N'éteins pas la lumière

Christine, une animatrice radio toulousaine, découvre un mystérieux courrier d'une personne qui évoque sa volonté de mettre fin à sa vie...Cela va vite tourner à l'obsession après plusieurs faits qui lui font penser que ce ne peut être un canular...
On retrouve Servaz en plein burn-out et on savoure grandement son come-back !!!

Un bon thriller psychologique avec Toulouse et la conquête de l'espace en toile de fond.
L'auteur retranscrit bien le sabotage mental dont est victime son héroïne et l'incompréhension de son entourage qui ne lui apportera aucun soutien. Par contre l'histoire de famille qui permet de comprendre la fragilité du personnage est un peu « too much » pour moi et n'apporte rien. N'importe qui aurait craqué face à cette « lapidation » méthodique ; pas besoin d'en rajouter avec des explications sordides.
Comme souvent dans ce genre de roman, la chute est tirée par les cheveux, mais ce pavé se lit facilement. le lecteur tourne les pages pour connaître la suite.
Pas d'angoisses ou de sueurs froides pour moi pendant la lecture… Dommage pour un thriller.

C'est un Martin Servaz démoli que l'on retrouve dans un centre d'accueil pour flics dépressifs et au bout du rouleau. Plusieurs mois se sont écoulés depuis la fin du Cercle. La réception d'une clé magnétique d'un grand hôtel toulousain va petit à petit faire renaître la flamme.
En parallèle, une animatrice radio, Christine, est harcelée par un inconnu qui semble s'être juré d'avoir sa peau.

J'avoue que dans le premier tiers je me suis traînée dans ma lecture. Alors que Bernard Minier m'avait habituée à des page turners, la mise en place de cette troisième aventure du commandant Servaz fut lente, un peu trop lente à mon goût.
La structure de l'intrigue est enfermée dans le livret de Madame Butterfly. Ce qui ne manque pas d'intriguer dès le départ. Nous sommes plongés dans une histoire de harcèlement et de manipulation, aux croisées entre le monde de l'opéra et de celui de la conquête spatiale. Un mélange des genres bien inédit, chacun poétique à sa manière, pour une histoire qui ne l'est pas du tout.
Je n'ai pas toujours trouvé l'ensemble aussi fluide qu'attendu et le personnage de Christine ne m'a pas vraiment touchée.
Une petite déception donc, mais qui n'enlève rien à mon envie de poursuivre la découverte de Servaz, personnage que, par contre, j'aime de plus en plus.

Bien entendu, l'esprit retors de l'auteur manipule autant ses lecteurs que ses personnages et la fin appelle l'ouverture du tome suivant.

Marre des thrillers !
Bien sûr ça fonctionne.
Moi aussi je les ai tournées les pages, comme tout le monde je voulais savoir.
Et j'ai su !
Alors c'est quoi ton problème blaireau ? M'entends-je m'auto-flageller.
Le problème c'est que lorsque je souhaite m'écarter de la réalité je lis du fantastique ou de la SF.

Quand je décide de lire un polar ou un thriller j'attends de l'intrigue que, toute tortueusement alambiquée qu'elle soit, elle demeure plausible.

Bernard Minier en fait trop, ses personnages sont artificiels, le flic surtout.
Je passe sous silence "la dame de la radio", personage central au comportement qu'un ancien président aurait qualifié d'abracadabrantesque.

La manipulation mentale, le moteur de l'intrigue, est ici caricaturalement surexploitée, on n'y croit pas une seconde.
Et puis cette chute finale laissant la porte entre-ouverte vers d'improbables rebondissements... rien ne nous est épargné.

Vite lu, vite oublié.

Après "glacé" et "Le Cercle", Bernard Minier frappe fort avec "N'éteins pas la lumière".
On retrouve le flic fatigué et tout cassé, Martin Servaz, qui se refait une santé dans une maison de repos pour bleus en déprime... Normal aux vues de ce qu'il s'était pris dans la tête précédemment.
En parallèle, Christine, une jeune femme bien dans sa vie et dans son métier d'animatrice radio, voit son parfait petit quotidien être méchamment bousculé depuis l'arrivée dans sa boite aux lettres d'une mystérieuse missive suicidaire...
L'angoisse et le drame deviendront bientôt son quotidien.
Servaz, lui, reçoit anonymement une clé de chambre d'hôtel réservée à son nom : dans cette chambre, un an auparavant, a eu lieu un suicide étrange et sanglant.
(A Toulouse, plane toujours l'ombre des suicidées de l'affaire Alègre...)
Servaz remonte une piste, sur une sordide affaire classée suicide. Son enquête hors cadre judiciaire l'amènera à fouiner du côté de l'Institut Spatial de Toulouse.
Que va-t-il arriver à Christine ? Sortira-t-elle de ce cauchemar ?
Et quel lien entre son histoire et celle que Servaz essaye de reconstituer, celle de cette peintre suicidée ?
Un suspense haletant baigné d'Opéras pour ce troisième opus de Minier, qui s'améliore au fil de ses histoires. On le sent plus à l'aise, plus machiavélique aussi, pour nous concocter des trucs bien méchants.
Et moi je dis : Bravo et Encore !

Challenge pavés 2015-16. 702 pages

Mon 3eme Minier...toujours aussi fan ....même si
Je reste sur ma faim concernant ce harcèlement entre Christine et Mila et inversement
Les pistes se brouillent un peu vers la fin
Mais pour me scotcher encore une fois un rebondissement inattendu 10 pages avant la fin !!!!
J'adore.........le truc qui te fait sourire et dire " ah ben m*rde" .............
Une autre chose aussi m'a interpellé ....la condition des femmes et leurs rôles dans la conquête spatiale........je suis d'un coup dubitative .....
Sur ce , je cours , je vole acheter le 4eme Bernard Minier ..je ne peux point attendre pour connaître la suite des aventures du commandant Servaz.... de Marianne et Hirtmann ..............choueeeeeeeeeeeeeeettttttttttttte

Christine, animatrice radio, se retrouve subitement la proie d'un ennemi invisible. Harcelée dans la sphère professionnelle et personnelle, de jour en jour l'étau se resserre…
Christine sollicite de l'aide, mais peut-elle vraiment se fier à ceux qu'elle considérait comme inoffensifs, voire amis ? Christine réalise qu'elle va devoir combattre seule…

Parallèlement à cette inexorable descente aux enfers, nous retrouvons le commandant Martin Servaz, personnage récurrent des romans de Bernard Minier, en maison de repos pour « policiers usagés ».
Seulement, « flic un jour, flic toujours » : il n'en faut pas beaucoup à Servaz pour se remettre en selle, du moins de manière officieuse…

Pimenté de fausses pistes, de rebondissements et de scènes sous haute tension, N'éteins pas la lumière est un thriller efficace, un « page turner » (hum…n'est-ce pas ?) dont je recommande la lecture aux amateurs du genre .

De Minier j'ai également lu (et chroniqué) glacé, le cercle, Soeurs et La chasse.
À ce jour N'éteins pas la lumière est mon opus préféré.

Il m'est toujours difficile de laisser une critique pour un roman de Bernard Minier sans trop en dire.
J'aime tellement sa plume, sa façon qu'il a de nous happer, cette envie de vouloir tourner les pages encore et encore, de nous donner tant de suspens par des histoires parallèles qui se rejoignent toujours à un moment ou un autre.
Nous surveillons ce moment avec impatience, le dénouement magistral de Minier !
Et tant de « mais non, ce n'est pas possible » !!! Tant d'émotions... Vous l'aurez compris, j'adore Bernard Minier...

Ici nous retrouvons bien sûr le Commandant Servaz, qui n'est plus tellement Commandant mais un homme quelconque comme nous, en arrêt maladie dans une maison de repos avec d'autres policiers dépressifs, qui essaye tant bien que mal de se ressaisir et sortir de sa grande dépression, de sa solitude... Il reçoit du courrier anonymement et c'est ce qui va le réveiller tout doucement, l'envie d'enquêter étant plus fort...

En parallèle et une large partie du livre, nous suivons donc Christine, le personnage principal, chroniqueuse d'une émission radio, qui se retrouve harcelée, totalement manipulée par une ombre très intelligente, et devient paranoïaque à se demander si elle n'est pas folle tellement certains « épisodes » sont grotesques !
Elle gère comme elle peut ce passage de sa vie, en se demandant si justement celle-ci ne va pas s'arrêter soudainement d'une façon ou d'une autre.
Nous sommes tellement « avec elle », nous ressentons totalement sa détresse, son désarroi, son impuissance, que c'est dur de vivre tout ça avec elle... que de passages difficiles... nous laissant ahuris, troublés.
Que ferions nous à sa place ? Je n'aurais pas son courage, c'est certain, et je finirais sûrement comme Célia Jablonka...

En revanche, je m'attendais à revoir Julian Hirtmann, jusqu'au bout j'ai attendu, en vain !
Sûrement au prochain tome.

J'ai vraiment adoré ce 3ème de la série - comme les deux autres d'ailleurs, vivement d'ouvrir les premières pages du suivant !

Un très bon thriller, haletant de bout en bout, une intrigue au sujet original,une plume fluide qui se lit d'une traite, qui s'écoute comme une oeuvre musicale alternant les temps forts et les temps faibles, les notes fantômes- ces silences qu'on entend, tout est réuni pour faire un très bon polar.
avis aux amateurs du genre plus un petit cocorico

N'éteins pas la lumière, troisième livre de Bernard Minier où l'on retrouve Martin Servaz, affaibli par les derniers événements. Il sera beaucoup moins présent que dans Glacé et le Cercle puisqu'on va beaucoup suivre Christine dont la vie va voler en éclats. Tout commence par une lettre annonçant un suicide, s'en suit des actes plus ou moins importants qui vont finir par avoir une lourde incidence dans sa vie professionnelle et sa vie de couple. de nombreux autres aspects sont abordés comme l'astronomie, la dépression, la solitude,…
Je n'avais jamais lu de thriller sur le harcèlement d'une victime, alors ce fut une bonne première découverte avec la plume de Bernard Minier.