Love under arrest est un titre qui divise, et qui me divise aussi surtout depuis quelques tomes, l'histoire que me proposait la mangaka commençait à ne plus vraiment me plaire. Cette dernière était trop centrée autour des personnages secondaires, et mettait trop au second plan la relation de Kako et Kouta. Pour ma part, et en général, si je lis un shojo c'est avant tout pour profiter d'une histoire d'amour plutôt mignonne, et remplir mon petit coeur. Avec ce manga c'était plus vraiment le cas, mais avec la suite ça devrait être mieux ! Mais surtout ce douzième tome me réconcilie avec la saga, et ça faisait un petit moment que je ne m'étais pas régalée avec un tome de Lover under arrest !
Cette histoire reprend toujours avec le même principe d'une Yui au premier plan, et qui a toujours autant de mal à accepter l'aide et le soutien des autres, voyant toujours le mal dans leurs actions. Ce personnage commence vraiment à m'user, je veux vraiment passer à autre chose, et voir autre chose. Heureusement, ce tome signe la fin de cette histoire qui me semble presque redondante sur certains points. Je m'explique : Yui s'enfuit, fait une bêtise, et est sauvée, et on tourne en rond avec toujours le même principe et la même idée, et même ici, c'est le même cycle. On comprend bien que ça commence à être long, répétitif et plus vraiment prenant.
Dans ce tome, on a une partie importante et principale où Yui est entourée de ses nouveaux amis, ils n'hésitent pas à lui fêter son anniversaire, même avec la présence d'Okami. Toute cette attention est portée sur elle, et ça la met mal à l'aise. Même si au fond, c'est quelque chose qui lui fait plaisir, puisqu'elle n'a pas forcément connu ces petites marques d'attention, et l'amour qui peuvent lui porter à leur façon.
Mais les beaux jours sont de courte durée pour eux, et surtout pour Yui… Son passé la rattrape, et son père fait son retour.
Cet événement vient marquer un tournant très intéressant et prenant dans cette histoire, c'est vraiment ici que le tome m'a réconcilié avec la saga. La mangaka nous propose un enchaînement d'action avec tous les personnages.
D'une part Yui va nous offrir une belle prestation, et une belle image de courage, bien que quelques scènes soient un peu de trop pour moi, voire même surréalistes, mais ça fonctionne. Bien que son père soit revenu, elle tente tant bien que mal de se défaire de son emprise, de se rebeller, de se défendre mais surtout de s'enfuir, et de sauver sa peau. J'ai été touchée de la voir avec son père, son caractère change du tout au tout, elle nous semble plus fragile, elle est complètement sous l'emprise de son paternel. J'ai été surprise de voir l'image qu'il renvoi, et de cette idée qui a été mise en avant par la mangaka, en effet, on est face à un pervers manipulateur et aux activités plus que douteuses. C'était vraiment frappant de voir ce changement de caractère, et de lire les propos qu'a tenu cet homme envers sa fille, et de voir comment il la manipule !
On soulignera toujours le courage d'Okami pour défendre sa soeur, et j'ai bien aimé la petite fin que lui réserve Kako et Kouta, et leur vision de son futur. Si Kouta est toujours aussi peu présent, il a tout de même joué son rôle dans les événements, et Kako n'en est pas en reste, puisque même elle fait preuve d'un grand courage, et n'a pas hésité à se jeter pour défendre Yui. de belles valeurs sont véhiculées ici avec le courage, l'entraide, l'amitié, la fraternité, pas besoin d'être lié par le sang pour se sentir frère et soeur, c'est tout cela qui fait de ce tome une bonne lecture et que ça m'a plu ! Mais il me tarde d'avoir le prochain pour retrouver le cocon avec nos amoureux, et profiter de leur petite relation amoureuse toute mignonne.
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Un très jolie et très intense tome, où nous allons finir de résoudre la situation de Yupi, être confronté à un sale type de plein fouet et voir la police en action.
Celle qu'ils ont surnommé Yupi avec son sale caractère ce n'est pas facile tous les jours, mais avec la vie qu'elle a eu difficile de totalement la blâmer. Au contraire, elle a du répondant,
fait tout pour s'en sortir, et ce jusqu'au bout, elle va encore une fois nous le prouver.
Pendant une partie du temps, elle va découvrir la chaleur de l'amitié même si elle a bien du mal à l'accepter. Ils vont fêter son anniversaire, ouvrir ses horizons, faire plein d'activités avec elle.
Malheureusement son père est dans les parages, et si son histoire à un moment donné quelque chose de triste, la violence et la méchanceté de cet homme va cette fois-ci nous percuter de plein fouet, nous redoutons le pire.
Toutes ces horribles pensées, ces paroles, qu'il dit à sa propre fille, et ce qu'il prévoit pour elle, que c'est glaçant.
Kôta et la police en général vont enfin avoir de quoi agir dans ce tome, Kotâ sait être là quand il faut, mais aussi mettre en garder et arrêter les civils. Cela fait bien plaisir de le voir en action.
Retrouver le père de Yupi va également être compliqué, et plusieurs personnes vont être sollicitées, mais quand on témoigne, c'est aussi revivre une expérience qui a pu être très difficile, traumatisante.
Un tome bourré d'émotions, où la vision adulte et policière de Kôta leur sera très utile.
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Une conclusion d’un long arc narratif, étalé sur plus de trois tomes, qui a tenu ses promesses et confirme tout le bien que nous pensons de cette série, plus fine qu’elle peut laisser penser de prime abord.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Ne dis pas ça. C’est normal de rester pétrifier quand on a peur. Tu n’as pas à t’en vouloir.
Je m'en fous qu'on ne soit pas lié par le sang ou par la loi.. pour moi, tu es toujours ma petite sœur.
Je ne savais pas que ce serait aussi effrayant de me trouver face à quelqu’un de vraiment méchant.
Il n’a pas eu d’autre choix que d’apprendre à se débrouiller.
Il paraît que tu as des problèmes avec un sale type. Je suis déjà passée par là, donc bon. Monte, je t’emmène au lycée.