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4,4

sur 1597 notes
COUP DE COEUR pour cette oeuvre dont je ne me souvenais plus du tout de l'adaptation cinématographique. J'ai lu l'intégrale sans vouloir le lâcher entre les tomes complètement obnubilée par ce qui allait arriver et pour ne pas oublier toute l'atmosphère et les caractères des personnages. Ca sert d'avoir la mémoire courte.

Je pensais m'attaquer essentiellement à une belle histoire d'amour entre Rhett et Scarlett et je me suis partiellement trompée. C'est beaucoup plus que cela c'est une fresque du Sud de sa haute société avant, pendant et après la guerre de sécession. C'est tout une atmosphère, un système, une organisation et une manière de penser du sud qui sont exploités. 

C'est un livre sur la guerre, sur la lutte de Scarlett pour nourrir les siens et garder le domaine de ses parents.

C'est ensuite, la reconstruction du Sud qui n'a plus la main d'oeuvre malléable et fouettable, c'est la rancune du sud envers le Nord, celle  envers les Yankees, celle des esclaves envers les blancs et celle des blancs envers les noirs affranchis avec les actions du Ku Klux Klan.

L'auteur peint minutieusement le décor, l'ambiance, le caractère et les pensées de chaque personnages. En temps de guerre ou de paix, les commérages vont bon train mais Scarlett et Rhett ne s'en soucient pas. Ces deux rebelles se rencontrent se quittent et se retrouvent malgré toutes les épreuves.

C'est bien sur un récit sur une femme entêtée et fière très en avance sur son temps et que le courage amène, malgré son égoïsme apparent, à soutenir le poids de plusieurs personnes dont elle estime avoir la charge. 

C'est plus qu'une histoire d'amour entre Rhett et Scarlett, ce sont des âmes soeurs, des confidents dans ce monde où ces deux rebelles sont mal vus. C'est une amitié sincère dans laquelle les deux personnages n'ont rien à cacher de leur personnalité. 

La dernière scène m'a remuée et troublée. J'ai très envie de lire la suite imaginée dans le clan Rhett Butler par Donald McCaig. L'avez-vous lu?

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Un classique à lire et à voir...
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Ce livre, paru en 1936, a été l'un des plus grands succès éditoriaux dans le monde. De plus, il a été encore valorisé par un film à grand spectacle, très réussi, que j'ai vu aussi. Le roman, qui pourrait au début évoquer l'esprit de "Orgueil et préjugés", prend vite une plus grande ampleur, notamment grâce à la personnalité exceptionnelle de l'héroïne Scarlett et aussi aux rumeurs de la guerre qui s'annonce. Mais je ne veux pas résumer ici toute l'intrigue, que tout le monde - ou presque - connait.
De mon point de vue, "Autant en emporte le vent" est un modèle de roman populaire qui, malgré sa longueur, est susceptible de captiver tous les publics. On y trouve des personnages bien campés, voire inoubliables (notamment Scarlett), beaucoup de sentiments et de la passion, une fine description d'un milieu (l'aristocratie sudiste) qui a disparu, des aventures palpitantes, ainsi qu'un contexte historique terrible (celui de la Guerre de Sécession) qui semble bien rendu: ça se laisse lire sans aucune difficulté et, après avoir refermé le livre, l'esprit du lecteur reste hanté par cette puissante évocation.
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Enfin lu ce pavé de 1 400 pages !

Première observation : la traduction de 1938 n'est pas à la hauteur. Comment, pour ne citer qu'un seul exemple, « After all, tomorrow is another day », la célébrissime phrase qui conclut le roman, a-t-elle pu devenir « En somme, à un jour près… » ?!?
Deuxième observation : Margaret Mitchell descend d'une lignée de planteurs et d'officiers confédérés et sa nostalgie pour le Vieux Sud (qui n'était pas non plus dénué de tout charme malgré ses abus et sa rigidité) se fait sentir presque à toutes les pages. Il en résulte qu'elle a tendance à édulcorer l'esclavage, à dresser des portraits stéréotypés (et donc assez plats) des personnages noirs et à faire preuve d'une certaine complaisance envers la première émanation du Ku Klux Klan (actif plus ou moins pendant la période terrible dite de la « Reconstruction »). À noter toutefois que cette nostalgie et cette complaisance ne l'empêchent nullement de se montrer à plusieurs reprises très critique envers les Confédérés ou le KKK.
Troisième observation : certains personnages tiennent parfois des propos racistes. D'aucuns, surtout aux États-Unis, disent aujourd'hui que cela suffit à faire d'Autant en emporte le vent un roman raciste à bannir des bibliothèques et des écoles. Je ne suis pas d'accord sur ce point : comment Margaret Mitchell aurait-elle pu écrire un livre dont l'action se situe dans la Géorgie des décennies 1860-1870 sur fond de Guerre de Sécession sans qu'un seul Blanc ne tienne à un moment donné un propos raciste ?! Son roman aurait-il été crédible si les paroles ou les pensées qu'elle prête à certains de ses personnages avaient toutes été frappées au coin d'un politiquement correct qui n'existait pas à l'époque où se situe l'action (ni même à l'époque de la rédaction du roman) ? Si Margaret Mitchell est coupable de sympathie envers le Vieux Sud des planteurs et d'un indéniable paternalisme envers les Noirs, je ne la crois en revanche, à moins de lire son roman sans le remettre dans son contexte, absolument pas coupable d'avoir écrit un roman qui serait intrinsèquement raciste. Cette accusation me semble procéder d'un mal contemporain : l'hygiénisme culturel et intellectuel.

Cela étant posé, je ne sais vraiment pas quoi penser de ce roman. Je l'ai lu sans déplaisir mais, n'ayant pas réussi à m'identifier ou, tout au moins, à me sentir proche d'aucun des personnages, je ne suis pas certain de l'avoir aimé. Je lui reconnais cependant des qualités littéraires indéniables (il faudrait être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas les reconnaître) : le souffle romanesque qui traverse et anime de bout en bout Autant en emporte le vent est tout bonnement exceptionnel ; d'autre part, le fait d'avoir réussi à écrire une aussi longue épopée autour d'un personnage détestable et, surtout, d'avoir réussi à transformer ce très détestable personnage en une héroïne aussi extraordinaire (sans s'embourber une seule fois dans un poisseux sentimentalisme) tient également de la prouesse peu commune. Aucun siècle ne produit probablement plus qu'une toute petite poignée de romans d'une telle trempe.

Bref, si vous ne l'avez pas déjà lu, lisez-le pour vous faire votre propre idée.
Et ne laissons jamais des bien-pensants, quel que soit le bord politique auquel ils appartiennent, nous dirent quoi lire et ne pas lire.
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J'ai découvert le film il y a bien longtemps lorsque j'étais adolescente et j'avais adoré l'univers de ce film et surtout son héroïne Scarlett O'Hara, superficielle parfois, têtue et obstinée, mais par-dessus tout indépendante et déterminée. Je m'étais identifiée à elle, surnommant ma meilleure amie (justement prénommée Mélanie) Melly !
25 ans plus tard, je me plonge enfin dans le roman et j'y retrouve le même plaisir : une héroïne fascinante mais également cette atmosphère de fin de monde lors de cette guerre de Sécession qui déchire le pays, les coeurs et les familles.
Scarlett peut apparaître insupportable à certains moments mais on ne peut qu'éprouver de l'empathie pour cette femme qui se voit obligée de s'adapter aux circonstances nouvelles du conflit puis de la Reconstruction.
Margaret Mitchell décrit bien la société du sud des Etats Unis, les classes sociales bien marquées entre blancs (familles propriétaires riches et travailleurs pauvres) et la difficile accession à la liberté des noirs, eux aussi divisés : les travailleurs des champs considérés comme moins que rien et méprisés, face aux autres, travaillant au contact des maîtres et plus acceptés.
Une histoire familiale captivante … Je file revoir le film !
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Lu en 1963, une année mémorable de mon adolescence, en raison d'un drame familial. Ce roman m'a accompagnée dans l'épreuve.
Plus que l'histoire, ce sont les événements personnels qui s'y rattachent que je garde en mémoire. A relire.
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Livres lus, tome après tome, durant mon adolescence alors que je n'étais qu'une collégienne dévoreuse d'histoires en tout genre. Ces temps-ci, je tâche de me souvenir de tous les ouvrages lus à cette époque. Plutôt cocasse, non ? Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Des réminiscences comme le parfum de fleurs désormais fanées sur un rebord de fenêtre sur fond sépia. La guerre de sécession en contexte comme sonne le tocsin, le romanesque, des amourettes, de l'indécision, trop de superficialité et de l'entêtement de la part de l'héroïne souvent tête à claques avant une certaine prise de conscience allant de pair avec l'émergence d'une maturité s'installant à petit feu, dévoilant finalement une femme forte et obstinée. Bien que toujours très bancale. Chassez le naturel, il revient au galop ! Puis, je me souviens que cela tirait parfois en longueur inutilement, du racisme ambiant et d'un tas d'autres petits détails qui feront que je ne relirai jamais cette série qui, aujourd'hui, m'exaspérerait au plus haut point !
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J'avais très envie de lire ce livre - et ce depuis longtemps. Mais je me décourageais facilement avant même d'en apercevoir la couverture. Puis Caro a lancé une LC et je me suis dit que c'était justement le déclic dont jamais besoin ! J'ai commencé en novembre (d'après Goodreads le 03/11/14) et j'ai terminé le 08/01/15. Ce fut donc une lecture sur deux mois ! du jamais vu pour moi.

On suit une fresque incroyablement vivante et vibrante qui commence dans le Sud, avant la guerre de Sécession et qui s'étale après cette guerre si éprouvante.
Nous suivons Scarlett, belle du Sud aussi belle qu'égoïste et déterminée.
Tout d'abord, l'auteur s'étend longuement en descriptions. Des personnages, quitte à consacrer un nombres conséquent de pages à un personnage relativement secondaire à l'échelle du roman, des moeurs, des paysages...Mais curieusement, aucune lassitude ! En effet, ces descriptions nous plongent admirablement bien dans le récit et on ne peut s'en détacher.
Nous découvrons la jeune fille qu'est Scarlett, gâtée et capricieuse. Difficile de l'apprécier au départ, et pourtant on ne peut que la préférer à ses consoeurs pour le moins insipides (surtout à travers les yeux de Scarlett).
Puis vient le voyage à Atlanta, ou Scarlett découvre la ville, la guerre, qui révélera le caractère de la jeune femme.
A ce moment, on ne pourra que l'admirer pour son courage et sa détermination. Certes ses défauts viennent tempérer l'image de sainte qu'elle pourrait arborer, mais cela ne fait que la rendre plus vivante.
Puis vient les pertes, la fin de la guerre et la reconstruction. Dans un monde différent de "l'avant guerre" et qui pourtant se raccroche à ses traditions, on voit à quel point Scarlett se sent peu à peu en décalage. Si sa personnalité lui a permit de survivre à une époque difficile, elle pourrait l'empêcher de vivre une paix, troublée certes, mais tout de même.
Puis la fin de l'histoire, où le monde de Scarlett s'effondre, au sens métaphorique du terme. Ce moment où l'on a enfin la confirmation de nos soupçons vis à vis de Rhett, ce moment où il partage certains des défauts enfantins de la jeune femme. Ce moment où la vie de Scarlett ne sera plus jamais la même.

La première moitié du roman est incroyable, elle accroche le lecteur sans peine et on se laisse emmener à cette époque dans un Sud où l'esclavage est la norme. La deuxième partie met lentement en place la disgrâce de Scarlett, dont les qualités se fanent et dont les défauts se durcissent. Cette partie m'a moins plu. On est moins dans le voyage, plus dans la psychologie, et les personnages ne sont plus aussi attachants qu'à leurs débuts.
Néanmoins malgré une fin que j'aurai aimé plus flamboyante, plus dramatique - à l'image du reste du roman - je dois dire que ce fut une superbe lecture.
C'est en effet une histoire à connaître, des personnages à avoir dans sa culture, un morceau de littérature incontournable.

Bref, merci Caro pour m'avoir enfin poussée à lire ce livre !
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Lectures de ma jeunesse où êtes vous?
Rhett Butler et Scarlett O'Hara, voilà un couple qui m'a fait rêver, entre mots et images, puisque l'adaptation cinématographique d' Autant en emporte le vent, best-seller et premier roman (prix Pulitzer)de Margaret Mitchell, eut à travers l'interprêtation de la passion forte et destructrice de Clarck Gable et Vivien Leigh un succés époustouflant.
Fin du XIX° siècle.Défaite des Confédérés (Etats du Sud des élites blanches des riches planteurs) contre les Unionistes (Etats de l'Ouest et du Nord contre l'esclavage) dans une guerre civile (dite de Sécession) impitoyable.
"Jamais plus je ne serai pauvre" se promet la belle Sudiste Scarlett égoïste,sans scrupules, rusée,courageuse,passionnée,coléreuse,arriviste, prête à tout pour sauver de la ruine "Tara" la plantation de son père qu'elle admire.
Elevée dans l'opulence dans une famille aimante, par une gentille nounou noire "Mummy", amoureuse d'un gentil rêveur Ashley,Scarlett aurait pu vivre une vie sans histoires, le drame va se nouer lors de la perte du pouvoir des Sudistes dont elle fait partie. Autant en emporte le vent (dont le tître est tiré d'un poème d'Ernest Dowson) n'aurait pas eu le succés escompté sans le génie de Margaret Mitchell opposant au caractère fort de Scarlett un homme de sa trempe Rhett Butler qu'elle méprise pour ses origines mais dont la fortune faite aux dépens de la guerre l'intéresse au plus haut point.
"Elle les avait perdus tous les deux" annonce le livre dés le début, en retrouvera-t-elle au moins un?
"Je penserai à celà demain" se persuadera-t-elle sans doute selon sa devise....Suspense!
Passion,désir et déchirements sur fond historique de lutte contre l'esclavagisme, de rivalité puis récession économique,de siège d'Atlanta, le vent de l'indestructible Scarlett a soufflé dans le sens du rêve mythique de l'américain battant malgré tout.
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Roman formidable qu'on lit plusieurs fois dans une vie (à différents moments), Autant en emporte le vent est une histoire mythique, merveilleusement portée à l'écran également. Ce récit de longue haleine (autour de 1500 pages) présente les événements se déroulant au 19e siècle, en Géorgie, dans une riche société américaine du Sud. On y campe le personnage de Scarlett O'Hara, une jeune fille au charme si envoûtant que le lecteur s'y laisse prendre rapidement, malgré son caractère parfois exécrable et ses valeurs superficielles. Sa vie faite de piques-niques, d'amusement, de bals et de flirts insipides, n'est contrariée que par le mariage d'amour de sa cousine avec le seul homme qui n'est pas à ses pieds à elle et dont Scarlett se croit amoureuse. Ensuite, la guerre éclate entre Sudistes et Nordistes et. petit à petit, les amours vont passer au second plan. La Guerre de Sécession est racontée avec détails qui subjuguent le lecteur, cette guerre épouvantable qui déchira un pays, avec des conséquences irrémédiables pour la vie de milliers de Sudistes qui ont vu leur vie et leurs valeurs s'effondrer totalement. C'est aussi, surtout, à travers cela une magnifique histoire d'amour poignante entre deux individus que tout semble opposer mais que le sens de la survie, la détermination et le peu de scrupules vont inévitablement rapprocher malgré eux.
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