Les fourberies de Scapin

Qui ne connaît pas Les fourberies de Scapin ? Ou plutôt, qui n'a pas étudié en classe cette farce en trois actes et en prose ?
Scapin est le personnage le plus important de l'oeuvre, et pourtant, comme souvent chez Molière, il n'est pas présent dans la toute première scène. Non, nous avons un couple – les Fourberies est une comédie de couple – valet/maître, Sylvestre, meilleur ami de Scapin, et Octave, meilleur ami du maître de Scapin. le spectateur découvre tout de suite l'ampleur de la catastrophe – désespoir d'Octave et laconisme de Sylvestre. C'est au milieu de cette "cruelle conjoncture" que Scapin apparaît – sûr de lui, sans peur : il a déjà eu maille à partir avec la justice, les autres le regardent désormais avec un mélange de crainte et d'admiration. Aucun n'irait jusque là, même pour l'être aimée. Bien sûr, il n'est pas exclu que Scapin fanfaronne un peu, cependant l'ensemble de ses fourberies prouve assez qu'il ne craint rien.
Il dynamite même l'ensemble, inventant des stratagèmes pour obtenir de l'argent des pères, transformant le timide Sylvestre en fier spadassin, jouant plusieurs rôles lui-même si nécessaire, improvisant quand il ne peut émouvoir Géronte, plus avare que père. Vindicatif, il fera souffrir Léandre – moralement – et Géronte – physiquement. Il ne faut pas menacer Scapin, il s'en tire toujours, même quand il est forcé d'avouer ses fourberies à son maître, incapable de reconnaître dans le loup-garou qui l'a agressé son propre serviteur, même quand sa vie ne tient qu'à un fil. Il en faut beaucoup pour abattre Scapin.
A contrario, il n'en faut pas beaucoup pour émouvoir les deux jeunes premières, agaçante au possible. Hyacinthe pleure autant que Zerbinette rit. N'était ce détail – de taille – normal, dans une farce, les caractères doivent être outrés – elles seraient strictement identiques, pauvres jeunes filles bien décidées à se faire épouser – les jeunes hommes sont si versatiles. Léandre est colérique, Octave est peureux : ces jeunes gens sont faits pour s'entendre. Ce n'est que justice s'ils se marient – et si Scapin se révèle le véritable triomphateur de cette oeuvre.
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Je me suis rendue compte pas plus loin que la semaine dernière que j'avais lu plus de pièce du grand Shakespeare que de notre Molière national. Ce pauvre Monsieur ne méritait pas un tel affront et j'ai donc entamé ma lecture des Fourberies de Scapin pendant un trajet en train.

J'ai retrouvé l'humour des pièces de Molière que j'avais lues dans mon enfance et adolescence et je dois avouer que les Fourberies de Scapin sont, à mon humble avis, une des pièces les plus cocasses. On retrouve, comme marque de fabrique, le valet coquin et débrouillard qui se joue de ses maitres.

Bon après je ne vous cache pas que rien qu'en lisant la description des personnages au début de la pièce, j'avais déjà deviné comment ça allait se finir. Ma foi, j'ai quand même passé un bon moment. Je me suis quand même demandé si c'était monnaie courante à cette époque d'avoir une soeur/un frère qu'on avait jamais vu avant ses vingt ans et ne même pas savoir son nom… Enfin bref.

Sinon bien sûr rien de mieux que de voir la pièce jouée mais bon, faute de grive on mange du merle : la lecture se suffit à elle-même et est plaisante.


Une lecture à la hauteur de la renommée de Molière : c'est lui tout craché. Son style se reconnait à 10 lieues à al rondes. J'ai bien ri. C'est culte et c'est rapide à lire. Pour ceux qui ont envie de passer un bon moment de lecture et qui ont une heure à tuer : je le conseille.
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Une pièce amusante dont les imbroglios auraient pu être évités avec un minimum de communication. Mais voilà, face à la toute-puissance paternelle de l'époque capable de contrarier les amours naturelles par des mariages arrangés sans consentement ni consultation, difficile de faire autrement.

J'ai été étonné de reconnaître cette scène où Scapin profite de la situation pour prendre le dessus sur son maître et obtenir sa revanche à coups de bâton. Je n'aurais pas cru les « Fourberies de Scapin » comme faisant partie de mes lectures passées.

J'ai bien aimé, beaucoup aimé.
Les blagues, les fourberies, les quiproquos...



Mais quand même, la fin est débile, on dirait que Molière ne s'est pas trop fouler pour la fin :
-Bon, j'ai pas le temps, y'a louis qui m'attends pour une démonstration, alors je vais trouver un truc pour que tout le monde soit content. Et hop fini !

Molière n'est plus un auteur à présenter. Après une re-lecture de "L'Avare", j'avais envie de me replonger dans "Les Fourberies de Scapin".
A Naples, Octave et Leandre, dont les pères rentrent de voyage, doivent être mariés à deux inconnues. Mais l'un s'est marié en secret à Hyacinte et l'autre a promis d'épouser une bohémienne. le valet de Leandre, Scapin, va essayer de tout arranger !
Cette pièce représente le genre de la comédie par excellence. Elle est très inspirée par la Commedia Dell'Arte. On y rencontre la tromperie et la drôlerie par l'intermédiaire de Scapin, qui va multiplier les actions pour qu'Octave et Leandre retrouvent leurs amours. L'avarice est punie et l'amour est le grand gagnant.
Pour conclure, qui ne connaît pas la scène 7 de l'acte II avec sa célèbre réplique : "Que diable allait-il faire dans cette galère ?" ...

C'est une oeuvre que j'ai du lire en classe et que j'ai interprétée au théatre ....
Par le simple fait que c'est une obligation de lecture au collège , je me suis dit que ça n'allait pas valoir la peine .
Après , qu'en j'ai appris que nous allions jouer cette pièce à la fin de l'année je me suis dit que la lire en cours allait être ennuyant à mourir , ce qui est FAUX !

Certes je ne classe pas cette lecture dans mes préférées , mais pas non plus dans mes pires ! Moi qui n'aime pas lire des pièces de théâtre , j'ai été agréablement surprise par celle -ci ! le personnage de Scapin est très attachant ; ces ruses sont formidables , la pièce est très comique, mais surtout cette oeuvre est écrite dans un ancien français vraiment très joli !
Je pense que je me demanderai toujours comment Molière trouve son inspiration !
Pour moi ces "fourberies de Scapin " sont un assez bon souvenir de lecture .
Ce qui m'apprendra à ne pas me lancer dans une lecture avec un a priori négatif !

Scapin mène ses sournoiseries sur toute la petite troupe de Molière. Tout le monde n'y voit que de feu, et jusqu'à la fin il sera jouer de ses fourberies.

Un meli melo d'histoires d'amour et dans l'Italie du XVIIe siècle, de rebondissements et de coup de théâtre pour le plus beau bonheur de d'un public ferue de la Comedia del Arte.

J'avais un professeur de francais au collège qui adorait Molière (Jean Baptiste Poquelin) et qui me l'a d'abord fait découvrir en livre avant que le voir jouer au théâtre.
A l'époque seuls l'aspect comique et l'escroc de Scapin faisait tordre de rire, tant les mises en scène tenaient plus à refléter ces deux aspect. En grandissant, nous ne voyions plus la même chose ....

Le problème des pièces de théâtre c'est d'être mortellement ennuyeux a lire!!!allons au théâtre voir des auteurs et nous retournerons alors avec délice vers Moliere!!!