N'éteins pas la lumière

Toujours les aventures de Servaz mais ici il est presque réduit au second plan, le personnage principal étant celui d'une femme harcelée, ça donne un vrai bon thriller psychologique bien retors, alors que dans les autres romans de Minier on était dans le polar ici c'est vraiment plus pyschologique et ça fonctionne. Pendant plus des 3/4 c'est vraiment prenant et on y croit, le plan machiavélique est bien ficelé, c'est glauque et ça va loin, mais car il y a un mais pour moi il y a une vraie facilité quand Servaz comprend enfin ce qu'il se passe, j'y crois pas trop , alors oui le mec est intelligent et comprend tout mieux que les autres mais là ça fait un peu trop détail à la con. Et puis la fin est du coup un peu téléphonée avec une fausse mort qui est tout sauf surprenante, bon ça donne un coté vengeance sympa quand même. Au final ça m'embête car la résolution de l'enquête sur un détail de merde auquel je crois moyen et c'est con car tout le reste fonctionne.

Changement de registre pour ce troisième opus des enquêtes de Servaz. le commandant soigne sa dépression dans un institut, ce qui ne l'empêche pas de mener l'enquête en catimini.
L'intrigue et solide et bien ficelée mais que c'est long! le roman aurait gagné en intensité s'il avait été amputé de 200 pages. J'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes mais celui-ci est pour moi un ou deux tons en-dessous. Accident de parcours ou début de la fin? Je le saurai après avoir lu "Nuit", le volume suivant.

Je pense que c'est une oeuvre parfaite si vous souhaitez découvrir la plume de ces écrivaines. En effet, malgré des récits courts chacune se démarque en nous plongeant dans un décor différents (marché de noël, réunion d'anciens élèves dans un chalet ..) avec des protagonistes aux personnalités bien distinctes (infirmière qui zappe sur tinder comme sur une télécommande, illustratrice qui enchaîne les gaffes..).

Personnellement, j'ai eu une petite préférence pour les histoires de Eve Borelli et Angéla Morelli, je suis d'ailleurs ravi d'avoir un roman de cette première dans ma pal qui n'attend plus que moi.

J'ai été un peu décontenancée parce que j'ai trouvé des incohérences, et un Martin Servaz très en dessous par rapport à d'habitude (peut être est ce fait exprès après ce qu'il a vécu.
Pourquoi lorsque les policiers vont chez Mila , ils nl'emmènent pas au poste pour l'interroger ?
Christine qui réapparait , et qui se révèle machiavélique (on peut comprendre que l'expérience dans la chambre d'hôtel l'ait traumatisée mais bon...) et lorsqu'elle réapparait personne ne se pose des questions? surtout Martin en découvrant les deux ADN dans le trou?
De plus par rapport à d'habitude , j'avais deviné que c'était une femme qui était derrière tout ça , dès le début Servaz se met en tête que c'est Léo et ne cherche pas ailleurs....
Bref un peu déçu

Je me rappelais assez bien le premier roman introduisant Martin Servaz, moins le deuxième mais ce n'est pas un problème pour apprécier ce thriller qui reprend ce personnage et qui, tout en poursuivant son existence, présente une trame principale totalement indépendante.

On y suit Christine, une animatrice radio à la vie assez classique, qui reçoit le soir de Noël un courrier pour le moins décontenançant. La voilà précipitée dans une spirale infernale, harcelée, suivie, espionnée, attaquée... de plus en plus isolée, elle perd tous ses repères et commence à douter à sa santé mentale.

J'ai eu peur avec Christine, ce qu'elle traverse est absolument terrifiant. Prise au piège d'un jeu macabre décidé par une personne inconnue, son sentiment d'impuissance et son glissement vers la folie font mal au coeur. Mais j'ai aussi été agacée par elle, je n'ai pas toujours compris ses réactions qui m'ont parfois paru complètement à côté de la plaque.

Dans ce roman, le thème du harcèlement est bien exploité, que ce soit de côté de l'auteur et du côté de la victime, avec leurs différentes réactions possibles. J'ai bien aimé être surprise jusqu'au bout alors que j'avais eu l'impression d'avoir tout compris quelques pages avant. Les personnages sont bien campés, solides dans leurs descriptions qui laissent aussi entrevoir les fêlures. Il y a surtout un foisonnement de milieux et de situations, pourtant tous bien traités et crédibles : l'univers de la radio, la dépression chez les policiers, le monde aérospatial, la musique et l'opéra…

J'ai tout de même trouvé que c'était lent à démarrer et que tout était un peu trop long. Mais c'est en même temps ce qui permet à l'histoire de tenir la route, au suspense de monter et à la tension de se faire de plus en plus prenante. C'est un roman efficace, qui se lit facilement et à toute vitesse, et où l'envie de savoir est bien présente.

Encore un très bon thriller pour moi !

Christine, animatrice radio, voit sa vie basculer..
elle est harcelée, traquée sur son lieu de travail et chez elle. Une angoisse s'installe, des questionnements..mais qui peut lui en vouloir à ce point ?! Elle commence à soupçonner tout le monde...ces collègues, son futur mari...

En parallèle, Servaz est en maison de repos et essaie de remonter la pente..il va être mis sur la piste d'un suicide d'une jeune femme qui remonte à quelques années..Mais qui lui envoie ses indices ?
Une occasion peut être pour qu'il se remette en selle !

Manipulations, vengeances, secrets..

Je me suis attachée au personnage de Christine, tellement ce qu'elle subit est atroce ! Elle s'accroche et tente de découvrir la vérité !

Au début, je ne comprenais pas trop où voulait nous mener l'auteur...mais les pièces du puzzle s'assemblent petit à petit, le dénouement je n'ai rien vu venir et je me suis fait balader du début à la fin!

L'ambiance angoissante du roman m'a beaucoup plu, même si j'ai souffert avec cette pauvre Christine...du suspense et des rebondissements à souhait !

Un ou deux passages où j'ai tiqué en me disant "c'est un peu gros" mais j'étais tellement embarqué par le rythme du roman que cela ne m'a pas derangé dans ma Lecture.

Toujours Fan de cet auteur et de Servaz!🥰

Vous l'avez lu?
Quel est votre préféré de l'auteur ?

Ici l'auteur va nous plonger dans l'effroyable de la manipulation psychologique. Celle qui va jusqu'à l'anéantissement. Celle qui est savamment orchestrée pour déstabiliser, pour discréditer et isoler de tous.

Mais attention, un manipulateur pourrait bien en cacher un autre ...

Bernard Minier va en profiter aussi pour nous emmener dans les étoiles de diverses manières, et rythmer son récit sur des airs d'opéra.
Il paraît qu'un opéra se termine toujours avec la mort d'une femme. L'auteur va-t-il adhérer à cette thèse ?

Si on démarre la lecture en douceur (avec quelques petites longueurs aussi) la seconde partie du roman est beaucoup plus rythmée et addictive.
On va suivre une descente aux enfers effrayante de l'un des personnages, et une remontée des profondeurs de la dépression de notre Servaz adoré.

Une lecture qui devient captivante et m'a mise quelque peu sur les nerfs jusqu'au dénouement final assez spectaculaire.

Voilà un pavé de 700 pages que j'ai lu assez rapidement tant il est addictif.

L'héroïne, c'est Christine. Tout va bien pour elle jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre, une lettre anonyme qui annonce un suicide. L'animatrice à la radio à Toulouse fait ce qu'elle peut pour trouver l'auteur de la missive, mais malheureusement elle ne peut pas grand-chose et abandonne la lettre à son triste sort.

Le lendemain, elle va à la police où elle sera mal reçue. On l'accusera même d'avoir elle-même écrit cette lettre !

A partir de là, c'est la descente aux enfers. Rien ne va plus pour Christine. Son fiancé désire faire une pause dans leurs relations. Il fréquente de plus en plus une jeune et jolie fille. Son patron lui conseille de prendre quelques jours de congé car elle semble "péter les plombs" !

Christine ne sait à qui demander de l'aide. Elle va faire confiance à deux personnes seulement : un SDF qui s'installe au pied de l'immeuble où elle habite (on le retrouvera mort) et son ancien fiancé, astronaute célèbre. Mais sa confiance est-elle bien placée?

Minier emmène ses lecteurs dans la conquête de l'espace avec des détails intéressants qui ajoutent une touche scientifique au récit.

A côté de tout ça, on trouve un personnage récurrent, parait-il, dans ses romans : Martin Servaz, un flic dépressif qui se trouve dans une maison de repos. Il suivra une enquête qui le mènera jusqu'à Christine. Enfin un allié pour elle !

C'est le genre de roman qui prend la tête et j'adore ça.

Tout n'est pas très crédible dans ce polar, mais nous sommes dans une fiction, n'est-ce pas?
Lien : http://phildes.canalblog.com..

Ce troisième roman de la série Servaz a du mal à décoller. Un gros pavé dont il faut lire au moins 200 pages pour en voir l'intérêt. L'histoire commence mollement avec notre Servaz en maison de repos pour flics mal en point. En parallèle on découvre Christine victime de harcèlement, manipulation et autres joyeusetés du genre. Les deux finiront par se rejoindre, forcément. le milieu du roman est bien plus captivant mais la fin m'a laissée perplexe et pas emballée. Trop ne rime pas forcément avec brio et c'est dommage. Je lirai quand même le tome suivant parce Servaz reste attachant.

J'ai encore beaucoup aimé me plonger dans cette enquête même si je ne devrais pas lire ce genre de livre le soir, avant de dormir 😂. Quelques passages sanglants ou des chapitres psychologiquements rudes et me voilà avec de jolis cauchemars 😅. Mais au final j'ai beaucoup aimé cette histoire, et j'aime toujours ce fil rouge et cette écriture addictive... Hâte de découvrir (et d'avoir peut être aussi plus de Hirtman dans) le tome suivant !