inquiet -tout le temps- d'être un bon père, un bon flic. Il est vrai et authentique, ce qui rend le roman d'autant plus impactant. Certes les meurtres sordides, les habitants à fleur de peau qui cherchent un coupable coute que coute, la mairesse dépassée, l'enquête qui stagne, l'appel de Marianne, la suspension de Servaz font un mélange explosif et efficace pour un bon thriller comme on les aime.
Seulement voilà, après avoir refermé La vallée, ce que je retiens personnellement, ce n'est pas ce jeu du chat et de la souris en pleine montagne, c'est principalement la déconstruction puis la reconstruction d'un personnage de roman présent dans ma vie depuis de nombreuses années. Ne nous mentons pas, si nous sommes si nombreux à nous ruer chez notre libraire lors de la sortie du dernier B.Minier, c'est surtout pour contenter notre appétit insatiable concernant la vie d'un flic hors du commun. Évidemment les histoires de l'auteur sont recherchées, palpitantes et riches mais elles doivent leur principale réussite à la l'édification complexe et attachante d'un personnage emblématique du monde du thriller français.
Vous l'aurez sûrement compris, j'ai vraiment apprécié ma lecture. J'ai aimé retrouver un univers familier après la sortie de ces semaines de confinement où nous avons tous vu notre vie chamboulée. Je me suis sentie en sécurité auprès d'un Martin Servaz humain et toujours présent, fidèle à lui-même. Je n'imagine pas de suite autour de ce personnage. L'auteur a su lui redonner ce qu'il méritait et il n'y a pas plus digne comme fin. Ce roman représente à mes yeux la fin des aventures extraordinaires (au sens propre) d'un flic inoubliable. Merci Monsieur Minier
Nous y voilà. Après deux ans d'attente, le dernier Bernard Minier mettant en scène notre attachant flic du sud-ouest est dans les bacs. Quelques jours après le déconfinement, je me suis jetée dessus, trop impatiente pour attendre. Certains diront que c'est l'enquête de trop. Un sixième tome qui prend du vieux pour faire du neuf. Pour ma part je trouve que ce roman était indispensable pour éviter la frustration que trop de lecteurs peuvent connaître lorsqu'on s'attache à un personnage et que celui-ci disparaît sans plus jamais donner de nouvelles.
Le décor est planté, on retourne dans les montagnes pyrénéennes que l'auteur sait nous décrire à la perfection. Cette fois on oublie la neige, le froid, l'atmosphère est beaucoup plus estivale. La ville de Aiguevives est mise à l'honneur, véritable bombe à retardement où Irène Ziegler (cf glacé sortie en 2011) y est présente pour enquêter sur deux meurtres aussi horribles l'un que l'autre.
A travers la plume de Bernard Minier, on ouvre ce livre en ayant l'impression de retrouver un vieil ami, de rentrer chez soi. Les références faites sur le précédents tomes sont omniprésentes, un petit rafraichissement est indispensable si vous voulez apprécier cette histoire. J'étais un peu perdue durant les premières pages, deux ans se sont écoulés depuis ma dernière rencontre avec Servaz et j'avoue avoir eu du mal à resituer les nombreux évènements.
La fragilité de Martin est palpable, on l'accompagne, parfois spectateur de l'enquête. Il est abimé (qui ne le serait pas après ce qu'il a vécu), il est vulnérable, il est inquiet -tout le temps- d'être un bon père, un bon flic. Il est vrai et authentique, ce qui rend le roman d'autant plus impactant. Certes les meurtres sordides, les habitants à fleur de peau qui cherchent un coupable coute que coute, la mairesse dépassée, l'enquête qui stagne, l'appel de Marianne, la suspension de Servaz font un mélange explosif et efficace pour un bon thriller comme on les aime.
Seulement voilà, après avoir refermé La vallée, ce que je retiens personnellement, ce n'est pas ce jeu du chat et de la souris en pleine montagne, c'est principalement la déconstruction puis la reconstruction d'un personnage de roman présent dans ma vie depuis de nombreuses années. Ne nous mentons pas, si nous sommes si nombreux à nous ruer chez notre libraire lors de la sortie du dernier B.Minier, c'est surtout pour contenter notre appétit insatiable concernant la vie d'un flic hors du commun. Évidemment les histoires de l'auteur sont recherchées, palpitantes et riches mais elles doivent leur principale réussite à la l'édification complexe et attachante d'un personnage emblématique du monde du thriller français.
Vous l'aurez sûrement compris, j'ai vraiment apprécié ma lecture. J'ai aimé retrouver un univers familier après la sortie de ces semaines de confinement où nous avons tous vu notre vie chamboulée. Je me suis sentie en sécurité auprès d'un Martin Servaz humain et toujours présent, fidèle à lui-même. Je n'imagine pas de suite autour de ce personnage. L'auteur a su lui redonner ce qu'il méritait et il n'y a pas plus digne comme fin. Ce roman représente à mes yeux la fin des aventures extraordinaires (au sens propre) d'un flic inoubliable. Merci Monsieur Minier
Retour sur [ La Vallée ], 2020 de Bernard MINIER, tome 6 de la série Martin Servaz.
&#xNaN&#xNaN&#xNaN&#xNaN🤍
Excellent tome de la série où on retrouve notre héros dans son décor favori : les Pyrénées. Il y a tous les ingrédients d'un excellent polar, ce qu'il manque : la joie de la découverte lorsque j'ai eu entre les mains pour la toute 1ère fois glacé : sensation que je ne retrouverai donc probablement jamais.
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Excellent tome de la série où on retrouve notre héros dans son décor favori : les Pyrénées. Il y a tous les ingrédients d'un excellent polar, ce qu'il manque : la joie de la découverte lorsque j'ai eu entre les mains pour la toute 1ère fois glacé : sensation que je ne retrouverai donc probablement jamais.
Il est toujours un peu délicat de venir parler d'une série littéraire que j'ai continuée alors que je n'ai pas un attrait particulier pour celle-ci. Pourquoi persévérer alors ? Tout simplement parce qu'il y a un fil rouge qui me tient un peu en haleine 4 et que j'ai toujours l'espoir de voir l'écriture de l'auteur évoluer.
Sur ce dernier point, je suis plutôt satisfaite depuis le tome précédent puisque je sens moins de misogynie dans le roman. Mais, ce livre est encore loin de combler toutes mes attentes, surtout lorsqu'il délivre un message avec lequel je suis en désaccord.
Ici, c'est le petit laïus sur les violences policières, le fait que les méchants sont vraiment une extra minorité et que “il faut les comprendre quand même les pauvres”. Mon avis sur le sujet est bien différent et ce que j'ai pu observer aussi. le livre date de 2020 mais le lisant en 2023, après tout ce qu'il s'est passé dernièrement, j'avoue avoir beaucoup de mal à avaler ce genre de discours. Surtout que, notre personnage principal est quand même mis à pied après avoir sorti un prisonnier de sa cellule (sans autorisation) pour le donner en chair à pâté à une personne mentalement instable pour servir ses intérêts personnels. Vraiment ?!
Ceci dit, la conclusion de cette fameuse mise à pied est plutôt plausible grâce à l'intervention extérieure.
Concernant l'intrigue de ce roman, l'idée était bonne mais certains aspects sont si grossiers qu'on a parfois peine à croire certains éléments. D'ailleurs, j'ai deviné assez vite où Minier nous emmenait, les pistes ne laissent pas trop de doute sur qui a fait quoi. En revanche, le mobile n'est pas celui auquel je m'attendais et ça a été une plutôt bonne surprise.
Quand à Martin, ce n'est toujours pas un personnage que j'apprécie au contraire de Samira et Vincent qui sont bien trop mis de côté pour moi dans ce tome ! On est presque trop centré sur Servaz, heureusement, un ancien personnage (que j'adore) revient dans la partie. Même si tout n'est pas rose pour elle, sa présence est une vraie bouffée d'air frais.
Je pense continuer, ne serait-ce que pour retrouver ce fameux personnage !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Sur ce dernier point, je suis plutôt satisfaite depuis le tome précédent puisque je sens moins de misogynie dans le roman. Mais, ce livre est encore loin de combler toutes mes attentes, surtout lorsqu'il délivre un message avec lequel je suis en désaccord.
Ici, c'est le petit laïus sur les violences policières, le fait que les méchants sont vraiment une extra minorité et que “il faut les comprendre quand même les pauvres”. Mon avis sur le sujet est bien différent et ce que j'ai pu observer aussi. le livre date de 2020 mais le lisant en 2023, après tout ce qu'il s'est passé dernièrement, j'avoue avoir beaucoup de mal à avaler ce genre de discours. Surtout que, notre personnage principal est quand même mis à pied après avoir sorti un prisonnier de sa cellule (sans autorisation) pour le donner en chair à pâté à une personne mentalement instable pour servir ses intérêts personnels. Vraiment ?!
Ceci dit, la conclusion de cette fameuse mise à pied est plutôt plausible grâce à l'intervention extérieure.
Concernant l'intrigue de ce roman, l'idée était bonne mais certains aspects sont si grossiers qu'on a parfois peine à croire certains éléments. D'ailleurs, j'ai deviné assez vite où Minier nous emmenait, les pistes ne laissent pas trop de doute sur qui a fait quoi. En revanche, le mobile n'est pas celui auquel je m'attendais et ça a été une plutôt bonne surprise.
Quand à Martin, ce n'est toujours pas un personnage que j'apprécie au contraire de Samira et Vincent qui sont bien trop mis de côté pour moi dans ce tome ! On est presque trop centré sur Servaz, heureusement, un ancien personnage (que j'adore) revient dans la partie. Même si tout n'est pas rose pour elle, sa présence est une vraie bouffée d'air frais.
Je pense continuer, ne serait-ce que pour retrouver ce fameux personnage !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
C'est la première fois que je lis un roman de Bernard Minier.
Commençons par ce qui m'a moins plu :
Je comprend au fil de ma lecture que Martin Servaz, le personnage principal, est un personnage récurent dans les romans de BM. Tout au long de l'histoire, il est fait référence à d'anciennes enquêtes, et donc d'anciens romans, que je n'ai pas lus… Bien que le livre puisse se lire à part, si j'avais su j'aurais commencé par le début !
BM est sans doute un amateur de football...par deux fois Mbappé et Kanté sont cités ! Servaz à le droit d'aimer le football, mais dans un thriller, j'ai trouvé que cela n'avait pas sa place.
J'ai trouvé la première partie un peu longue, l'action commence vraiment à partir de la moitié du récit.
Enfin, n'achetez pas ce roman si vous souhaitez vous faire peur. Sur mon édition, il est marqué "Thriller". C'est davantage un roman policier, une enquête avec ses détails un peu glauques, mais pas de quoi vous empêcher de dormir.
J'ai aimé :
La deuxième partie justement. Les événements s'enchainent, on est davantage happé dans l'histoire. On est surpris aussi, je ne m'attendais pas au déroulement final, et c'est ce qu'on attend d'un bon livre.
Globalement, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai passé un bon moment de lecture.
Commençons par ce qui m'a moins plu :
Je comprend au fil de ma lecture que Martin Servaz, le personnage principal, est un personnage récurent dans les romans de BM. Tout au long de l'histoire, il est fait référence à d'anciennes enquêtes, et donc d'anciens romans, que je n'ai pas lus… Bien que le livre puisse se lire à part, si j'avais su j'aurais commencé par le début !
BM est sans doute un amateur de football...par deux fois Mbappé et Kanté sont cités ! Servaz à le droit d'aimer le football, mais dans un thriller, j'ai trouvé que cela n'avait pas sa place.
J'ai trouvé la première partie un peu longue, l'action commence vraiment à partir de la moitié du récit.
Enfin, n'achetez pas ce roman si vous souhaitez vous faire peur. Sur mon édition, il est marqué "Thriller". C'est davantage un roman policier, une enquête avec ses détails un peu glauques, mais pas de quoi vous empêcher de dormir.
J'ai aimé :
La deuxième partie justement. Les événements s'enchainent, on est davantage happé dans l'histoire. On est surpris aussi, je ne m'attendais pas au déroulement final, et c'est ce qu'on attend d'un bon livre.
Globalement, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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