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3,91

sur 3147 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens juste de terminer "Une Putain d'Histoire " , et rien à dire Mr Minier il a l'art de me captiver dans tous les livres que j'ai lus de lui .


Quand à ce roman-là waouh j'ai tout retrouvé de lui , style , écriture , ce truc qu'à Mr Minier de nous piéger jusqu'à la fin, on s'attend à avoir trouvé le coupable et la vérité alors qu'en faite on se plante complètement.


Pour son titre, du livre " Une Putain d'Histoire sa correspond tout à fait à l'histoire, je trouve que sa donne à ce roman un côté tellement captivant que le résultat et là on a du mal à le lâcher .


Ça serait trop facile, je pense à mon sens que je décrive l'histoire sa n'a pas de sens vaux mieux que le lecteur se laisse captiver par le résumer et se dit, j'ai envie de lire ce roman parce que ça m'intrigue se résumer .


Moi je dis bravo parce que se livre c'est vraiment " Une Putain d'Histoire " et Mr Bernard Minier et vraiment un super auteur .

Bonne lecture sa en vaut vraiment le coup de lire ce roman . ^^
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excellent livre et première bonne surprise de cette année, je me suis régalé et je dois avouer que je ne m'attendais pas au final qui est très bien maîtrisé par l'auteur. un livre facile à lire, j'ai beaucoup aimé l'ambiance à la "alan wake" pour ceux qui connaissent, un paysage froid sur une île avec ses forêts, ses ferrys, ses habitants et ses ports. petit-bémol dans le dernier chapitre pour cet engouement à employer une forme grammaticale du style "j'ai eu fais" qui n'est pas française, est juste une invention voire une "évolution" en quelque sorte de notre langue ; bien trop employée ces derniers temps par bien des personnes et généralement par celles ayant le moins de culture, voulant ainsi passer pour des philosophes mais passant au final pour plus bêtes encore..
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Une perle rare ce roman! Je n'avais encore pas lu cet auteur et je commence par son dernier thriller...
Et bien je suis restée "scotchée"!!!
UNE BOMBE A RETARDEMENT!!!
dévoré en 3 jours!! Je ne pouvais plus le lâcher!
IMPRESSIONNANT!
un des meilleurs thirillers que ,j'ai lu à ce jour. Chapeau Bernard! ton roman entre dans mon best of! number One!
Tout y est réuni : action, suspens, sentiments, belle écriture...
Amis lecteurs lisez ce thriller incontournable!!! Vous ne le regretterez pas!
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On pourrais resumer par "tel est pris qui croyais prendre",autant pour le lecteur que les protagonistes du roman.525 pages de pur plaisir, intrigue, personnages haut en couleur, lieu,ambiance jusqu au final qui nous met a genoux. Encore une fois,Bernard Minier nous gâte avec un roman sublime, magistral, cinq etoiles largement mérité.
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Quand on est lecteur, on a tendance à toujours élever notre niveau d'exigence et il est sûrement difficile quand on est écrivain de contenter ce constant niveau ascensionnel d'exigence. Certains ratent et déçoivent puis se refont, ou pas, alors notre niveau d'exigence baisse. L'une de mes craintes quand je referme un roman après l'avoir avidement dévoré est ne plus trouver de quoi satisfaire mon gargantuesque appétit. Bernard Minier m'avait déjà donné de quoi bien me satisfaire et j'ai eu peur, je l'avoue, en tournant les premières pages d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE, de me sentir de nouveau comme avec M.Chattam et d'être déçue, de devoir revoir à la baisse ce niveau d'exigence qu'est le mien. Pourtant Bernard Minier réussit et me tient. Je suis tombée dans ses mots comme un junkie dans la poudre. Il me nourri et m'abreuve de pages, de suspens et d'énigmes et je n'arrive pas à m'en lasser. Pourquoi le voudrais-je ?



Minier laisse, cette fois, son personnage fétiche de côté et nous emmène dans une toute nouvelle aventure, de l'autre côté de la terre, au large de Seattle. UNE PUTAIN D'HISTOIRE, n'a rien à voir avec le thriller policier dont on avait l'habitude avec Minier. Cette fois, le roman se découpe en chapitre, tantôt raconté par un narrateur omniscient, tantôt par le personnage principal Henry, 16 ans. Après le meurtre de sa petite-amie, l'attention de tous les habitants de l'île se tourne vers lui et dépasse les rivages de l'archipel d'îles sur lequel ils vivent. Un homme politique de grande envergure, en place de devenir gouverneur, et son homme de main, pas toujours très net, vont soudainement s'intéresser à lui. Pourquoi ?



Si la perspective d'une narration à la première personne du singulier, d'autant plus par un adolescent de 16 ans, m'avait laissé au début assez réfractaire, j'ai rapidement changé d'avis au bout d'une vingtaine de pages. Henry, le personnage principal, autour duquel toute l'attention gravite est un adolescent somme toute banal. Ses amis aussi. Ses deux mamans également. Les caïds du coin ne faisant pas exception. Et c'est là que réside l'une des clefs de la réussite de Minier : ses personnages. On rencontre rarement des personnages aussi bien construits et on rencontre encore plus rarement un roman dans lequel TOUS les personnages sont aussi finement travaillés. Rien n'est laissé au hasard, pas même la ressemblance de l'un deux à Philip Seymour Hoffman (merci monsieur Minier pour ses références culturelles dont vous ponctuez vos romans, et merci d'autant plus à la discrète référence à Seaworld).



Il serait très compliqué de faire un synopsis complet d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE tant elle est tordue cette histoire justement. le style de Minier n'a rien à envier à celui de ses confrères français ou même américains ou suédois. Si le roman commence tranquillement, ce n'est que le calme avant la tempête. le suspense monte doucement à mesure que l'on tourne les pages. Cela faisait des années qu'un roman ne m'avait pas tenu en éveil durant cinq heures d'affilés : bonjour nuit noire. Cela faisait aussi un bon bout de temps que l'un d'eux ne m'avait pas empêcher d'éteindre la lumière après l'avoir terminé. En tournant les cent dernières pages, je ne m'était pas aperçu de l'état dans lequel m'avait mis ce roman. Comme au cinéma devant une scène angoissante à la musique stridente, mes doigts s'enfonçaient dans la couverture et froissaient les bas de pages en les tournant, mes yeux n'arrivaient pas à se focaliser sur une ligne tant ils étaient pressés de passer à la suivante et mon cerveau envisageait, plus que rapidement, de nouveaux dénouements possible à chaque détail anodin que l'on pouvait rencontrer. Je vous mets au défi de vous arrêter, passés les 300 pages.


Cependant, l'intérêt d'UNE PUTAIN D'HISTOIRE ne tient pas qu'à son suspens, à son style fluide et à ses personnages finement travaillés mais aussi et surtout à son dénouement. Aucunes de mes hypothèses ne se révéla justes. Certaines s'approchaient quelque peu de la vérité mais je ne m'étais jamais douté d'un tel final. Il existe un mot, un seul mot dans notre dictionnaire qui parvient à résumé cette histoire : Machiavélique.


Et puisqu'il faut donc le noter à présent, alors allons-y : une intrigue prenante et parfaitement maîtrisée, un style technique et fluide qui nous arrache doucement à la réalité, un suspens ascensionnel qui nous transforme en êtres assoiffés de réponse et des personnages complexes et surtout vrais, travaillés à l'épi près...Comment ne pas avoir de scrupules à ne pas donner un 20 ?



Suspense : 5/5

Scénario : 5/5

Personnages : 5/5

Style : 4,75/5



UNE PUTAIN D'HISTOIRE, Bernard Minier: 19,75/20


Plume de crime-
Lien : http://plumedecrime.blogspot..
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He toi ! Oui, toi là-bas ! Approche, n'aies pas peur...
J'ai entendu dire que tu aimais les bons thrillers. Ceux qui te bousculent, ceux qui te prennent un bout de ta vie et qui te font oublier le reste. Ceux qui te foutent des claques et qui te laissent un goût d'ailleurs dans le crâne après te l'avoir retourné.
J'ai cru comprendre que tu avais du mal à te faire au monde adulte et que tu regrettais ta période adolescente. Tu sais, celle qui te faisais vérifier chaque matin dans le miroir les signes tant attendus d'un quelconque vieillissement... Aujourd'hui, tu regrettes cette impatience n'est-ce-pas ? Tu aimerais revenir en arrière et savourer un peu plus cette jeunesse qui te file à travers les doigts comme du sable fin...
Je sais que tu régresses parfois en lisant quelques dystopies adolescentes, que tu te passes en douce des films te rappelant cette période bénie et que tu écoutes encore la musique qui te faisait tripper. N'aies pas honte, les meilleures chose que nous traînons à travers les années sont ces résidus de notre enfance : cette fougue et cette candeur qui font défaut à certains.
Je sais ce que tu ressens et j'ai un cadeau pour toi : Une putain de bonne histoire !
Je vois tes yeux briller et pour cause. Ça fait longtemps qu'un bon bouquin mettant en scène des ados n'est pas tombé entre tes mains avides, toi qui te délectais des romans de Stephen King, champion toutes catégories. Tu es sceptique ? Pour ta gouverne, l'auteur lui rend un putain d'hommage, jusqu'à poser son intrigue sur une île imaginaire du pacifique américain. de quoi te dépayser, te sortir de ta grisaille quotidienne.
Tu commences à être intéressé(e), je le vois dans ton regard. Tu n'as jamais lu cet auteur et tu as peur de ne pas commencer par son premier roman ? Ne t'inquiètes pas, c'est un one shot, tu ne seras pas perdu(e). Pour couronner le tout, l'auteur s'est surpassé. C'est son meilleur roman, à la fois empli de nostalgie et sombre comme le temps.
Tu préfères vérifier par toi-même non ? Ne te prive pas, tu passerais à côté d'un putain de bon roman ! Quoi, tu pars déjà ? Écoute ce morceau d'abord.... ferme les yeux et souviens-toi...
Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Il y a quelques thrillers qui m'ont marqué au fer rouge, celui-ci en fait partie, c'est indéniable. C'est certainement le roman le plus abouti de cet auteur.

Henry Dean Walker, 16 ans, a une putain d'histoire à nous raconter, comme il le dit si bien, comme il le dit également à la personne qui est assise en face de lui. Il précise tout de même qu'il ne nous blâmera pas si on ne le croyait pas...

Il va nous la narrer, cette histoire, comme si c'était nous, finalement, qui étions assis en face de lui. Je dois admettre que ce jeune homme - manié par l'auteur - nous la raconte d'une putain de manière, son histoire. C'est fluide, captivant, l'encre se déverse et coule en ne rencontrant aucune aspérité. On tourne les pages sans même y réfléchir, comme si des rafales de vent nous aidaient à effectuer cette tâche. Et des rafales, il va sérieusement y en avoir.

Dès les premières pages, nous remarquons, comme pour les précédents romans de Bernard Minier, que la nature, l'atmosphère et les paysages vont jouer un rôle important. le décor va devenir un personnage à part entière, et pas des moindres.

Nous sommes dans l'Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, à la frontière canadienne. La mer, la houle, le froid, la brume et la pluie seront des éléments omniprésents. La partie va être sombre, continuellement, à la limite de saper le moral, le soleil ne semblant pas être l'astre le plus représentatif dans cette région. L'ambiance de ce huis-clos est mise en place, bien en place, verrouillée et approuvée par l'auteur.

Bernard Minier a laissé tomber l'Hexagone le temps d'un roman pour nous emmener aux Etats-Unis. Après la lecture de ce thriller, qui ne présente aucun temps mort, oui je dis bien aucun temps mort - 525 pages! - je comprends mieux le choix de l'auteur: c'est bien là-bas que cela devait se passer.

Le jeune Henry vit sur une île, - Glass Island -, depuis l'âge de 9 ans, au nord de Seattle. Glass Island est une île difficile d'accès, principalement composée de forêts, assez vallonnée, qui plonge dans un grand calme lorsque les derniers touristes prennent le ferry pour retourner sur le continent.

Ce jeune homme vit avec ses deux mamans adoptives, l'une étant sourde-muette, les deux étant très protectrices. A ce stade, nous commençons à percevoir un sérieux noeud dans la vie d'Henry. L'auteur y va gentiment, petit à petit, mais on devine clairement l'angoisse et la paranoïa qui tournent autour de l'ado, comme des vautours affamés, sans pour autant qu'il en soit conscient.

Nous rencontrons aussi Charly, le meilleur ami d'Henry, un peu obsédé sur les bords, clairement puceau, peu sûr de lui avec les filles, mais un sacré fidèle compagnon.

Il n'y a pas que Charly qui gravite autour d'Henry, nous découvrons aussi d'autres ados, filles et garçons natifs de l'île, qui ont décidé de l'accepter dans leur "royaume", créant un puissant pacte d'amitié. Et oui, lorsqu'on est adolescents et qu'on vit sur une petite île dans le nord, sous une pluie diluvienne quasi constante avec le tonnerre comme bruit de fond, on se serre les coudes et on veille les uns sur les autres.

Le rythme est d'abord stable, une tension toujours active; on écoute encore Henry qui nous explique avoir eu une violente dispute avec sa copine sur le ferry.

Puis le rythme augmente, à l'image des battements de coeur du jeune homme. Cette fois nous avons enfin la preuve que ça ne tourne pas rond sur cette île. Une jeune fille sera retrouvée sur une plage, morte, sauvagement assassinée. Henry, par diverses circonstances, va être, malgré lui, un suspect potentiel. La jeune fille assassinée est sa petite-amie.

Bernard Minier sème le doute à chaque page tournée. Les personnages, taillés à la serpe, n'y sont pas pour rien. L'ambiance joue un grand rôle dans tout cela, une atmosphère qui dérange dans cette île pas trop accueillante, dans cet univers clos. L'auteur fait couler beaucoup d'encre, mais aussi énormément d'eau. Il faut dire qu'au bout d'un moment cela a tendance à avoir une influence sur nous. J'imagine alors ce que cela peut être pour les personnages qui subissent cette colère météorologique quasi quotidiennement. La pluie et la pénombre comme toile de fond permanente, ça doit peser la moindre.

Pas mal d'éléments viennent se greffer autour d'Henry. Nous n'en savons jamais assez pour nous faire notre propre scénario, mais suffisamment pour en comprendre l'enjeu. Quoique... C'est du moins ce que nous pensons durant la lecture. le personnage d'Henry est trouble: un ado qui aime le contact, être avec ses amis, intelligent, mais un ado tout de même très contrasté. Quelques points laissés par l'auteur, en rapport avec l'environnement et les goûts de ce jeune homme, nous permettent de nous faire une petite opinion. Pas grand-chose mais, en ce qui me concerne, j'ai réussi à cerner le personnage petit à petit. (Sans pour autant en être sûr, évidemment).

L'auteur s'est donné de la peine pour construire une ambiance calculée à la virgule près, mais aussi pour ses personnages. Chaque protagoniste est fouillé, détaillé, surtout au niveau du ressenti. Pas facile à réaliser et, pourtant, cet état de fait est une belle réussite. Je pense ici à ces ados qui gravitent autour d'Henry. L'adolescence est un point important dans ce roman.

Au fil des pages, l'auteur nous donne toujours un peu plus d'éléments, au compte-gouttes, pour nous permettre d'avancer, sans pour autant vraiment nous guider concrètement. Il nous oblige tout au plus à nous poser davantage de questions, mais nous permet aussi de faire quelques liens. Néanmoins, ceux-ci ne sont pas si évidents à réaliser car la vérité se trouve dans le passé qui, vous verrez, est relativement complexe.

Nous comprenons que quelque chose de "gros" se passe, ou plutôt s'est passé un jour. Les personnages impliqués semblent vouloir verrouiller un événement par tous les moyens. Ou est-ce autre chose?

Concernant Henry, son combat consistera à tenter de se disculper. Les réseaux sociaux créeront rapidement un raz-de-marée - normal avec cette météo! -; condamné avant d'être jugé, cela devient un sport national. Maudit Facebook. Nous sommes en pleine réalité à ce niveau-là.

Dans le cadre de cette intrigue, l'auteur met en place un autre aspect qui est très tendance actuellement. La surveillance par l'informatique, la surveillance pour tout savoir sur tout, sur tout le monde, pour être très proche de monsieur et madame "tout le monde", mais aussi proche de personnages publics, histoire d'être dans la confidence intime, très intime, et ainsi faire chanter la planète entière qui devient à la merci du détenteur de ces informations! Tout le monde a ses petits secrets, certains avouables, d'autres non, mais tous puissamment gênants. Pas vous? Mais si...

Dans ce roman, Bernard Minier va utiliser ce thème bien actuel, sous plusieurs formes, et il le fera plutôt bien. Ce qui va être intéressant à notre niveau, c'est que nous n'allons pas vraiment laisser notre confiance traîner dans les recoins de cette île, respectivement de cette histoire. de toute manière, des recoins qui nous permettraient de nous cacher et souffler un peu, il n'y en a plus depuis longtemps. L'auteur supprime tous les couverts: dites bonjour à Big Brother! Et souriez, c'est plus poli, vous êtes certainement surveillés...

Bref, ce que nous allons apprendre, c'est qu'un père cherche son fils depuis des années, par tous les moyens, c'est le moins que je puisse dire.

Et puis il y a le dénouement. Que dire? Je crois que je ne dirai rien, à part peut-être le fait que tout est remis en question, histoire de bien nous déstabiliser. Moralement, c'est d'une violence inouïe. Psychiquement, c'est également d'une violence indescriptible.

Bonne lecture. Et méfiez-vous: si vous avez des petits secrets que vous voulez continuer à garder pour vous, soyez discrets. Mais je crois bien que ce n'est tout simplement pas possible...
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Bernard Minier est un auteur dont j'apprécie les romans et que je suis (encore) avec assiduité.

Pour cette nouvelle histoire, il nous emmène au Nord de Seattle, dans un chapelet d'îles. Inutile de vous dire qu'il pleut tout le temps (cela m'a replongé dans l'ambiance de la série « The Killing »). J'ai aimé l'ambiance mouillée et sombre du récit.

En revanche, j'ai moins goûté les descriptions de la nature. Mais on ne se refait pas.

Et puis il y a l'intrigue, qui bouscule nos neurones : qui est le coupable du meurtre de la jeune fille ? Où est passée sa mère ? Et qui est vraiment le narrateur, Henry ?

Un thriller que j'ai lu avec passion, même si j'avais toujours en tête l'identité du coupable, sans percevoir les motifs de son crime. Mais il est vrai que depuis que Mme Agatha Christie nous a fait le coup, on reste toujours un peu sur ses gardes.

Nous avons à faire dans ces pages à un double thriller qui nous concerne tous : il y a l'intrigue principale, et il y a la surveillance gouvernementale exercée à compte personnel. de quoi faire réfléchir.

L'image que je retiendrai :

Celle du ferry transportant les personnages d'une île à l'autre tout au long du récit.
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
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Un titre très bien choisi (tout comme la couverture) et qui fait mouche pour ce quatrième roman de Bernard Minier. Il nous transporte dans l'état de Washington aux USA, alors que les précédents opus nous dépaysaient nettement moins avec comme décors le sud-ouest français.
Ça serait très dommage de passer à côté de cette putain d'histoire où l'auteur nous mène en kayak de mer et en ferry, pour ne pas dire en bateau.
Alors que dire de plus sans spolier … l'arroseur arrosé, bien mal acquis ne profite jamais (encore que …), tel est pris qui croyait prendre … et une descente « aux enfers » pour le jeune héro, Henry. Palpitant tout au long de ses 441 pages (version numérique) avec, pour moi, un seul bémol, le côté club des cinq déjà rencontré dans « le cercle » qui me rappelle aussi le premier Chattam « le cinquième règne ». Cela ne nuit aucunement au plaisir que le lecteur prend à découvrir cet univers froid, brumeux et humide.
A lire absolument quand les beaux jours se font attendre …
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Il suffira d'une île, un matin.

Je le dis tout de go : ceux qui rechigneraient à se plonger dans ce roman sous prétexte de ne pas y retrouver les personnages récurrents de l'auteur, risquent fort de passer à coté d'un des meilleurs thrillers de ces dernières années.

Exit le Commandant Servaz, donc. Place à une histoire originale se déroulant aux États-Unis. Si Bernard Minier revendique une vraie volonté de rendre hommage au thriller américain dans sa postface, j'irai plus loin en affirmant qu'il ne fait pas que timidement se mesurer aux auteurs d'outre-Atlantique. Ce roman est une telle réussite qu'il rend terne toute concurrence, d'où qu'elle vienne.

Ce roman est une mine emplie de pépites, de la première ligne jusqu'à qu'on le termine. Car, mine de rien, Minier réussit ici un tour de force. 520 pages sans temps mort, avec une histoire en béton armé qui va vous mener en bateau. Ambiance, rythme, écriture, tout est là, bien en place.

Une promenade nautique et humide autour et à l'intérieur d'une île qui, très vite, fait office de huis clos, générant une tension qui a de quoi vous rendre asthmatique. Une histoire si géniale et si travaillée, qu'à chaque moment où vous croirez accoster vous serez rejeté au large.

J'ai une admiration sans faille pour les auteurs qui arrivent à faire tenir une intrigue aussi sinueuse sans qu'elle ne prenne l'eau. L'auteur a réalisé un boulot immense pour que le scénario tienne la route, qu'il réserve surprise sur surprise, tout en arrivant à maintenir une fluidité parfaite de l'intrigue. du grand art, à tel point que j'en attrape mal au crâne à imaginer le plan que Bernard Minier a dû construire. Une complexité à s'arracher les derniers cheveux présents sur la tête.

Mais quel bonheur pour le lecteur, quel pied (marin) de perdre ainsi pied tout au long de ce récit qui pourtant retombera sur ses pattes de manière magistrale. Avec 50 dernières pages absolument : étourdissantes, ahurissantes, démentes, époustouflantes, renversantes, bluffantes (je m'arrête ou je continue encore et encore ?).

Et pour couronner le tout, Une putain d'histoire n'est pas qu'une intrigue jubilatoire. L'histoire développe des thématiques fortes, ancrées dans l'actualité ou l'émotion ; entre nouvelles technologies ou passage à l'âge adulte. Un récit à la fois très actuel et complètement universel.

Allez, pour chercher la petite bête et essayer de trouver j'ai trouvé un seul défaut à ce livre : la couverture, du genre « histoire pour ados », qui me semble hors de propos. A noter, par contre, la 4ème de couverture qui a le très bon goût de ne strictement rien dévoiler de l'intrigue.

Dites, vous là-bas au loin, dans les Amériques ! Arrêtez de chercher par chez vous la nouvelle perle du thriller, et traduisez mot à mot cet éblouissant roman (même si je vous connais et que vous n'oserez pas traduire le titre stricto sensu ;-)). En ce qui nous concerne, on a de quoi être sacrément fiers de notre Frenchy.

Une putain d'histoire ? Il n'y a pas à barguigner (ceux qui liront le livre comprendront l'utilisation de ce mot) : oui, un putain de bon bouquin !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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