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4,4

sur 1597 notes
Waouh!
Je ne vais pas résumer ce livre que la plupart connaît déjà.
J'ai du voir le film moi même quand j'avais autour de 10 ans et me souviens d'une scarlett o'harra brune avec des boucles et une belle robe à crinoline ... et C'est à peu près tout. Ce qui m'a permis d'entrer réellement dans ce livre avec toute la fraîcheur d'une histoire inconnu. Et Je me suis réellement plongé dedans. Il fut vite impossible de m'en défaire et alors que je l'ai fini il y a 2 jours, j'en reste encore toute tourneboulée.
Ainsi nous somme plongé au coeur de la haute société feminine sudiste au temps de la guerre de sécession avec ses codes, son honneur. J'ai été parfois un peu dérangé par cet esclavagisme heureux et bienveillant tel qu'il nous est décrit (pauvre européenne du XXIème siècle que je suis).
J'ai été parfois agacée par le comportement de scarlett même si on doit avouer qu'elle se montre aussi très touchante.
Et que dire de monsieur Butler qui malgré son éternel sarcasme à réussi à gagner mon coeur..... Je me suis bien souvent plus identifié à lui qu'à scarlett.
( et on a souvent envie d'en prendre un pour taper sur l'autre) .
Une épopée qui ne finit pas comme j'aurai aimé mais qui nous laisse toutefois une note d'espoir ce qui a suffit à mon contentement.
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Gros gros coup de coeur pour ce roman, que j'ai – heureusement – lu bien avant d'avoir vu le film (film qui, s'il mérite d'être vu n'arrive encore une fois pas à la cheville du livre).

Au travers des yeux (verts) de Scarlett O'Hara, Margaret Mitchell nous plonge dans l'univers de la guerre de Sécession. Mais contrairement à l'habitude, nous vivons le conflit du côté des Confédérés, les habitants du Sud. Les Yankees sont décrits comme des soldats sans coeurs, alors que l'esclavage est presque présenté comme une gentille affaire de famille. Si d'un point de vue déontologique ce contexte peut déstabiliser, d'un point de vue plus philosophique il permet de réfléchir au côté manichéen dont on présente les guerres en général. Les "méchants" sont-ils forcément tous sans scrupules, les "gentils" sont-ils tous de valeureux héros droits et intègres ? Combien d'atrocités ont eu et auront encore lieu sous couvert de beaux principes, quels que soient le lieu ou l'époque. Et combien d'honnêtes familles perdent tout à cause d'idéaux qui ne sont pas les leurs…

Mais trêve de digressions, je ne suis pas là pour faire un essai philosophico-historique mais bien pour vous présenter un roman, que dis-je, une oeuvre ! Scarlett O'Hara est une belle jeune fille prétentieuse et insouciante, qui fait tourner la tête de tous les hommes qui l'entourent… sauf de celui qu'elle voudrait ! L'entrée en guerre de la Géorgie va bouleverser sa vie, la jeune fille-à-papa va devenir le pilier de sa famille dans un pays dévasté.

Souvent présenté comme une grande histoire d'amour, je trouve que cette vision est trop réductrice. Certes l'histoire entre la belle et son bad-boy est la trame de fond, mais le coeur du roman c'est Scarlett, son caractère ambigu, son assurance de façade et son amour pour sa terre natale … Qui n'a pas senti des frissons courir le long de sa colonne vertébrale lorsque, agenouillée dans la terre rouge de Tara, elle déclame sa fameuse tirade « As God is my witness, I'll never be hungry again ! » (« que Dieu m'en soit témoin, je n'aurais plus jamais faim ! »). Malgré tous ses défauts je me suis toujours sentie incroyablement proche de Scarlett, j'ai pleuré, ri et espéré avec elle tout au long du livre, et même si je n'aurais certainement pas fait les mêmes choix qu'elle, sa volonté farouche de parvenir à ses fins me laisse admirative

Pour les anglophones je conseille la lecture en VO, qui n'est pas insurmontable (j'ai réussi sans soucis), et franchement Fiddle-dee-dee ça a quand même plus de classe que Taratata !
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Taratata !
Voici ce que j'avais écrit rapidement à mon inscription sur Babelio, sur cet ouvrage placé en tête sur mon île déserte : « C'est mon livre de référence (catégorie saga romanesque), celui que j'ai lu lorsque j'avais -12-13ans, celui qui m'a laissé un souvenir impérissable ... J'étais Scarlett, le temps de ma lecture, désespérément amoureuse de Rhett...
Évidemment à emporter sur une ile déserte, pour le livre en lui-même (il fait largement plus de 1000 pages !!) et pour l'histoire éminemment romanesque !!
taratata !! »
Autant dire que j'appréhendais de relire ce roman mais je ne regrette pas de m'être laissée embarquer dans l'aventure d'une lecture commune (proposée par Gwen21) et bien m'en a pris !
Le roman commence en 1861, juste au moment de l'annonce de la Sécession des quatre Etats du Sud, il s'achèvera 8 ans plus tard, dans une Georgie profondément changée.
Le contexte historique, du point de vue des Confédérés, est particulièrement bien rendu et il contribue largement à la dramaturgie qui s'installe : les hommes qui partent à la guerre, la vie qui s'organise à Atlanta, les premiers morts, les blessés qui commencent à affluer, les batailles qui se succèdent, les vies gâchées, la défaite qui se profile… Que de scènes inoubliables : la scène d'ouverture qui inscrit le décor, la soirée de charité à Atlanta, les milliers de blessés qui agonisent sur les quais de la gare d'Atlanta, la fuite à travers la ville en flammes, la promesse que Scarlett se fait à elle-même dans la boue rouge des champs de Tara (« Dieu m'en est témoin, Dieu m'en est témoin, les Yankees ne me vaincront jamais. Je tiendrai bon, et quand ce sera fini, je n'aurai plus jamais faim. Non, ni aucun des miens. Si je dois voler ou tuer – Dieu m'en est témoin, je n'aurai plus jamais faim »), des moments de grâce, des instants où tout aurait pu basculer, des occasions perdues…
Lorsque la guerre est terminée, les confédérés ont tout perdu. Malheur aux vaincus, le Sud est exsangue, les Yankees occupent notamment la Georgie trainant dans leur sillage les Carpetbaggers, ces nouveaux-riches, et les Scalawags, ces sudistes qui ont fait allégeance aux nordistes. C'est l'époque de la Reconstruction dont les conditions imposées par le Nord sont tout simplement insupportables pour le Sud. le paradis perdu des sudistes a laissé la place à une sorte d'enfer peuplé de Yankees sans foi ni loi qui font payer très chèrement aux vaincus les années de guerre, tant sur le plan économique que politique. Cet environnement, très complexe et passionnant, est très présent dans le roman et je dois reconnaître qu'il m'avait échappé à ma première lecture…
Et les personnages ? Scarlett que l'on découvre dans les tous premiers mots du roman « Scarlett O'Hara n'était pas belle, mais les hommes en avaient rarement conscience une fois sous son charme (…) », jeune fille gâtée, capricieuse, futile, sûre de ses charmes, entourée d'une foule de soupirants énamourés… et terriblement malheureuse en apprenant que Ashley dont elle est amoureuse va en épouser une autre. La guerre va changer Scarlett, profondément, mais c'est surtout l'après-guerre qui la fera passer à l'âge adulte. On voit Scarlett « grandir » (il ne faut pas oublier qu'elle n'a que 16 ans lorsque le roman commence !), changer, s'affirmer… C'est une femme qui malgré des épreuves inimaginables parvient toujours à se relever, plus forte encore. C'est un personnage résolument féministe à contre courant de son éducation et terriblement moderne qui n'hésite pas à braver les interdits. Autour de Scarlett gravitent des personnages qui prennent une épaisseur et une importance au fil des pages. Melanie, que Scarlett déteste puisqu'elle est la femme d'Ashley, et plus encore, dont elle méprise l'apparente faiblesse : Melanie va se révéler, et forcer notre admiration (j'ai une tendresse infinie pour elle). Et puis il y a Rhett Butler, qui a, pour l'éternité, les traits de Clark Gable (je ne peux pas l'imaginer autrement, et la description de Margaret Mitchell colle tellement bien !), Rhett, « persona non grata » dans la bonne société sudiste mais forceur de blocus dont on ne saurait se passer pour apporter à ces dames, outre des produits de première nécessité, les babioles futiles dont elles raffolent. Rhett est un rebelle, il n'a que faire du « qu'en dira-t-on », il se moque que sa réputation soit ruinée, Rhett est celui qui a percé à jour Scarlett et qui sait qui elle est vraiment, et va lui révéler sa vraie personnalité. (tous deux sont si semblables finalement). Là aussi, le mauvais garçon infréquentable se change en un homme sinon respectable, de plus en plus respecté par la « bonne société » d'Atlanta.
Mais il ne faut pas oublier qu'au-delà d'une peinture historique très intéressante (la condition féminine des années 1860 dans le sud est très bien décrite et plusieurs scènes ne peuvent que nous faire à la fois sourire et hurler) Autant en Emporte le Vent est une magnifique histoire d'amour, des amours impossibles et incandescents…
Il y a tant à dire…
Au final, un roman magnifique, dense, qui peut être lu (et relu) à plusieurs niveaux : tous sont passionnants.
A emporter sur une île déserte (bien que mon édition de 1938 n'y résisterait sans doute pas…).
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Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues. Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des Etats sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C'est aussi un roman d'amour dont les héros, Scarlett O'Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires. Une grosse brique, mais que j'adore !
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Ca y est, enfin terminé. Mais ne vous méprenez pas sur le sens de mes mots. J'ai adoré cette lecture, mais Autant en emporte le vent, c'est quand même un sacré pavé ! J'ai déjà vu le film un grand nombre de fois. Je l'adore. Et j'ai adoré lire le livre qui en a été l'origine. Finalement, malgré quelques détails, ce film est une excellente adaptation.

L'histoire est tout simplement géniale. Nous suivons Scarlett, 1- ans au début de l'histoire, qui évolue dans la Géorgie frappée par la guerre de Sécession. Nous découvrons une Scarlett absolument délicieuse, et manipulatrice, qui s'endurcit avec la guerre jusqu'à devenir assez impitoyable. Si au début, Scarlett m'a paru sympathique, j'avoue qu'au bout d'un moment, elle tape sur les nerfs. Mais comment ne pas l'aimer ? On a vu toute son histoire, on comprend comment elle en arrive là.

Margaret Mitchell a une plume qui coule, qui se lit finalement assez facilement. Elle nous offre là une histoire très longue, mais qui ne s'essouffle pas. Je n'émettrai qu'un seul regret : la fin. Je trouve, (et j'avais le même avis sur le film), que ça se termine en queue de poisson. On reste sur sa fin, on sait qu'il va se passer quelque chose ensuite, mais on ne sait pas quoi. On se pose des questions mais on n'a pas les réponses. C'est dommage. Je sais qu'il y a une suite, écrite pas un autre auteur, mais reconnue par les héritiers de Margaret Mitchell. Je pense que j'essayerai de la lire, mais dans un sens, qui sait si c'est vraiment ce que Margaret Mitchell avait prévu pour ses personnages ?

Bon, pour résumer, rien à dire de plus, si ce n'est que c'est un classique, on ne peut pas passer à côté !
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Ben oui, et même que je l'ai lu plusieurs fois.

Rhett a été mon prince charmant et cynique, Mélanie m'a agacée, Ashley, je lui aurais bien botté les fesses, et Scarlett, ah Scarlett !

J'ai été au bal avec elle, j'ai flirté, j'ai souffert avec elle pour être la plus belle, j'ai traversé la ville dans les flammes, j'ai été égoïste, sans coeur, j'ai lutté, et bien sûr Rhett m'est revenu ...
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Comment oublier le couple mythique Vivien Leigh et Clark Gable qui a incarné cet étrange amour à l'écran. Mes souvenirs de ce film culte ce sont surtout les magnifiques robes et les décors somptueux. Bon, je ne suis pas trop fleur bleue alors ce qui m'a surtout attiré sur ce livre c'est plus la fresque historique et la reconstitution de la guerre de sécession.
Bon... Une fois que l'on a mis de côté l'impossible ménage à trois de Scarlett, Ashley et Reth, il nous reste des portraits féminins inoubliables. Scarlett, l'infatigable séductrice, qui se pâme pour le magnifique Ashley et qui se raille du séduisant Reth. Scarlett l'indomptable, l'impétueuse, l'imprévisible mais tellement humaine dans l'adversité. Melly, la discrète, l'effacée qui adore Scarlett alors que celle ci ne cesse de la railler. Et pourtant, Melly qui n'hésite pas à monter au créneau pour sauvée son amie du déshonneur, qui n'hésite pas affronter les nordistes pour sauver son fils. Et puis, il y a Mama, l'infatigable nourrice noire qui a élevée Scarlett et qui la suit comme son ombre. Et les hommes, et bien, ce sont des hommes. Ashley le doux réveur et Reth le fonceur qui se battent avec des armes inégales pour prendre le coeur de Scarlett.
Et puis il y a la toile de fond : la guerre de sécession, l'abolition de l'esclavage, la renaissance d'un pays en ruine qui a été divisé en deux. Une magnifique fresque historique qui défile sous nos yeux de lecteurs.
Magnifique et addictive, une très bonne lecture et une redécouverte d'un classique.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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Nous sommes en Géorgie, dans le sud des États-Unis peu avant la guerre de Sécession et c'est dans un roman-fleuve que débute une étrange saga. Étrange dans le sens où ce n'est pas une histoire de lutte ou de combat armé qui est relatée ici. On apprendra d'ailleurs que Scarlett, le personnage emblématique qui donne vie à toute cette fiction, est complètement indifférente à ce qui se passe au front.
C'est donc principalement l'histoire d'un parcours de femme que l'on peut qualifier de hors du commun qui prend toute sa lumière ici. Cette femme c'est donc Scarlett, personne obstinément indépendante et volontaire. D'entrée nous savons avoir affaire à une femme de poigne qui n'a qu'une envie : se faire aimer. Craignant sa mère, elle fait tout pour paraître une femme de la bonne société, pleine de bonnes manières. Mais elle semble avoir hérité de nombreux traits de son père, homme irlandais assez rustre et bourru. Scarlett est une femme qui n'a confiance en personne si ce n'est en elle-même, elle rêve de liberté, de s'émanciper de ses attributions d'épouse (alors que l'époque veut qu'il faille être meilleure compagne et meilleure mère plutôt que tout autre rôle).

Scarlett est en ce sens un être à part : elle vit pour elle égoïstement et pour le plaisir de se savoir objet de convoitise et d'admiration. Ses deux soeurs Suellen et Carreen, bien que plus jeunes semblent avoir davantage de raison et d'adaptabilité aux bonnes moeurs. Elles cherchent à prendre mari et à fonder une maison. Pour Scarlett la priorité est de se réaliser professionnellement, notamment en gagnant son propre argent. Mais l'histoire prend naissance avant la guerre, alors que les jeunes gens du comté enchaînent les pique-niques et autres réjouissances mondaines. Mais c'est véritablement la terrible guerre qui brise l'insouciance du petit cercle amical pour qui le destin aurait été d'évoluer entre loisirs et responsabilités familières. Les hommes partent et s'engagent tandis que les femmes restent à l'arrière pour s'occuper des maisons, des plantations, des esclaves…

Dans ce portrait d'une Amérique tourmentée avec des conflits qui agitent nord et sud on prend partie pour les pauvres propriétaires terriens, dépossédés de leurs terres et de leurs biens. C'est la force de caractère de Scarlett, toujours debout malgré les épreuves, ne craignant ni Yankees ni rumeurs, qui nous la fait prendre en affection. Quels que soient tous les reproches que nous pourrions adresser à Scarlett, son pouvoir d'exécution est notable car unique chez une femme de son rang. Notre héroïne est néanmoins cupide, vénale et entêtée… il est toutefois indéniable que c'est elle qui mène le roman, elle qui déploie force et témérité pour protéger la terre de ses pères, Tara dont les fondations menacent d'être mis à sac.

Aurais-je oublié de vous parler de Rhett Butler ? Car lorsqu'on évoque Scarlett, le nom de Rhett n'est jamais loin. Homme à l'arrogance accoutumée dans le voisinage, pris en grippe par ses camarades qui le jugent lâche (il sera l'un des derniers à s'engager), Rhett est avant tout un personnage constant et passionné. Devant la froideur et le mépris de Scarlett, nous nous félicitons de trouver un Rhett cinglant et grossier, n'épargnant aucune épreuve à notre malheureuse héroïne. Je persiste à croire que notre homme est un être loyal, celui sur qui l'on pourrait uniquement dire que les apparences s'avèrent trompeuses.

Que le couple ami et fardeau (Ashley et Melanie) parait insipide face à deux grands caractères, deux forces de la nature ! le contraste m'a paru d'autant plus saisissant qu'Ashley et Melanie, constamment sous la protection de Scarlett, cultivent un air ahuri et une sorte de découragement face au destin qui nous les rend agaçants et pleins de mollesse. On en vient à préférer la rudesse du couple phare à l'aspect gentiment guimauve de ce couple lisse et sans histoire.
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Pfiou, ça fait un beau morceau pour parler de ce livre qui me collait à la peau depuis près d'un mois sans que je puisse m'en débarrasser par les mots. Car lorsqu'on achève la saga on est juste éreinté, las comme si nous venions nous aussi de vivre une période de turpitude historique et/ou sentimentale. La porte de sortie, la délivrance pour moi ça a été de laisser ce livre arriver à maturation dans mon esprit, de le digérer. Je pense que j'aurais été moins indulgente envers Scarlett si j'avais tenté de juger son parcours avant aujourd'hui.

Bien plus que le contexte historique qui m'a garanti de grandes scènes que je me figurais à merveille : l'émergence du racisme, les luttes de pouvoir… j'ai apprécié d'assister à ce spectacle d'un conflit loin du front mais si près des coeurs. En prenant cette illustration de cas isolé et voué à première vue à l'échec, on est pris à partie, encore plus surpris de constater les répercussions de la guerre, encore mieux sensibilisé aux ravages de la bêtise humaine.

Qu'il a été bon de voir Scarlett trouver mille et un subterfuges pour protéger les héritages de sa famille. Voilà un personnage de femme forte qui m'a inspiré car on sent qu'un seul être a eu une prise sur de nombreux destins. Même si elle ne se conforme pas aux règles, même si elle prend plaisir à provoquer ses détracteurs, Scarlett a tellement de cordes à son arc qu'elle ne peut être que pardonnée pour toute son audace et sa fraicheur.

Un livre que je lâche comme une bouée à la mer, un livre à laisser flotter en surface, voilà ce qu'est ce roman-fleuve : un déferlement d'émotions, une succession d'éléments perturbateurs et un dénouement à couper le souffle (qui je le comprends a fait couler beaucoup d'encre). Que celui-ci qui ose à présent me dire qu'il ne lira pas ce « roman pour bonnes femmes » se lève et témoigne !
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J'ai passé quelques heures sur plusieurs nuits pour lire cette saga. J'étais littéralement happée par cette histoire qui se passe dans l'Amérique du milieu du XIXème siècle. le film est très beau aussi. Mais vraiment, le livre est inégalable ! On a envie de donner une bonne punition à Scarlett, et en même temps on voudrait lui ressembler. On tombe amoureuse tour à tour de Reth, d'Ashley. On admire Mélanie...Bref, aucun personnage ne peut laisser indifférent. Un siècle après, ce roman est toujours un très grand succès.
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Je devais avoir environ 13 ans (et c'était il y a longtemps !) quand j'ai entendu parler pour la première fois de cet ouvrage.
Depuis j'ai lu le roman et j'ai vu le film un nombre incalculable de fois.
Est-ce le caractère si fort, si entier de Scarlett qui m'a séduit ? Est-ce la romance avec Rhett ? Est-ce l'histoire de la guerre de Sécession qui a divisé un pays en deux et qui a causé tant de victimes ? Ou encore l'espoir de l'abolition de l'esclavage dans cette partie du monde ?
Un tout peut-être, et surtout le fait de croire que tout peut toujours recommencer.
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