N'éteins pas la lumière

L'arroseur arrosé, quand la victime devient coupable et vice versa. L'âme humaine mise à nu.

Martin est au repos après un choc psychologique violent, mais l'inactivité lui pèse. L'histoire de Christine Steinmeyer est déconcertante, dérangeante. Victime d'un harcèlement moral et physiques, elle fera des choix qui peuvent heurter nos consciences, mais que ferions-nous ?

Lecture que je vous recommande.

Comment vous dire,un avis très partagé. Un début trop long,il faut un bon quart du bouquin pour planté le décor grrr ... Je grogne, je tempère, enfin ça bouge et là ça s'emballe, s'essouffle,et monte en crescendo qui va sur un final surprenant !!! ce qui est étonnant c'est le rapport victime-bourreau- victime on se demande qui va avoir l'autre et qui manipule l'autre. Bon pour tout vous dire j'ai trouvé les protagonistes sauf ... vous croyez peut être que je vais vous le dire .. manquerait plus que ça !!! allez bonne lecture.Cela reste un bon thriller.

Christine est animatrice radio, elle va bientôt épouser Gérald et mène une vie assez tranquille, jusqu'au jour où !!!
Jusqu'au jour où le soir du réveillon de Noël, elle trouve une lettre dans sa boîte aux lettres, celle-ci ne semble pas lui être destiné, mais Christine n'en reste pas moins contrariée, cette lettre parle du suicide d'une femme.
J'ai suivi cette enquête avec un grand plaisir, nous alternons entre la vie du commandant Servaz, qui est très perturbée depuis sa dernière enquête (que j'ai lu, mais en 2016, donc je ne m'en souviens plus), il séjourne dans une sorte d'institut pour flic alcoolique, déprimé, traumatisé... et la vie de Christine, qui est harcelée depuis la lecture de cette fameuse lettre.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, deux ou trois passages un peu invraisemblables, mais une enquête qui se tient bien, avec des personnages plaisants et crédibles et une finalité inattendue et surtout assez hors du commun. je n'ai plus qu'à me plonger dans la quatrième enquête de notre cher Martin Servaz.

Quand Christine Steinmoyer découvre dans sa boîte aux lettres le message d'une femme qui annonce son prochain suicide, elle ne se doute pas que ces quelaues mots vont transformer sa vie. C'est un séisme qui se prépare.
Pour approcher la vérité et dissiper les nuages opaques qui ont brutalement obscurci la vie de la journaliste, le commandant de police Martin Servaz va même s'offrir un petit tour dans les étoiles avec une astronaute mêlée à l'affaire qu'il tente de résoudre, tout en combattant ses vieux démons et son ennemi de toujours, son alter égo dans le domaine du mal, Julian Hirtmann.
Comme toujours, un excellent roman, les fans de Bernard Minier ne seront pas déçus. L'auteur continue à faire frissonner ses lecteurs, à les arnaquer même, parfois, pour leur plus grand plaisir, en multipliant les vrais indices et les fausses pistes.

Comme d'habitude, je me suis laissé entraîné et surprendre par ce roman que j'avais bien du mal à poser.
Un très bon moment de lecture.

📚 Christine Steinmeyer est animatrice de renom,cela fait déjà sept ans qu'elle anime une émission aux heures de grandes écoutes sur le canal cinq d'une station radio de Toulouse.
Ce soir est un grand soir car c'est le soir de Noël que Léo son futur époux décide de la présenter à ses parents.
Mais avant de partir en jetant un oeil à sa boîte aux lettres, celle-ci découvre un courrier mystérieux.
"Tu m'as laissée mourir"
Convaincue que ce courrier ne lui est pas destiné,elle se lance à la recherche du destinataire.
Mais les jours qui suivent sont cauchemardesques,un même message lui est délivré en direct à la radio ceci n'est que le début d'une longue descente aux enfers.
Le commandant Servaz depuis un an est en arrêt maladie depuis la mort de celle qu'il aimait Marianne.
Mais il est temps pour lui de se ressaisir,des indices concernant le suicide d'une femme lui ont été envoyé.
Des liens communs unis les deux affaires, l'opéra et le monde de l'espace.
📚 Bien que l'histoire enfin les deux histoires mettent du temps à se lancer, passé ce cap l'intrigue est bien tenue jusqu'à la dernière partie.
Je me suis attachée au personnage de Christine et j'ai essayé en vain de comprendre pourquoi ce harcèlement....
Bien heureuse de retrouver le commandant Servaz même si beaucoup moins présent dans ce tome.
Je retrouve l'enquêteur,un homme fragile mais tenace.
Ce troisième tome est très réussi et nous permet d'espérer certaines choses positives pour Servaz et ça j'adore.
Un thriller très addictif que j'ai dévoré.

La descente aux enfers de Christine Steinmeyer, peut nous faire penser à ceux qui l'ont lu au livre de Karine Giebel "Juste une ombre".
Aussi terrifiant et liquéfiant, cette histoire met en évidence une violence physique et psychologique terrible à laquelle il est difficile de résister, les mailles du filet de cette histoire se resserrant sur nous au fur et à mesure de la lecture.
Harcèlement et manipulation sont le fil conducteur de cette intrigue, qui non seulement ne laisse pas indifférent, mais incite à aller acheter le dernier livre de l'auteur chez notre libraire préféré(e)

Oui, mais voilà, le quatrième opus de Bernard Minier n'a rien à voir avec les 3 premiers. Faudra t'il attendre le cinquième livre pour continuer dans les traces des personnages que nous suivons depuis le premier tome ?

Je ne suis pas un lecteur de polar. Ce qui m'a vivement dans ce roman est le traitement du thème du harcèlement, vraiment bien mené, qui donne sa force au 2ième tiers du livre et son intensité particulière. le contexte de l'aérospatial donne aussi de l'intérêt au livre et fait découvrir un autre Toulouse que celui qu'on adore grâce à Nougaro. J'ai ressenti la même présence de l'auteur de ce polar dans l'intrigue très bien montée et ses habiles retournements que dans tous les polars que j'ai eu l'occasion de lire, c'est ce qui me gêne personnellement dans tous les polars, cette forte présence de la mécanique. A cette aune, Bernard Minier s'en sort très bien : quelques uns de ces personnages sont superbement attachants et transcendent la mécanique narrative : le spationaute, Cordelia, Christine tant qu'elle est victime, son chien et celui du spationaute. L'opéra et tout ça m'ont paru pas vraiment utiles. En fait, l'opéra masque plus qu'il dramatise me semble-t-il le tragique de ce roman qui serait mieux ressorti dans le silence, notamment du froid et de la neige. Et du coup, je me demande si le roman n'aurait pas été plus fort encore sans opéra. Un bon polar frenchie donc qui confirme une fois de plus qu'il y a de très très bons auteurs français.

Ici l'auteur va nous plonger dans l'effroyable de la manipulation psychologique. Celle qui va jusqu'à l'anéantissement. Celle qui est savamment orchestrée pour déstabiliser, pour discréditer et isoler de tous.

Mais attention, un manipulateur pourrait bien en cacher un autre ...

Bernard Minier va en profiter aussi pour nous emmener dans les étoiles de diverses manières, et rythmer son récit sur des airs d'opéra.
Il paraît qu'un opéra se termine toujours avec la mort d'une femme. L'auteur va-t-il adhérer à cette thèse ?

Si on démarre la lecture en douceur (avec quelques petites longueurs aussi) la seconde partie du roman est beaucoup plus rythmée et addictive.
On va suivre une descente aux enfers effrayante de l'un des personnages, et une remontée des profondeurs de la dépression de notre Servaz adoré.

Une lecture qui devient captivante et m'a mise quelque peu sur les nerfs jusqu'au dénouement final assez spectaculaire.

Christine Steinmeyer, animatrice radio populaire d'une station de Toulouse, voit brusquement sa vie tourner au cauchemar lorsque, le soir du Réveillon de Noël, elle reçoit une lettre l'accusant d'avoir laissé une femme se suicider. le scénario d'un harcèlement, qui va crescendo, organisé et inexorable, se met en place. Petit à petit coupée de son compagnon, de son travail et de ses proches, elle perd pied tandis qu'un déchainement de violence s'abat sur elle.
Parallèlement, le Commandant Martin Servaz, se remet doucement d'une grave dépression dans un centre de convalescence dédié aux policiers. Une clef d'hôtel lui est envoyée et il commence une enquête « hors sol » c'est-à-dire sans ouverture officielle de dossier puisqu'il est en congé maladie.
Et les deux histoires vont se croiser.
Le harcèlement est devenu un grand sujet des thrillers de ces dernières années, pas toujours traité de manière très intéressante: Bernard Minier a su éviter les pièges et montrer avec habileté la trappe qui se referme autour d'une femme, devenue proie apeurée et désespérée.
La dimension psychologique du drame qui se joue n'est pas « surajoutée » de manière adventice à une trame, c'est au contraire la trame du thriller lui-même: un très bon thriller pour nuit blanche!