N'éteins pas la lumière

Deux femmes aiment le même homme et derrière leurs histoires une terrible machination se met en place. Christine la première est d'abord victime de la seconde mais elle ne garde pas ce statut trop longtemps et passe à l'attaque après. L'effroi est au rendez-vous pour les deux parties adverses. La vengeance est un plat qui se mange froid, c'est ce qui résume le mieux cette histoire. le suspense est efficace et l'ensemble du roman laisse de bons souvenirs. C'est un thriller et c'est toujours délicat de raconter un thriller parce que je ne veux pas trop en dire je vous laisse découvrir. Les ingrédients sont conspiration, chantage mais aussi amour et justice.
J'avais un peu délaissé le style policier ces derniers temps, c'est avec grand plaisir que je m'en imprègne de nouveau avec Bernard Minier.

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Me voici de nouveau avec une nouvelle histoire de Bernard Minier.
Un tout petit peu en dessous pour ma part de son précédent livre le Cercle.
A un moment donné dans l'histoire, il y'a un petit manque de rythme mais rien de bien méchant.

Nous suivons ici Christine qui travaille pour la radio. En relevant son courrier, elle découvre une lettre qui ressemble clairement à un suicide !! Très vite la vie de Christine va basculer dans l'horreur. Tout va s'enchaîner à une vitesse incroyable. Parallèlement, nous retrouvons pour notre plus grand plaisir (même si il est moins présent) le commandant Martin Servaz dans un état que je peux pas trop dire si vous n'avez pas lu le Cercle.
Il reçoit dans une petite boîte, une clé d'un hôtel spécifique. Qui est l'expéditeur ??? Vous le découvrirez vous même au terme de cette histoire à vous glacer le sang !!

Accrochez vous, car il y'a des passages assez stressant et horrible dont même moi j'avoue ou j'ai eu dure à lire. Chose plutôt rare !!! Mais bon, il faut un début à tout. Super lecture comme d'habitude !! Trop hâte de lire les prochains livre de Bernard Minier !!

Un thriller captivant dans lequel nous retrouvons le personnage fétiche de l'auteur, Servaz. Si les ressorts narratifs sont typiques du roman policier, la mise au centre de la narration d'un personnage autre que Servaz l'est moins et c'est en partie ce qui fait l'intérêt de cet opus. le personnage de Christine, victime d'un harcèlement sournois qui vise à la mener au suicide, est percutant dans sa justesse et sa complexité. L'intrigue est réjouissante et nous entraîne jusqu'à la station spatiale internationale, nous laissant tantôt dubitatifs, tantôt sur la brèche. Un excellent cru que ce roman!

Un Bernard Minier plus psychologique, sur fond de suicide et harcèlement moral mais qui, comme à son habitude, nous
entraîne dans son roman et nous donne un final tout en explosion...

D'un côté, il y a Christine qui trouve une lettre d'une inconnue dans sa boite aux lettres. Cette lettre c'est le début de l'enfer pour Christine : on pirate sa boite mail, on pénêtre chez elle, on blesse son chien… on lui fait perdre la tête. Et le pire c'est que personne ne la croit.
De l'autre côté on retrouve Servaz qui est convalescence dans une maison de repos pour flic. Il ne se remet pas de la perte de Marianne. Mais il reçoit dans un colis la clé d'une chambre d'hôtel, la curiosité l'emporte. Dans cette chambre une femme s'est suicidée en se mutilant, c'est sur que c'est un suicide. Mais Servaz va gratter un peu, et si on l'avait pousser au suicide.
Mais qui manipule qui dans cette histoire ?
Une très bonne histoire, certes assez proche de Juste une ombre de karine Giebel, avec ce qu'il faut de rebondissements.

C'est le récit d'un cauchemar, d'une plongée en enfer...
Christine, animatrice d'une émission de radio de la région toulousaine a tout pour être heureuse : la trentaine rayonnante, super boulot, un mariage en perspective... Mais une lettre anonyme d'une femme désespérée vient bouleverser ce joli conte de fée et faire virer la vie de Christine au cauchemar.
Un thriller haletant, où l'on retrouve l'habileté de Bernard Minier pour nous décrire les méandres de la psychologie humaine, dans sa noirceur et sa complexité, dans les affres de la manipulation et de la peur. Un scénario qui peut apparaître classique dans cette veine de polar mais, sans révolutionner le genre, Bernard Minier réussit sans mal à imprimer sa patte. L'intrigue est riche, le roman est équilibré avec ses 700 pages, et j'aime le rythme très musical de son écriture. le personnage récurrant de Martin Servaz, notre charmant policier dégingandé érudit, se retrouve en second plan sur cet opus mais ce sera certainement pour mieux le retrouver plus tard, rétabli et cicatrisé...
J'ai hâte !

La première partie de ce roman m'a beaucoup plu.
Bernard Minier manipule ses personnages comme il le souhaite et ne leur laisse que peu de répit.

Dans cette partie nous assistons au quotidien d'une jeune femme, Christine, dont sa vie va être complètement bouleversée. Elle reçoit tout d'abord un simple message sur une feuille en papier puis tout s'enchaîne assez vite. En parallèle nous pouvons aussi suivre la vie qu'un enquêteur qui est censé être en repos mais qui ne va pas pouvoir s'empêcher de rouvrir une veille enquête après avoir reçu un mystérieux paquet.

J'ai tout de suite aimé l'idée des deux points de vue. Au début on se demande vraiment ce qui lie les deux personnages. A la fin de cette partie on commence à leur trouver des points communs même s'ils sont pour l'instant assez minces.

Ce que j'ai vraiment apprécié à propos de ces personnages c'est qu'ils ne se ressemblent pas au niveau de leur caractère. L'un est tenace, fort et il fait tout pour affronter le coupable tandis que l'autre est timide, fragile et fuit par tous les moyens.
Ils ne sont pas confrontés aux mêmes situations mais leurs différences sont tout de même flagrantes. Pourtant je me suis retrouvée dans les deux.
Bernard Minier nous dresse le portrait de deux protagonistes que tout oppose en apparence mais qui, je suis sûre vont finir par se retrouver dans les parties suivantes.

Ce qui m'a un peu dérangée c'est le manque de détails. J'aurais aimé avoir plus de descriptions tant au niveau des personnages, que de leurs ressentis.
Pour ce qui est des scènes de crimes elles sont, dans l'ensemble, bien détaillées.
Ce que j'ai beaucoup apprécié ce sont les passages du journal intime de Mila. Je les ai trouvés sincères, vrais et il ne manquait pas grand-chose pour que je ressente ce qu'elle avait pu éprouver.
Le style de l'auteur est fluide et même s'il y a beaucoup de pages (un petit peu moins de 700) on ne s'en rend pas compte donc c'est vraiment un bon point !
La fin de cette partie est pleine de suspense. Bernard Minier coupe son histoire de façon à ce qu'on ait vraiment envie d'en savoir plus et de découvrir ce qui attend les personnages.

Pour ce qui est de la deuxième partie, Bernard Minier ne laisse que peu de répit à ses protagonistes. Les idées s'enchaînent bien mais parfois un peu trop vite à mon goût. Certaines situations auraient, je pense, mérité que l'auteur s'y attarde un peu plus.
Ce qui est un peu décevant c'est qu'il n'y a pas assez de détails concernant les ressentis des personnages. Je ne suis pas arrivée à m'imaginer ce qu'ils pouvaient éprouver face à certaines situations.

Ce qui est par contre intéressant c'est que petit à petit l'auteur assemble les pièces de son puzzle. Ainsi on comprend les liens qui unissent les personnages et peu à peu les noeuds de l'histoire se défont.

La fin de cette deuxième et avant dernière partie est vraiment bien choisie. Elle est remplie de suspense. C'est une fin comme je les aime dans laquelle on se demande ensuite ce qui va se passer.

Pour cette dernière partie Bernard Minier nous surprend complètement.
J'ai beaucoup apprécié ces retournements de situations mais aussi toutes les explications.
Petit à petit on arrive nous aussi à comprendre les choses. Tout se démêle donc assez facilement tant pour le lecteur que pour les personnages.
La fin est surprenante, elle rejoint la scène « d'ouverture » du roman comme si le roman était une boucle.

En résumé, j'ai découvert cet auteur grâce à ce roman et il me donne vraiment envie de lire les autres qu'il a écrits.
C'est donc presque un coup de coeur pour moi !

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C'est un excellent thriller, qui me donne envie de lire "glacé" justement !! C'est bien ficelé, et surtout c'est angoissant presque au sens propre du terme. Une histoire dérangeante à souhait, mais pas autant à rebondissements que je l'aurais souhaité ! Je me suis un peu trop vite attendue au dénouement malheureusement.

Bernard Minier fait partie des auteurs avec lesquels j'ai signé un pacte de lecture global, forcément subjectif, mais disons que mon enthousiasme est toujours préexistant quand je commence un de ses romans.
N'éteins pas la lumière est ma sixième incursion dans son oeuvre.

Martin Servaz est un policier très cabossé qui encaisse toujours plus de coups bas, surtout de la part d'un méchant récurrent, plein de ressources ; je l'ai vu évoluer au gré de mes lectures… Ici, Martin est vraiment dans un état pathétique, en convalescence dans une maison de repos, même pas en service, donc… Quant à Julien Hirtmann, il ne fait qu'une apparition allusive, histoire de nous rappeler que cet opus fait partie de toute une série…

Deux axes narratifs…
Une animatrice radio trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Erreur de destinataire, canular ou pire ? Quand un auditeur l'accuse de n'avoir pas réagi, il n'est plus question de malentendu. Puis les insultes, les menaces et les incidents se multiplient, comme si quelqu'un cherchait à prendre le contrôle de son existence.
Pendant ce temps, Servaz reçoit par la poste la clé d'une chambre d'hôtel dans laquelle une artiste s'est suicidée un an plus tôt… Il va enquêter discrètement.

Je ne dirai pas grand-chose de l'intrigue, vaste histoire de manipulation aux nombreuses ramifications. Si j'ai apprécié la complexité de l'échafaudage, j'ai tout de même trouvé la défaite du principal coupable peu crédible, comprenant mal comment une personne capable d'une telle maîtrise tout au long du récit pouvait sombrer si vite…

Un thriller efficace, comme toujours, captivant, addictif avec, en toile de fond la ville de Toulouse que je connais bien, ce qui me procure toujours une impression d'immersion dans le récit.
Une belle montée en puissance, mais une fin un peu facile.

J'avais choisi la version audio, chez Lizzie. Encore une fois, le narrateur, Hugues Martel, est magnifique. de ce côté-là, c'est encore une réussite !

La Chasse, dernier opus en date de la série Servaz est dans ma PAL. Je suis allée revoir mon classement (personnel et subjectif) : 5 étoiles, pour le Cercle et La Vallée, 4/5 étoiles pour glacé, 4 étoiles pour Nuit et 3/4 étoiles pour Soeurs et N'éteins pas la lumière… Vos avis m'intéressent.

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Excellent Minier, même si Servaz a tendance à m'agacer parfois (trop de jérémiades pas assez attentif à sa fille ). L'intrigue est excellente, on est en empathie totale avec Christine, que l'on voudrait aider et sauver devant une telle machination. Les personnages sont bien vus et l'on hésite longtemps, qui de Leo de Gérald .....d'autres, Caroline....Jusqu'au bout l'on est tenu en haleine
J'attaque le quatrième opus sans attendre