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C'est une découverte sympa mais sans plus.
J'ai bien aimé le graphisme : le trait est précis, les vignettes comportent juste ce qu'il faut de détail pour compléter la lecture sans la surcharger. Par moment, des plans sortent de l'ordinaire mais je pense avoir compris les intentions de l'auteur derrière ces choix.
Pour ce qui est du contenu, j'ai été contente de découvrir plus de choses sur les moeurs japonaises, le quotidien, les relations patron/salarié, amis, adultes/enfants...
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J'ai adoré ce premier tome que j'ai dévoré !
Je suis conquise à la fois par le graphisme, les dessins sont vraiment beaux et on sent que chaque détail est travaillé. de plus, je trouve l'histoire pleine de douceur et de poésie. On sent qu'une histoire d'amour va se nouer mais que ce n'est pas le seul enjeu... Il y a la reconstruction de l'entreprise et la prise en charge des cinq orphelins qui ont été maltraités jusqu'à présent et ne sont plus prêt à accorder leur confiance.
Je suis impatiente de lire la suite !
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On m'avait beaucoup beaucoup parlé de cette BD et voilà que j ‘ai enfin l'occasion de la découvrir. On m'avait parlé de son caractère exceptionnel… force est de constater que je suis complètement passée à côté. J'ai trouvé ça très froid, l'histoire n'a pas éveillé mp, intérêt et l'aspect très particulier du personnage principal le rend hermétique à toute sympathie, aucune émotion, qu'elle qu'elle soit, est complètement invisible. Les autres personnages sont des clichés de toutes sortes, les dialogues m'ont parus très moyens et parfois même un peu ridicules.
Ce n'était pas pour moi.
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J'avais noté la référence de ce manga et je l'ai emprunté à la médiathèque mais j'ai été un peu déroutée...
Shigeji est un jeune homme qui vient de perdre ses parents dans l'incendie de l'entreprise de construction familiale. Son apparence le marginalise, caché derrière sa barbe et ses longs cheveux. Ce volume ne nous permet pas de savoir ce qui l'a poussé à grandir ainsi. Travailleur et compétent, il veut reconstruire l'entreprise familiale en utilisant ses seules ressources et sans accepter l'aide de personne.
Il embauche néanmoins, Ritsu, une voisine depuis l'enfance, qui se charge de l'entretien de la maison. Mais cette dernière a elle-même recueilli 5 orphelins depuis la destruction de l'orphelinat du quartier dans l'incendie.
Pour l'instant je ne vois pas trop où ça va nous mener...
L'apparition de la fille du banquier qui vient donner des cours aux enfants pourrait laisser supposer une intrigue amoureuse mais...
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L'histoire des 4 tomes de Chiisakobé peut se résumer en quelques lignes : un jeune homme, charpentier, entreprend de remonter l'entreprise familiale, après le décès de ses parents dans un incendie qui a aussi détruit quelques bâtiments du quartier, dont un orphelinat et l'entreprise des ses parents. Il accueille chez lui une jeune femme, Ritsu, amie d'enfance et 5 enfants orphelins. Voila, c'est tout. Mais l'incroyable réussite de ce manga adapté d'un roman de Shûgorô Yamamoto, tient dans le temps laissé au temps, temps d'apprivoiser les enfants, temps de laisser parler les sentiments, temps de laisser la place aux petites choses du quotidien, les repas, le sommeil, les changements de saisons. En tournant les pages des 4 tomes de ce roman graphique en noir et blanc, au trait fin, délicat, précis, une sensation d'apaisement gagne la lectrice que je suis. Et pourtant rien n'est fleur bleu, les difficultés de la vie ne sont pas occultées, la nécessité d'obtenir un crédit, le souhait de rester indépendant, le caractère difficile des enfants, l'obligation de travailler dur pour s'en sortir. Vraiment une belle découverte.
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Adapté du roman de Shuguro Yamamoto, « Chiisakobé » nous entraîne dans le Japon d'aujourd'hui. Après la perte de ses parents et l'entreprise familiale dans un incendie, Shigeji fait le serment de la reconstruire. L'arrivée de Ritsu, sa jeune assistante et de cinq garnements vont largement corser l'affaire. La maxime paternelle « l'important, c'est l'humanité et la volonté » va-t-elle lui suffir pour maintenir le cap ?
La composition très aérée, un dessin presque pop amènent beaucoup de légèreté à une histoire somme toute triste. La mélancolie bien que très présente cède souvent le pas à de l'humour. Il en ressort un charme tenace.
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Minetarô Mochizuki est mon premier dessinateur de mangas, et son oeuvre - Chiizakobé - est la transposition d'un roman de Yamamoto Shugorô.
Que dire sinon qu'il m'a fallu m'adapter à une lecture qui commence "par la fin" et qui se fait de droite à gauche… dix minutes ont suffi...
J'ai beaucoup aimé le graphisme, que je trouve sobre, beau et expressif, la mise en page aérée, les dialogues… juste ce qu'il faut… les images encore une fois disent beaucoup, et l'histoire de ce volume 1 dont j'espère pouvoir lire la suite...
PS : critique d'un tout "jeune" débutant dans le manga.
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Cette histoire est une adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto (1903-1967) situé dans la période Edo (XVIIe-XIXe siècle). Un dessinateur qui a inspiré Akira Kurosawa. Minetarô Mochizuki pour rendre l'histoire plus moderne la transpose dans le Japon actuel. le personnage principal, Shigeji, porte des cheveux et une barbe assez longue laissant peu apparaître alors son visage et ces émotions. Une tenue assez particulière au Japon qui n'est pas toléré dans beaucoup de zone. Une émotion qui ne se montre pas et des mots prononcés de façon très économe. Est-ce alors une façon de montrer son insensibilité ou de voiler un état de choc émotionnel ?

De plus, il refuse toute aide extérieure pour reconstruire l'entreprise Daitomé, ce qui n'est pas bien perçu par les autres. Il veut y arriver tout seul à se remettre debout. Il va suivre le chemin des charpentiers  comme d'autres avant lui suivait la voie du sabre.

Des rivalités et des tensions se créées doucement avec des personnages bien étranges. Par exemple le patron de la banque qui fantasme sur sa fille qui fait des photos d'elle dénudée en cachette. Ou encore les cinq enfants hébergés gentiment qui sont tous assez étranges et absolument pas obéissant. Même la petite Ritsu, timide est bien têtue et cache quelque chose. Je peux supposer qu'une idylle amoureuse va se construire dans le reste des tomes.

L'histoire ne m'a pas trop emballée avec un rythme très lent et des personnes très particuliers. J'ai aimé par contre la simplicité des traits et aussi la construction de certaines pages avec des gros plans de choses qui n'ont pas forcément de lien entre eux. Et aussi ce travail de mettre en avant des détails comme les mains (doigts recroquevillés, poings serrés, paumes ouvertes…), les pieds (nus ou chaussés), les gens vus de dos... L'esthétique est très intéressante et se rapproche beaucoup d'un travail photographique. Il met en avant des gestes triviaux. L'important n'est pas toujours dans les mots.

Un manga assez étrange par de très nombreux aspects qui malgré un succès critique en France ne m'a pas totalement conquise. Est-ce que j'ai envie de lire la suite ? Pour l'instant, je ne saurais le dire.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Cette série a reçu le Fauve d'Angoulême 2017 – Prix de la série.

Probablement pas sur base de ce premier tome, mais sur un plus grand ensemble. L'histoire est lente, voire secondaire. C'est plutôt l'éclosion lente des personnalités qui est intéressante. le texte est rempli de non-dits et il n'est guère besoin de terminer les phrases, l'ambiance suggère la chute.

Et le dessin !!! Tout en simplicité, tout en épure, même si les détails sont importants, tout en photographie. Les angles de vue sont heureusement inhabituels et on voit même Ritsu froncer les sourcils.

Les valeurs transmises que sont l'humanité et la volonté sont présentes dans chaque chapitre, au travers du prisme japonais.

A découvrir !
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Je n'ai pratiquement pas lu de mangas et je ne suis vraiment pas très attirée par cet univers qui me semble plutôt destiné aux adolescents mais quelle réussite que ce Chiisakobé !
J'ai commence le premier tome sur les bons conseils de ma libraire bd préférée et j'ai dévoré la suite.
Tout est bien :
le dessin avec des cadrages originaux (des parties de corps dans certaines cases, des contre-plongées, des gros plans, des scènes plus classiques)
L'histoire : celle de ce jeune homme encore un peu immature qui se retrouve à la tête d'une entreprise après le décès soudain de ses parents dans un incendie et qui va embaucher et cohabiter avec une jeune fille chargée de gérer sa maison, celle-ci lui imposant la présence d'enfants sans famille rescapés du même incendie.
Les personnages : les portraits sont délicats, sensibles et très attachants,
Bref, lisez Chiisakobé même si vous ne vous intéressez pas aux mangas !
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