AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 5003 notes
C'est terrible quand la légende, quand la vie rêvée de quelqu'un dont on aimerait faire une idole, se voit contredite, mise à mal, voire mise en pièces par les éléments patents de la réalité. Plus j'explore les arcanes sombres des archives théâtrales, plus je vogue dans l'histoire dramatique mondiale, plus je lis à droite et à gauche, et plus je découvre de petits faits qui viennent entacher la belle aura de mon Molière.
Dès le collège, j'ai rencontré Molière et ai de suite aimé, emportée par son ton, sa plume, son traitement scénique.
J'ai adoré le Bourgeois Gentilhomme puis vint le moment, peu de temps après, de ma rencontre avec Les Fourberies de Scapin.
Je crois que j'avais encore mieux aimé cette dernière, j'avais fait des pieds et des mains pour que nous montions la pièce avec notre prof de français qui s'était laissée vaincre par mes élans d'enthousiasme, si rares (déjà pour l'époque nous disait-elle) chez les collégiens moyens que nous étions.
J'ai relu récemment un certain nombre de pièces de Molière ; certaines m'ayant fort déçues, d'autres, c'est le cas du Malade Imaginaire ou des Fourberies de Scapin, ayant tenu toutes leurs promesses.
Me voilà rassurée, le talent de mon idole du collège n'a pas tant terni que cela. Mais dans le même temps, je découvre beaucoup de pièces antiques, de Plaute ou Térence, notamment, je lis des auteurs français moins connus du XVIIème siècle et là, je me rends compte, que beaucoup de ce que je crois être du Molière est un repompage quasi intégral d'autres auteurs. Je me rends compte également que nombreuses sont les thèses de doctorat, les études, les critiques et les analyses sur la paternité réelle de Molière sur « ses » pièces.
Les bras m'en tombent, il faut que j'aille voir ça moi-même. Pas Scapin, tout de même, pas lui que j'aime tant, non, ce n'est pas possible à la fin !
Et si, ma grande, encore une désillusion, encore un mensonge dans la liste si longue des histoires qui te répugnent et que tu ne voudrais pas connaître...
L'ossature des Fourberies est en fait la pièce de Térence intitulée Phormion. le traitement de la pièce est une recopie intégrale des fameuses farces de la Commedia Dell'Arte. Et enfin, le coup de grâce, la scène, non !, pas la scène, LA scène, le fameux « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ! », même celle-là n'est pas de lui. C'est un authentique plagiat de Cyrano de Bergerac dans sa pièce le Pédant Joué de 1654.
Le talent de Molière ne serait-il que d'être un génial compilateur ? Aïe ! que j'ai mal à ma légende, que son image se brise et s'effrite ! Sans compter que l'analyse académique très pointue réalisée en 2008 sur le lexique de sa pièce en vers le Tartuffe révèle avec une quasi certitude qu'elle aurait été écrite par Corneille, et PAN ! encore une vitrine qui s'effondre.
Je découvre que dès l'époque on lui reproche ses plagiats et que c'est même la principale critique à son talent, tant d'écrivain que d'acteur que de metteur en scène (de nos jours il ne nous reste que les textes, mais il semble bien que sur le jeu d'acteur, les costumes et la mise en scène, c'était pareil). On lui reproche de copier tout ce qui marche ou qui a du succès et de le faire sien puis de se l'attribuer en propre.
Aïe ! ma légende, que je souffre tout d'un coup à vouloir te conserver. Il me reste soit le choix de te piétiner, soit celui de fermer mes écoutilles et de ne rien entendre, de continuer à te vénérer comme dans n'importe quelle croyance divine quelles que soient les preuves matérielles irréfutables. Je ne sais encore que choisir. Et la langue de Molière, alors ? Ne parlerais-je que le tissu plagiaire d'une bordée d'anonymes ?! C'est bien possible.
Ah ! Les Fourberies de Poquelin ! Un faquin ce Molière, en somme. On sait qu'il aurait beaucoup souhaité s'adonner au drame satyrique, voire à la tragédie plutôt qu'à la comédie. Et il est vrai que sa soif d'exprimer des messages sociaux ou politiques forts fut parfois muselée tant par la férule du roi soleil et de sa cour que par le style auquel il fut, un peu contre son gré, cantonné. Est-ce la raison intime pour laquelle Molière se serait adonné ainsi à la comédie, en faisant "ce qu'on lui demande" ou bien "ce qui marche auprès du public" et en s'y investissant personnellement assez peu pour ne pas répugner de voler de la matière à d'autres ? C'est ce que j'ai envie de croire. On a du mal à se figurer le réseau de contraintes qui s'exerçaient sur un artiste tel que lui à l'époque et c'est l'excuse que je veux lui donner.

Pourtant il faut bien que je vous parle de cette pièce. Ici, on peut dire que Molière fait si bien ce pourquoi on l'attend, réalise une pièce si réussie de bout en bout que cette comédie est devenue un archétype, que dis-je, LA comédie par excellence. Pas de message fort, pas de grande dénonciation (même si l'on voit poindre deci-delà des piques envers qui vous savez), par contre, un jeu scénique réglé au millimètre (même si le millimètre n'existait pas encore !), des gags et des dialogues qui font mouche, notamment, la fameuse scène 7 de l'acte II entre Géronte et Scapin et sa sublime récurrence « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » qui est passée dans le langage courant (et ça, c'est bien à Molière qu'on le doit et non à Cyrano de Bergerac).
J'oserais presque, si vous me le permettiez, tenter une comparaison entre Molière et René Goscinny, qui lui aussi aurait tant souhaité se faire remarquer autrement que par des sujets légers et qui lui aussi nous a légué de ces récurrences géniales du genre : « les derniers irréductibles », « être tombé dedans quand on était petit », « vouloir être calife à la place du calife », « tirer plus vite que son ombre », etc., etc. En somme, la prochaine fois que vous direz « Pouah ! quelle galère ! », sachez que Monsieur Molière y est peut-être pour quelque chose, même s'il n'en est pas le géniteur véritable et authentifié.
L'histoire, c'est à peine si j'ose tellement elle est connue de tous. Deux fils de bourgeois tombés amoureux, contre la volonté de leur père avare respectif, de deux filles belles comme l'aube mais dont le mariage est impossible. Par l'entremise de Scapin et de sa roublardise, il faudra arriver à arranger tout ça et, si possible, rogner quelques écus au passage aux deux vieux radins. Tout s'arrangera bien vraisemblablement, mais au fait, j'y pense, qui sont-elles ces deux beautés féminines ?
Et malgré tout ce que j'ai écrit plus haut, malgré toutes les limitations qu'on peut faire, quel bonheur quand Molière fait s'agiter les personnages autour de nous comme une volée de moineaux en cage, c'est drôle, c'est plaisant, c'est vivant, c'est du grand théâtre et ça se mange sans faim, du moins c'est mon avis, mon tout petit avis, plus petit et piteux aujourd'hui que jamais, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          1137
J'ai dû lire pas mal de pièces de Molière durant ma scolarité, mais Les fourberies de Scapin n'en faisait pas parti. du coup, quand j'ai vu qu'elles étaient disponibles en ebook, je me suis dit : pourquoi pas ! Je garde un très bon souvenir de mes lectures de ce grand auteur français et cela allait très bien avec mon petit challenge de lecture de classiques.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, n'ayant même pas lu le résumé. Comme c'est une pièce de théâtre, on entre directement dans l'action et j'avoue avoir été un peu perdue au début mais ensuite tout se met en place assez facilement.

Les riches en prennent plein pour leurs grades, soit incapables de se tirer d'un mauvais pas sans leur serviteur, soit trop aveugles et facilement manipulables pour ne pas voir les mauvais tours qu'on leur joue. Les fils des deux bourgeois par qui tout commence nous sont dépeints comme de jeunes mignons mais ils sont amoureux et tiennent à faire beaucoup de choses pour leurs promises. Les pères, eux, sont gonflés d'orgueil, pingres et malléables. Les jeunes s'en retrouvent assez attendrissants, quant aux plus âgés, on ne souffre nullement de les voir subir les dites fourberies de Scapin.

Scapin, d'ailleurs, est sans aucun doute, le pilier de cette farce. Intelligent, manipulateur et fourbe, il n'en reste pas moins un personnage que l'on apprécié tout de suite. le pauvre, en fin de compte, se bat d'une certaine façon pour la justice : celle de l'amour mais aussi celle des affronts qu'il subit. N'allons pas en faire un héros pour autant, mais il a le mérite de nous faire rire.

Entre malentendus, tournures de phrases, embobinages, petites manipulations, la pièce se lit vite et avec le sourire. C'est frais, intelligemment bien tourné, comique sans rentrer dans le potache. Un bon moment comme de coutume avec Molière.
Commenter  J’apprécie          540
C'est avec Scapin que j'ai fait connaissance avec la comédie made by Molière (oui, c'est terrible d'utiliser de l'anglais pour parler de notre cher dramaturge national mais c'est fait exprès, je sentais que vous aviez les mâchoires crispées, les faire grincer vous fera sans doute du bien).

Revenons à notre cher Jean-Bapt.
J'ai aimé Molière parce que j'ai aimé Scapin. C'est Scapin, sa ruse, son humanité et ses facéties qui m'ont charmée et donné envie d'en découvrir encore plus sur l'oeuvre du Maître.

Allez, ma critique sera courte, je vous épargnerai la galère !
Commenter  J’apprécie          501
Il serait inutile aujourd'hui de discuter les origines et les sources de cette pièce, puisque beaucoup de préfaciers l'ont déjà fait. Seulement, il semble assez judicieux de mentionner que le fait de s'inspirer des anciens était à la mode au XVIIème siècle et l'on aura maints exemples de ce genre dans la littérature de cette époque. Or, cette fois Molière n'a pas seulement tiré profit d'une pièce de Térence (Phormio) ou d'une farce Tabarinique mais aussi de pièces contemporaines de Cyrano de Bergerac ou encore Rotrou. Mais il faut bien tenir en compte que Molière devait à chaque fois créer de nouvelles pièces pour les jouer ensuite et les mettre en scène pour satisfaire la soif de ses spectateurs et admirateurs.

La pièce comme son titre l'indique tourne autour des ruses d'un ingénieux valet qui use de fourberie pour venir en aide à son maître. L'intrigue, par ailleurs, est assez simple et réunie beaucoup de scènes burlesques dans l'esprit de la commedia dell'arte. Bien entendu, cette pièce s'éloigne des grandes comédies de Molière par son sujet, sa forme, son langage et son comique et n'a pas eu un grand succès à sa première représentation. D'ailleurs le grand Boileau avait écrit à son propos des vers peu élogieux dans son Art poétique :

Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin,
Et sans honte à Térence allié Tabarin.
Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe,
Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.

La vérité est que Molière était un artiste complet qui devait envelopper tous les goûts de son public au prix de choix peu élégants ; et l'on se rappelle la critique sévère de la Bruyère contre Rabelais pour à peu près la même raison. Certes, cette pièce est moins profonde que ses grandes comédies mais c'est un plaisir pour le lecteur et le spectateur par ses jeux de langage et son comique spectaculaire.
Commenter  J’apprécie          430
Grand classique de Molière, « Les fourberies de Scapin » nous plonge dans l'ambiance de la commedia dell'arte où quiproquos, tromperies, retournements de situations et coups de bâton se multiplient.
A Naples, deux jeunes garçons sont amoureux. Profitant de l'absence de leurs pères respectifs, l'un, Octave, épouse en secret Hyacinthe, une jeune fille pauvre et d'origine inconnue, tandis que l'autre, Léandre, conte fleurette à Zerbinette, une égyptienne. Mais malheur ! Voici que les pères, Argante et Géronte, rentrent de voyage avec des projets de mariage pour leurs enfants. Les garçons se croient perdus et ne savent plus que faire. Heureusement, Scapin, le valet de Léandre, a plus d'un tour dans son sac pour venir en aide aux jeunes hommes.

Personnages hauts en couleur, rythme soutenu, intrigues burlesques, c'est du Molière dans toute sa splendeur. L'auteur ici se déchaîne dans l'art de la tromperie et de la drôlerie. Scapin, intelligent et fourbe, est celui par qui tout s'arrange, forcément : l'avarice est punie et l'amour est récompensé. Avec en plus, une fin que je n'avais pas vu venir. Le tout dans la belle langue de Molière.
Une pièce à lire et à relire sans ennui.
Commenter  J’apprécie          411
Dans le cadre du « Challenge SOLIDAIRE 2019 – Des classiques contre l'illettrisme», je ne savais pas quelle pièce lire de Jean Poquelin ? Je me suis finalement décidée pour Les fourberies de Scapin sur les bons conseils de BazaR.

Cette pièce, créée en 1671 figure parmi les dix les plus représentées de tout le répertoire de Molière. Je l'ai trouvée fort plaisante à lire même si je l'ai trouvée un peu courte à mon goût (24 scènes en 3 actes). Aussi, j'ai beaucoup apprécié de lire l'édition présentée par Jean Serroy. le dossier est vraiment intéressant.

Que dire après 124 critiques ? Ma préférence va à la fin de la scène 3 de l'acte 1 quand Scapin prépare Octave à affronter son père. Il n'est de toute évidence pas prêt :

SCAPIN - (…) Oh ! que diable ! vous demeurez interdit !
OCTAVE- C'est que j'imagine que c'est mon père que j'entends.
SCAPIN- Eh ! oui. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent.
(…)
SILVESTRE- Voilà votre père qui vient.
OCTAVE, s'enfuyant- Ô Ciel ! Je suis perdu !
SCAPIN- Holà ! Octave, demeurez, Octave ! le voilà enfui, pauvre espèce d'homme ! Ne laissons pas d'attendre le veillard.

Un bon moment de lecture.



Challenge SOLIDAIRE 2019 – Des classiques contre l'illettrisme
Commenter  J’apprécie          364
Après la démolition du théâtre du Petit-Bourbon, la troupe de Molière et les comédiens italiens qui partageaient la même salle, se sont vus relogés en 1660 au théâtre du Palais-Royal. Ce théâtre faisait partie du Palais Cardinal, propriété du cardinal de Richelieu (grand amateur de théâtre) qu'il a légué au roi, et au moment où Molière et les Italiens se le voient proposer, il n'est plus en très bon état. Les deux compagnies vont s'en accommoder tant bien que mal pendant quelques années, mais en 1671 Molière souhaite y donner psyché, une fastueuse tragédie-ballet,créée dans la salle des machine de la cour. Or l'état des poutres n'autorise pas du tout l'installation des machines permettant de jouer cette pièce. Des travaux deviennent donc indispensables pour permettre à Molière de donner de grands spectacles à machines, accompagnés de musique et de danse, qui sont dans l'air du temps et qui attirent le public en nombre. Ces travaux finis, les répétitions de psyché peuvent commencer. Mais compte tenu de l'importance des décors, et de l'alternance avec les Italiens, il n'est pas possible de reprendre les pièces de répertoire habituelles de la troupe de Molière. Pour ne pas arrêter complètement les représentations et les rentrées d'argent pour la troupe pendant la préparation de psyché, Molière écrit rapidement une pièce en trois actes (donc une petite comédie) nécessitant peu de décors et d'accessoires, faciles à enlever après la représentation.

Molière choisit d'adapter une comédie de Térence, Phormion, à qui il emprunte l'intrigue de deux jeunes gens qui tombent amoureux pendant l'absence de leurs pères, et dont l'un épouse la jeune fille qu'il aime, et l'autre a besoin d'argent pour racheter celle qu'il aime à un marchand d'esclaves, sans bien entendu l'accord des pères. Ils seront tirés d'affaires par un habile esclave.

Molière change peu la trame d'origine, il l'adapte seulement au contexte de son temps. Ainsi ce n'est plus à un marchand d'esclaves qu'il s'agit de racheter la jeune fille, mais à une bande de Bohémiens. de même l'esclave devient un valet, le Scapin du titre. Molière dédouble les fourberies du rusé serviteur, qui doit au final extorquer de l'argent aux deux vieillards et non plus un seul. de même les deux jeunes filles se trouvent êtres celles que les pères voulaient faire épouser à leurs fils, ce qui permet une heureuse issue à la fin de la pièce, tout le monde trouvant son compte à l'affaire. le dédoublement des fourberies du valet imprime à la pièce un rythme endiablé et donne à Scapin le rôle central, et à Molière qui le jouait une occasion de montrer tout son talent d'acteur comique.

Par ailleurs, la réplique la plus célèbre (Mais qu'allait-il faire dans cette galère ?) est empruntée à l'unique comédie de Cyrano de Bergerac, le pédant joué. Pièce jamais jouée ni éditée, car en plus de s'attaquer à un célèbre professeur, elle contenait des éléments considérés à l'époque comme blasphématoires, et qui ne circulait que sous forme de manuscrit parmi les libres penseurs. Ce qui montre au passage que Molière en faisait partie, et que les attaques des gens d'Église à son encontre n'étaient pas le fruit du hasard.

Les fourberies de Scapin sont créées le 24 mai 1661 et ne rencontrent pas un grand succès. Elle quittera l'affiche en juillet pour laisser la place à psyché, et sera édité en août.

Un peu conçue comme un bouche-trou, écrite très rapidement, la pièce montre à quel point Molière est capable d'insuffler une forme de génie à un canevas convenu. Son valet, l'air de rien, met en lumière tous les défauts de ses maîtres, vieillards avares et égoïstes, jeunes gens imprévoyants et de peu d'esprit. Il est la force agissante, mais sa condition sociale l'empêche de donner la pleine mesure de ses capacités, réduit à servir des personnages de peu d'intérêt de de peu d'envergure. Et il n'a pas de reconnaissance à attendre de ceux qu'il sert. Il y a là une sorte de satire sociale puissante, mais sans que cela nuise au formidable potentiel comique de la pièce.
Commenter  J’apprécie          350
Les fourberies de Scapin” est certainement la pièce la plus drôle de Molière, une farce vive et enlevée sans temps mort.
Rappelons très vite l'argument: Scapin, repris de justice et serviteur roué doit aider deux jeunes godelureaux à échapper au mariage arrangés que leur imposent leurs père.
Belle occasion pour lui de manipuler ces deux jeunes hommes bien-nés et de se moquer des vieux barbons.
Dans les bas-fonds du port de Naples, Scapin se joue du monde d'en haut, Scapin c'est Guignol, c'est la revanche des moins que rien sur les nantis.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          350
Mon livre préféré de Molière.

Qu'est-ce que j'ai pu rire à cette réplique du père: "Mais qu'allait-il donc faire dans cette galère!... "
Comme souvent, les jeunes gens ne peuvent s'épouser car leurs parents n'approuvent pas cette union. En particulier le père.
Ici, Scapin recourt à un stratagème pour leur permettre d'arriver à leurs fins...

Une pièce de théâtre extrêmement drôle, bien écrite et toujours accessible de nos jours. Celle que je relirais volontiers ... une lecture émaillée à l'avance d'éclats de rire.
Commenter  J’apprécie          273
Les fourberies de Scapin est une pièce qui m'avait beaucoup plu lorsque je l'avais lue au collège. C'est probablement l'une de mes « lectures obligatoires » les plus plaisantes.

Chaque fois que je lis cette pièce, j'éprouve beaucoup de plaisir. Je la trouve extrêmement jubilatoire. Scapin est un personnage virevoltant, drôle, espiègle et fourbe : du bonheur en barre. Ses répliques me font toujours rire.

Et j'aime beaucoup voir Octave et Léandre nager dans la semoule et mettre leurs destins dans les mains d'un... valet. Car les puissants sont incapables de se sortir de l'embarras sans leurs subordonnés. J'aime beaucoup cette morale où les biens-nés en prennent pour leur grade.

En bref c'est une pièce que j'adore et dont je ne me lasse pas.
Commenter  J’apprécie          261




Lecteurs (25366) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Fourberies De Scapin.

Qui est Octave pour Hyacinte ?

Son frere
Son pere
Son amant
Son valet

8 questions
456 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..