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EAN : 9782329403441
348 pages
Hachette Livre BNF (01/03/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
Les objets étudiés clans le présent volume sont certainement de ceux: qui font le plus d'honneur à l'art
français, de ceux qui ont le plus contribué à établir et à étendre sa réputation.. Malgré les imperfections du tableau qu'on a tracé dans les pages qui suivent de cet admirable épanouissement de l'art décoratif en France au XVIIe et au XVIIIe siècle, le lecteur demeurera, je l'espère, convaincu, en fermant ce livre, qu'aucun pays ne peut offrir, au point d... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On peut assurément savoir gré à l'ancien régime d'avoir très largement amassé des richesses artistiques. Je ne suis point de ceux qui seraient tentés de reprocher à Louis XIV sa manie de construction : c'était de l'argent bien employé, et la renommée de Louis XIV a survécu au souverain bien plus par l'essor que des ministres intelligents ont su donner aux arts que par ses succès politiques. L'argent dépensé pour les arts n'est jamais perdu, et une nation occupe bien plutôt une véritable place dans l'histoire du monde par la gloire qu'elle acquiert dans cet ordre d'idées que par celle qu'elle ramasse sur les champs de bataille : juste revanche de la culture intellectuelle sur la barbarie persistante de l'humanité.
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En ce qui concerne les objets d'art provenant de saisies pratiquées chez les émigrés, les condamnés ou simplement les suspects, chez les membres de la famille royale, chez le duc de Cossé-Brissac, à Chantilly, à Louveciennes, à Richelieu, chez Mme de Brionne, etc., etc., le choix fut beaucoup plus large : il porta non seulement sur des objets d'art que leur ancienneté ou leur style pouvaient protéger contre la destruction ou l'aliénation, mais aussi sur une foule d'objets mobiliers tout modernes et que par conséquent des- admirateurs exclusifs du style, pseudo-antique, alors de mode, auraient pu proscrire s'ils n'avaient pas été doués d'une certaine impartialité.
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Les résidences royales de l'ancien régime formaient par le fait autant de musées : tableaux, marbres, objets d'art ou meubles précieux y étaient entassés, et on peut dire qu'à la Révolution il aurait suffi de laisser ces palais en l'état, pour que la France possédât les plus beaux musées du monde. Mais ces musées n'avaient qu'un défaut : ils n'étaient point publics. On montrait bien aux particuliers de distinction, aux étrangers de marque certaines parties de Versailles ou de Fontainebleau, de Trianon ou de Marly, mais, en somme, le musée considéré comme moyen d'enseignement ou même comme simple passe-temps pour le public n'existait pas.
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