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4,07

sur 3290 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vu l'état de Martin Servaz à la fin du 'Cercle', on se doute qu'il n'est pas en grande forme. de fait, il séjourne dans une maison de repos pour policiers. Alors, pantoufles, pyjama, cure de sommeil ? Heum, un brave anonyme vient chatouiller notre gaillard au fond de sa chambre, lui envoyant petits colis et mystérieux rendez-vous. de quoi secouer des neurones engourdis par les médocs. Et hop, Servaz repart enquêter mine de rien sur une affaire classée depuis un an.
Parallèlement, Christine, journaliste radio trentenaire, se fait harceler – elle aussi par un brave anonyme – suivre, menacer, son appartement est visité, des objets déplacés. Elle se grille au boulot et auprès de ses proches qui, bien sûr, doutent rapidement de sa santé mentale.

La lecture de ce thriller est plaisante, le suspense est au rendez-vous et l'intrigue suffisamment alambiquée pour que le lecteur stresse, "paranoïte" et se fasse balader. Tout comme dans les deux premiers opus de la série ('Glacé' et 'Le Cercle'), que j'avais vraiment appréciés.
Mais si on a lu Lisa Gardner, Franck Thilliez, et surtout Karine Giébel et Pierre Lemaitre, on se sent ici en terrain familier, beaucoup trop familier, ce qui peut agacer très rapidement. Beaucoup de thématiques identiques (manipulation, harcèlement, paranoïa, femme trentenaire au caractère bien trempé) et de situations déja mises en scène par ces auteurs précités ou d'autres. ATTENTION, SPOILER

Comme le titre (façon H. Coben, M-H Clark) peut le laisser présager, ce polar reprend les recettes gagnantes du genre et semble avoir été écrit pour une adaptation cinéma – à la limite sans passer par la case ‘lecteurs'.
Et bien sûr, la fin laisse attendre une suite.
Je reconnais qu'une des composantes de l'intrigue, au moins, m'a semblé originale et intéressante : l'entraînement des spatio-, astro-, cosmonautes.

Encore un thriller qui devrait séduire ceux qui en consomment avec modération, moins les habitués accros, avides de nouvelles sensations.
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Marre des thrillers !
Bien sûr ça fonctionne.
Moi aussi je les ai tournées les pages, comme tout le monde je voulais savoir.
Et j'ai su !
Alors c'est quoi ton problème blaireau ? M'entends-je m'auto-flageller.
Le problème c'est que lorsque je souhaite m'écarter de la réalité je lis du fantastique ou de la SF.

Quand je décide de lire un polar ou un thriller j'attends de l'intrigue que, toute tortueusement alambiquée qu'elle soit, elle demeure plausible.

Bernard Minier en fait trop, ses personnages sont artificiels, le flic surtout.
Je passe sous silence "la dame de la radio", personage central au comportement qu'un ancien président aurait qualifié d'abracadabrantesque.

La manipulation mentale, le moteur de l'intrigue, est ici caricaturalement surexploitée, on n'y croit pas une seconde.
Et puis cette chute finale laissant la porte entre-ouverte vers d'improbables rebondissements... rien ne nous est épargné.

Vite lu, vite oublié.
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Un message anonyme déposé dans la boite aux lettres de Christine Steinmeyer fait basculer sa vie d'animatrice de radio dans le chaos. Accusée de ne pas prendre en compte un suicide annoncé, elle devient la cible de menaces, d'incidents si nombreux qu'ils se transforment en machination. L'ambiance tourne au cauchemar, à la parano. La dépression règne à tous les étages. L'implication de brave commandant Servaz au bout du rouleau ne va pas forcément arranger ces affaires qui s'orientent au milieu du livre dans le milieu de l'aérospatiale. L'intrigue se concentre alors sur les relations hommes-femmes, la manipulation mentale et la folie. King et Kubrick, sortez de ce corps !
On retrouve dans « n'éteins pas la lumière » tous les caractéristiques des polars de Minier (la mise en abyme, un langage contemporain non dénué de tics, le rôle important de la musique, la bande de policiers tous plus ou moins cassés mais attachants…) matinées de violence et de sexe. Mais je dois bien avouer, qu'au fil des pages, cette recette ne fonctionne plus sur moi. Redites à foison, pléthore de citations de marque, situations surlignées de plus en plus invraisemblables ont rendu la fin de cette lecture pénible.
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Un thriller qui commençait bien mais qui, malheureusement, s'enlise au fil des pages.
Si l'idée de départ, pas non plus originale dans le monde du thriller, était bonne, j'ai ressenti, à la longue, comme une lassitude et, grosse déception, absolument pas l'envie de le dévorer pour en connaître les tenants et aboutissants.
Me suis accrochée jusqu'à la fin. Fin qui, de plus, est relativement tarabiscotée et qui ne m'a absolument pas convaincue.
Dommage...
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Beaucoup de longueurs, de lenteur dans les premières pages, et par premières, j'entends au moins 200, dommage, je m'y suis ennuyée et ai lu en diagonale, puis finalement, je suis passée directement aux deux derniers chapitres !
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J'avoue de suite que la 3e enquête de Martin Servaz ne m'a guère plu. Changement de style de l'auteur, même de genre. En premier lieu, j'ai détesté la centaine de pages où le lecteur passe inlassablement d'un récit à un second aussi abjects l'un que l'autre, torture mentale, physique et sexuelle sur deux héroïnes. Peut-être n'avais-je pas le bon état d'esprit pour lire ce genre d'histoires scabreuses imaginées par Bernard Minier ? Au final, lecture déplaisante. L'intrigue aussi où la victime inverse les rôles. Peu crédible. Et puis reste Martin Servaz qui n'est qu'un pauvre faire valoir dans ce tome 3. Curieux...
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Cette lecture a été plus que laborieuse. J'avoue avoir arrêté à la page 200 et j'ai laissé passé quelques mois. Après avoir vu sur Babelio que l'action commençait après la page 200 j'ai repris ma lecture... ce fut long, long, long. Et 200 pages plus loin, enfin j'ai été accrochée.
J'ai beaucoup apprécié glacé, moins le Cercle. Avec ce livre, je ne vais continuer à suivre les aventures de Servaz.
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Bernard Minier revient, et ses personnages aussi..., enfin, presque.

Si Martin Servaz est à nouveau de la partie, il est fort amoindri et se trouve en maison de repos pour policiers. Par contre, Espérandieu et Samira Cheung, les deux éléments de l'équipe de choc de Servaz, seront eux, absents de l'histoire.

Dans un premier temps l'auteur s'intéresse à la vie de Christine, animatrice radio, qui, le soir du réveillon de Noël, découvre une curieuse lettre dans sa boîte. Celle-ci semble émaner d'une jeune femme trahie par l'homme qu'elle aime et ressemble à une lettre d'adieu. Seulement, pas de noms sur la lettre, c'est le soir du réveillon et elle doit dîner chez ses beaux parents. Elle décide tout de même son petit ami à faire le tour des habitants de son immeuble pour essayer de trouver l'auteur de la lettre, mais rien. La police n'y fait pas plus cas non plus.

Le lendemain, alors qu'elle officie à la radio, un auditeur appelle et lui demande si cela ne la gêne pas d'avoir laissé une femme se suicider. S'enchaîne alors, des évènements de plus en plus dramatiques, on pisse sur son tapis de porte, on jette son chien dans le vide-ordure, on envoie des mails injurieux en son nom, la stagiaire l'accuse de harcèlement sexuel...

De son côté, alors que Noël approche, Martin Servaz reçoit un colis contenant une clé d'hôtel. Intrigué, Martin se rend sur place et apprend qu'une femme s'est suicidée violemment dans cette chambre l'année précédente. Qui a envoyé le colis et pourquoi ?
En progressant, au fil de ses romans, Bernard Minier semble perdre sa spontanéité et prendre des tics narratifs qui, certes, fonctionnent, mais sentent un peu trop le réchauffé. Ainsi, l'auteur alterne les points de vue de l'histoire entre la jeune femme et le flic, basculant à des moments clés pour tenter de tenir le lecteur en haleine.

Certes, le procédé fonctionne correctement, mais on est loin d'une narration originale ou spontanée.

Pour ceux qui auraient lu, comme moi, les deux premiers romans de Minier avant celui-ci, la grande attente est de retrouver Martin Servaz et son équipe. Et là, c'est le drame, Martin se fait assez rare dans la première partie du roman et Samira et Espérandieu sont totalement absents (deux personnages dont l'atypisme apportait pourtant beaucoup aux deux premiers romans).

Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman tant je m'attendais à retrouver ces personnages qui m'avaient bien plus.

Cependant, après une première moitié très classique (tant dans la narration alternée que dans l'histoire de la femme harcelée par un esprit supérieur et que tout le monde prend pour une folle), les choses s'arrangent quand l'enquête de Servaz et les déboires de Christine se rejoignent. À partir de là, l'auteur tire les fils de son histoire et laisse trainer des indices, faux ou vrais, qui mettent le lecteur sur la piste du coupable, ou pas d'ailleurs.

Quand tout semble évident, Bernard Minier s'évertue à surprendre le lecteur dans un retournement pas si incroyable que cela.

Au final, si la qualité de l'écriture de Bernard Minier faiblit d'opus en opus, c'est bien plus par un manque de spontanéité évident et une utilisation un peu trop poussée du livre « le thriller pour les nuls » (qui ne doit pas exister, mais qui sert pourtant de support à bon nombre d'écrivains de polar) que par une plume de mauvaise qualité. Certes, Bernard Minier est doué pour écrire des romans policiers, il parvient à dessiner des personnages intéressants, il n'a aucun problème pour dérouler une histoire intéressante et prenante, pourtant, ses livres gagneraient en intérêt s'il se libérait un petit peu de codes de narrations usés à la corde.
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Dés les premières pages ce roman m'a rappelé celui de Karine Giebel " Juste une ombre ". le problème c'est que, tout au long, de ma lecture, j'ai fait des comparaisons entre les deux livres. Erreur impardonnable car cela m'a empêché de me faire un avis correct et je le regrette.
Je lirai sûrement d'autres livres de Bernard Minier car, d'après les multiples critiques que j'ai lu, ces thrillers sont supers.
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Un univers captif (avionique et spationautes).
De fait, on en apprend un peu plus sur le quotidien de ces héros qui contemplent notre petit globe bleu du fin fond de la nuit galactique.
Quant au reste, déception, déception.
L'histoire peine à émerger et les ficelles sont grosses comme des cordes de chanvre.
Quelques scènes fortes et sales, puis la chute (pas sérieux ça Bernard...) qui prêterait presque à sourire (jaune).
Dans la même veine (il y a de la cohérence finalement), le style est loin d'être aussi soigné que dans les deux opus précédents.
On avait été (mal ?) habitué à mieux.
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