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EAN : 978B07GT6PZL7
333 pages
Les Editeurs Réunis (05/09/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Quelques mois après le décès de son père, Marguerite Dansereau fait une découverte surprenante : dans une vieille valise, parmi des images saintes et des sachets de semences défraîchis, elle trouve une pile de lettres écrites par ses parents à l’époque de leurs fréquentations, puis des premiers printemps de leur mariage.

Le quotidien haut en couleur de la famille Dansereau fleurit tranquillement sous ses yeux, des années 1940 jusqu’à aujourd’hui, alor... >Voir plus
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
ne tolérait aucun écart de conduite ou élan de paresse dans sa classe. La petite Louise l’apprit à ses dépens. La fillette rêvassait un peu trop en classe, selon la bonne sœur. Cette dernière ordonna à son élève de la suivre dans le bureau de la supérieure, où, à travers les portes closes, tous les enfants entendirent hurler Louise qui goûtait aux trois coups sur chaque main du martinet en cuir noir que la religieuse portait en permanence à sa ceinture à proximité de son rosaire. Cet instrument de discipline rappelait aux écoliers l’importance d’obéir à toute consigne donnée.
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Après Abraham Lincoln en 1865 et William McKinley en 1901, John F. Kennedy était le troisième président américain à se faire assassiner. Deux jours plus tard, Lee Harvey Oswald, le présumé assassin, fut abattu par Jack Ruby dans les locaux de la police de Dallas. Et que dire de la touchante image du petit John-John adressant un salut militaire à son célèbre père au passage du cercueil à la sortie de la cathédrale St. Matthew le 25 novembre…
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Elle ne comprenait pas pourquoi sa grand-mère Dansereau l’engueulait comme du poisson pourri. « Elle est jalouse de mes nombreux talents ! » répétait-elle en sanglotant. Bien sûr, sa mère lui dirait encore et encore qu’autrefois, le rôle d’une vraie femme était de s’occuper du foyer et d’une trâlée d’enfants pour plaire au bon Dieu. De toute évidence, malgré son bon cœur, cette vieille dame refusait catégoriquement d’évoluer avec le temps.
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Elle raconta que ses enfants étaient journaliers, c’est-à-dire qu’une journée, elle n’avait rien à leur reprocher et le jour suivant, elle pouvait avoir envie de les étriper. De la joie à l’inquiétude, de l’ennui à l’espoir, ses émotions dansaient un langoureux tango au gré des jours. Marguerite eut soudainement l’impression de lire le journal intime de sa mère, dans lequel ses états d’âme parfumaient sa calligraphie.
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Si les enfants et les adultes semblaient contenir leurs émotions, Marguerite sentit soudainement le fardeau des chagrins se poser lourdement sur ses épaules. Elle avait l’impression de tourner le dos à la chance pour foncer tête la première dans une dure épreuve. La jeune fille se mit soudainement à pleurer à chaudes larmes en silence.
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