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Lorsqu'on se plonge pour la première fois dans la lecture d'Autant en emporte le vent (Gone With the Wind dans sa version originale), on tombe forcément sous le charme d'un style, et d'une époque lointaine qui nous tient en haleine jusqu'au bout.Une saga à ne plus présenter, de par son extrême popularité à travers le temps, et qui ne s'est jamais démentie jusqu'au jour d'aujourd'hui, Autant en emporte le vent est un livre mythique, c'est certain. L'unique roman de Margaret Mitchell, qui s'est vue récompensée pour l'occasion du prestigieux prix Pulitzer en 1930, est un incontournable de la littérature américaine. Dans ce premier volet, tout commence en 1861, au coeur de la Géorgie, sur fond de guerre de Sécession par la suite. Nous retrouvons d'abord Scarlett, jeune fille de seize ans d'une rare beauté et au caractère bien trempé .Ainsi la trame est lancée, laissez vous guider pour le reste. Tara la plantation de coton, les fiers confédérés contre les abolitionnistes Yankees, les intrigues familiales, le regard du bel Ashley Wilkes, les hommes de la cavalerie, l'adorable Mélanie Hamilton, l'impétueuse Mama ,les réceptions mondaines, les jumeaux Tarleton ,les questions politiques , les esclaves noirs , le sympathique voisinage, la tragédie de la guerre ,le siège d'Atlanta, l'insupportable Rhett ,les robes à crinoline…tout mais absolument tout est à découvrir. Mais, outre les bals dansants, les capelines à plumes et les flirts, Autant en emporte le vent est une oeuvre sérieuse, un témoignage poignant, une précieuse fresque historique qui nous dessine peu à peu l'anéantissement d'un monde perdu, le régime d'une nation ayant été confrontée à des dilemmes moraux universels. Ainsi, l'auteur nous fait revivre tout un pan de l'Histoire des Etats Unis, de la haute société Sudiste, avec des aventures riches en rebondissements, gorgées de souvenirs et de sujets atemporels. Les descriptions, quoique longues parfois (chose que je ne déteste aucunement), confèrent au récit une incroyable impression de réel, où l'on se sent naturellement impliqués dans la vie des héros, de même que le rythme de la narration est finement maitrisé. Une écriture très prenante, des personnages attachants à souhait. Autant en emporte le vent c'est bien sûr et surtout un amour éternel entre la capricieuse Scarlett O'hara et le cynique Rhett Butler, des amants aussi profonds qu'inoubliables, loin des idylles sirupeuses, saupoudrées à l'eau de rose, aux allures de déjà-vu, qui ne durent que l'espace d'un intérêt fugace et d'un dénouement attendu. Autant en emporte le vent c'est l'histoire du vieux Sud, une histoire d'amour, mais aussi l'histoire d'une femme et de toute une civilisation…emportée par le vent. Un pur enchantement en somme, un chef d'oeuvre magistral que je conseille vivement aux amateurs de grandes histoires, dans tous les sens du terme*. *Un pavé de 1500 pages certes, mais un classique quand même!


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Challenge ABC, 2016-2017
25/26

Je dois dire que j'ai été très surprise en lisant ce 1er tome. Je veux dire, très agréablement surprise. Je m'attendais à lire une romance en 3 tomes. Il n'en ai rien. Alors évidemment, il y a de l'amour, de la jalousie, de la convoitise.
Mais ce sont surtout les personnages qui m'ont surprise. Je pensais avoir entre les mains des frêles, pâles et frivoles jeunes filles. Oui. Mais aussi une Scarlette O'Hara qui était tout ça, mais qui face aux nécessités de la vie, de la guerre, doit abandonner toute cette bonne éducation. Elle devient indépendante, forte et courageuse ; et aussi froide et sans coeur, un peu, aussi. Mais bon, vu ce que pleurent et s'évanouissent les autres femmes, ça compense (en même temps, les corsets trop serrés, hein...)
Mitchell dépeint une civilisation florissante, sûre de son immortalité, faite de bals, mariages et de conventions, règles très strictes, surtout pour les femmes. Mais tout cela s'effondre. Certains, comme Scarlett s'adaptent, se mettent au travail, quand d'autres se voilent la face et voudraient vivre comme avant. C'est le tableau d'un changement brutal, mais inéluctable.
La traduction est peut-être un peu datée, néanmoins cela se lit très bien.
Incontestablement, une bonne lecture.
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Pourquoi si peu d’étoiles pour un titre planétaire. N’en parlons pas du film qui l’est davantage.
Pour être honnête, j’ai dû m’accrocher à la lecture. Une écriture assez désuète mais qui se justifie par la date de publication. Par contre, ce qui l’est moins, l’éditeur a laissé de nombreuses coquilles.
Margaret Mitchell a le souci du détail tant au niveau de l’héroïne que de l’histoire relatant la guerre de Sécession. Bien des fois, j’ai eu envie de gifler Scarlett car elle est vaniteuse et gâtée.
Au début, il se ne passe pas grand-chose, ce qui m’était pénible. Ensuite, l’apparition de Rhett Butler qui entre en scène, va changer la donne. En effet, celui-ci peut être considéré comme l’alter ego de Scarlett. Ce sont d’abord leurs interactions, qui suscitent l’intérêt à l’intrigue. Puis, la tension monte, celle-ci va de crescendo en crescendo. L’auteure a dépeint la guerre de Sécession avec une telle précision, qu’on ressent à la fin tous les tourments de Scarlett et de son entourage.Après, les 100 dernières pages m’ont tenu en haleine…Je n’ai pas su résister au deuxième volume.
Probablement, le fait d’avoir vu le film (inoubliable) avant de lire le roman, de longues descriptions, un démarrage assez lent (roman I retrace tout de même la jeunesse de Scarlett), une fatigue accumulée des dernières semaines écoulées, sont les raisons qui m’ont déprécié ce livre.
Par contre, le tome 2 tiendra plus ses promesses car la trame est enfin lancée.
Et puis, je me suis laissée attendrir par ce couple, par cette Scarlett qui commence à mûrir.
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Tout arrive, il y a deux mois j'ai lu "Autant en emporte le vent" .

Ce que j'en retire, c'est que c'est un roman qui a une telle verve romanesque, un tel pouvoir de séduction qu'il m'a fait aimer une histoire d'amour (!?), raciste (!?) et ségrégationniste (!?).

Je n'en suis toujours pas revenue!
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Je dois dire que ce livre est en fait une relecture, j'avais déjà lu les 3 tomes il y a quelques années et vu que je suis une adoratrice de ce livre et du film quand je l'ai vu au book club je n'ai pas pu faire autrement que de le relire.

Je dois dire que c'était un véritable plaisir, et notamment en faisant une relecture, j'ai pu voir ce que j'avais manqué lors de la première lecture. J'ai pu remarqué l'âge de Scarlett au début du livre est de 16 ans et donc que son caractère un peu enfantin est tout à fait normal que ses petites manies sont aussi normales mais le deviennent un peu moins au moment de la guerre où tout le monde doit devenir adulte celle-ci reste enfermée dans son enfantillage tout en ayant malgré tout un avis bien tranché sur la guerre et c'est ça qui fait qu'on a plein de sentiments contradictoires avec elle. Enfin, j'ai plein de sentiments contradictoires avec elle, j'ai parfois envie de la consoler et parfois j'ai envie de la frapper.

Je dois dire que mon personnage préféré, c'est ce cher Rhett Butler même si il est le pire goujat que le monde a créé, il reste pour moi un personne énigmatique et qui a le mérite de jouer franc jeu avec son monde et c'est surement ça qui lui donne ce charme.

Bien sur, le roman est totalement différent du film mais je retrouve le même plaisir en lisant le livre et en regardant le film même si j'ai mon imagination ne veut pas changer la tête de Scarlett et de Rhett en d'autres personnes que Vivien Leigh et Clark Gable à croire qu'ils sont vraiment resté dans mon coeur comme les seuls et uniques.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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une reference
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C'est assez difficile de faire un commentaire sur une telle oeuvre, tant il y a à dire.

Concernant les personnages : dans ce premier tome, on fait connaissance avec Scarlett: arrogante, égocentrique, jalouse. On a l'impression que ses seules qualités, c'est d'être belle et de savoir séduire les hommes.
Au fil de l'histoire, on commence par se prendre d'amitié pour elle : même au début de cette épopée, elle traverse des épreuves, des épreuves spécialement cruelles pour elle

Sur l'aspect historico-politique, ce premier tome est surtout intéressant du point de vue sociologique. On voit comment les Sudistes (tout au moins, certains Sudistes) traitent (ou pensent traiter) les esclaves noirs.
Selon Margaret Mitchell, ils font partie de la famille. En fait, on a surtout l'impression que les Blancs les traitent comme des animaux de compagnie modérément intelligents qui leur rendent service : ils leur appartiennent, ils leur donnent des ordres, ils les soignent quand ils sont malades, ils les punissent s'ils font quelque chose de mal ou une erreur…
On assiste aussi au déroulement de la guerre de Sécession. Les Sudistes et leur suffisance, leur assurance d'une guerre rapide et victorieuse. Puis les Sudistes et leur confiance vacillante, pour finir sur une débâcle humiliante.

Pour la romance Scarlett/Rhett Butler dans ce tome, c'est assez amusant. Rhett aime choquer Scarlett, Scarlett aime la « polissonnerie » de Rhett, même si elle se doit de s'en offusquer. On voit tout de suite que Rhett est amoureux, on est agacé que Scarlett ne pense qu'à Ashley : soupirer après un homme déjà pris, alors qu'un homme intéressant, beau et riche se tient à vos pieds ! Mais Rhett fait très attention à ce que Scarlett ne connaisse pas l'intensité de ses sentiments, tant il la connaît et craint (à juste titre) qu'elle s'en serve pour le manipuler. Quant à Scarlett… Les rares fois où elle aurait pu succomber, elle se retient par fierté, ne voulant pas tomber à genoux devant un homme aussi cynique que Rhett. Bref, on voit dès le départ que leur histoire ne va pas être de tout repos…

Ce début d'Autant en emporte le vent est assez lent, mais se déguste très bien. Ce classique de la littérature est à lire de manière impérative…
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Il y a déjà un quelque temps que j'avais envie de relire Autant en emporte le vent, lu il y a si longtemps que les quelques souvenirs que j'en avais, je ne savais plus s'ils venaient du livre ou du film.
Après avoir cherché en vain une version numérique, je me suis décidée à ressortir mes 2 tomes en poche.
Et je me suis régalée !
Je savais qu'il y avait une histoire assez romanesque, mais j'avais oublié combien la description des Etats américains du Sud, avant, pendant et après la guerre de Sécession était précise, vécue, intéressante.
Je l'avais lu il y a exactement un demi-siècle (hou là là !) et l'histoire des Etats-Unis m'intéressait assez peu à ce moment-là.
Cette fois, j'en ai vraiment profité à fond, en recherchant en parallèle quelques données historiques pour bien situer l'action.

Je serais assez curieuse de comparer avec une traduction plus récente, pour voir si tout ce qui est "politiquement incorrect" de nos jours a été gommé comme hélas on a tendance à le faire, ou si on reste fidèle au texte original, qui correspond à une époque différente de la nôtre.

J'ai souri en lisant une note du traducteur dans les premières pages, note sur le mot pique-nique :
"Ce mot pique-nique reviendra souvent. C'est faute d'équivalent en français que nous nous en sommes servis pour traduire l'anglais "barbecue".
Le "barbecue" est en Amérique une fête champêtre où l'on mange du porc et du mouton rôtis dans des foyers creusés à même le sol"

Et oui, il y a 50 ans,on ne connaissait en France ni le mot ni la chose ;-)

J'ai particulièrement aimé ce tome 1, avec au début la description de la vie langoureuse du Sud profond, cette vie qui est si éloignée de ce qu'on peut concevoir à présent.
J'ai apprécié que l'auteur sache nous faire ressentir l'horreur et la désolation de la guerre, mais sans s'appesantir sur les descriptions de batailles.

J'avoue cependant que j'aurais préféré pouvoir le relire en numérique.
Un livre de poche de 700 pages, surtout si vieux, c'est lourd, fragile, peu pratique à garder ouvert, et écrit un peu petit pour ma vue.
Mais j'ai été si emportée par l'histoire que j'ai vite oublié ça.
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Une grande saga qui a connu de moments de gloire qui n'ont d'ailleurs jamais cessé. Surtout que le roman a été porté sur l'écran par Victor Flemingen 1939. le rôle de Scarlett O'Hara a été joué par Vivien Leigh, Rhett Butler par Clark Gable, celui de Ashley Wilkes par Leslie Howard et celui de Melanie Hamilton par la douce Olivia de Havilland. Ce film a permis d'immortaliser le livre.
Moi j'ai découvert Autant en emporte le du film avant de lire le livre. Ce film a produit en moi le même effet que le film de Roots ( racines) de Alex Haley porté à l'écran par Marvin J. Chomsky et bien d'autres. Que je m'étais jurée de lire ces deux livres. En tout cas ces deux auteurs ont bien mérité chacun à son époque d'être distingué par le Prix Pulitzer pour ces oeuvres de grandes portées qui nous ont ouvert les portes des Amériques.
Au delà de l'amour qui nous emporte dans son livre, il y a lieu de souligner un parfait travail d'auteur sur les faits histoire notamment comment est vécue quotidiennement la guerre de sécession dans des familles. Cette courageuse femme, Scarlett qui sait plutôt relever tous ceux qui tombent ou s'affaiblissent autour d'elle. Par contre je ne pense pas qu'elle ait été heureuse en amour comme à peu près Elisabeth avec Darcy dans Orgueil et préjugés de Jane Austen ou encore Jane Eyre qui à la fin de l'histoire vit heureuse avec son mari manchot et aveugle.
Son coeur porté vers Ashley qui épouse pourtant la douce Mélanie, elle vivra l'amour de Rhett comme un amour circonstanciel et quand le moment arrive qu'elle se sente prête à vouer son amour à Rhett, Celui-ci, un fervent persévérant, décide de partir....
Enfin une belle histoire très émouvante et passionnante.

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Tananana... Tananana... Tananananaaaa... Tananana...

Moi qui connais et aime tant le film, j'ai voulu me plonger dans le livre original écrit au début du 20ème siècle. Et j'ai bien retrouvé tous mes héros, toute cette ambiance tellement belle et romanesque. Avec cependant des éléments et des nuances qui n'apparaissent pas dans le film: la vraie ironie de Rhett envers Scarlett; le coté menu, enfantin de Mélanie; la relation entre les parents de Scarlett, et surtout le passé de sa mère; et bien entendu le fait que Scarlett ait eu un enfant de Charles, son premier mari, ce qui souligne bien son absence d'amour maternel: quelle surprise!
Ce premier volet se termine par l'accouchement de Mélanie alors que les yankees sont aux portes d'Atlanta... Vivement la suite !!!
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