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3,7

sur 58 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je découvre Nadine Monfils avec son roman Ice Cream et Châtiments. La première phrase laisse le lecteur pantois mais l'incite à poursuivre et il n'est pas déçu de la suite.
« Quand on a tout eu, la gloire dans un feuilleton populaire, la beauté grâce à une gueule de pub pour Nespresso, l'amour avec des stars qui ont foulé le red carpet, et qu'on se retrouve des années plus tard en train de cavaler la nuit, à poil dans les bois, avec une tronche de fraise de Plougastel, y a de quoi penser que la vie est un long fleuve débile. »
Une histoire simple :
Le sosie d'Elvis, le King from Charleroi, au volant de sa Pink Rose Cadillac, roule sur une route de campagne, il doit assurer un « Concert exceptionnel d'Elvis, the King from Charleroi, au home le Rossignol guilleret à Chimay, ce samedi 18 juin, à 20 heures. », mais rien ne se passe comme prévu, il renverse Joël Bermude l'acteur qui s'est illustré « dans Bouffi et les vampires, un super méga feuilleton télé, devenu culte tellement c'était con », que « Rémy – surnommé Spéculoos (Spécu pour les intimes) » était censé enlever pour le compte de Mickey
Avec des personnages à la limite de la rupture, attachants et empêtrés dans leur mal-être, méchants par obligation, car personne ne leur a jamais appris à quoi pouvait ressembler l'empathie ou la compassion :
Rita la majorette de de Marcinelle « 85 kg pour une hauteur guère plus glorieuse que Mimie Mathy », séduite par Elvis : « Majorette, ça demande de la discipline et du savoir-faire. C'est un art ! Faut être née dans un tambour pour piger. Moi, j'quitte jamais mes bottes blanches. »
Elvis Cadillac : « C'est justement parce qu'elle n'est pas gâtée par la nature que je me suis conduit comme si elle me plaisait. »
« Mais c'était le genre de fille avec qui tu risquais d'avoir des représailles si t'étais pas gentil. Il sentait qu'elle pouvait être mauvaise et surtout qu'elle n'écoutait pas et faisait semblant de ne pas comprendre, histoire de gagner du temps. du style crampon ».
« Rémy – surnommé Spéculoos (Spécu pour les intimes) » : « Un jour, ma mère m'a dit que j'étais pas désiré et qu'elle avait essayé de me faire gicler. »
Mickey, son chef : « Moi j'suis peinard chez ma darone, décréta Mickey. Elle s'en est tellement fourré dans l'pif quand mon paternel s'est barré qu'elle a un pète au casque. Elle en était raide. Ça a tout bousillé chez elle. Là, tu dirais une vieille sorcière Maintenant, elle confondait le petit Jésus avec une marque de salami.»
Johnny Cadillac : « Boire une bière, c'est sauver un brasseur. Mais si tu veux sauver la brasserie, y faut en boire plusieurs »
Bouli le manager d'Elvis Cadillac, « ancien boucher dans les Marolles à Bruxelles » :
« C'est pas parce qu'on est cul-de-jatte qu'on a perdu ses neurones. » Et de fait, il compensait son handicap en fourmillant d'idées et en ayant repris la devise du colonel : « Chante, je m'occupe du reste. » « Je ferai de toi une légende couleur de poussière d'or. » « J'vois rien d'autre, soupira Bouli. Ma bobonne me disait que ça pouvait toujours servir et que, dans les cas désespérés, fallait mettre un cierge à sainte Rita. »
Mémé Cornemuse, fan de William Sheller et d'Arvo Pärt, : « (…) la plus incroyable et la plus pétée de toutes les créatures de la Terre, débarqua dans la vie d'Elvis Cadillac. C'était tout, sauf un ange. Mais qu'est-ce qu'on s'emmerde avec les anges ! »
Roger le patron du Bistro : « Moi j'suis de commerce, j'ai rien vu. »
Jocelyne et René, un couple sans histoire : ils « s'étaient rencontrés au concours de Miss Moulinex, devant un jury avisé dont René faisait partie. Jocelyne (…) remporta le concours grâce à la voix de René. »
Ces gens-là ont des références, s'il vous plait, et quelles références :
Philippe Léotard : « Changer d'agent, c'est comme changer de chaise longue sur le Titanic. »
Ils ont aussi une philosophie de la vie, à coup d'aphorismes appris on ne sait où :
Mickey : « Si t'as envie d'atteindre le sommet d'une montagne, achète-toi d'abord des boots. »
Bouli : « (…) dans les cas désespérés, fallait mettre un cierge à sainte Rita. » « Regarde Chantal Goya, elle a l'air d'une gamine. de loin, bien sûr, mais c'est l'illusion qui compte. »
Spéculoos : « Depuis tout môme, c'était comme ça. Chaque fois qu'il disait la vérité, on ne le croyait pas. Et s'il racontait des craques, alors, bingo ! »
Rita : « La solitude n'est agréable que quand on la choisit. »
Elvis : « Parfois, vaut mieux ne pas connaître le prénom de celle avec qui on va baiser, pour pas risquer de couper les ardeurs. »
Mémé Cornemuse : « Chacun fait son lit comme il se douche. » « Ce que l'autre ne sait pas ne lui fait pas mal. »
Jocelyne et René : « Avec ça*, pas besoin d'aller voir ailleurs, tu as le monde dans ton salon, et en plus tu risques pas de te faire sauter le caisson par un terroriste. »
*La télévision
Nadine Monfils lance ce petit monde dans une course poursuite avec ses envies et ses rêves. Elvis ne deviendra jamais « (…) une légende couleur de poussière d'or » sa route a croisée celle de Spéculoos et Mickey, Joël Bermude et Rita ont croisé la route d'Elvis, pour leur plus grand malheur, et Elvis celle de Mémé Cornemuse…
Il y a du Fargo et du The Big Lebowski dans le roman de Nadine Monfils, pas un vulgaire plagiat, mais une sorte de filiation bien vécue. Des personnages qui sont débordés par leur façon d'imaginer la réalité. Rien ne colle. Et plus ils veulent faire coller la réalité à leurs visions, plus ça dérape, ils se laissent porter sans savoir jusqu'où ça peut aller.
Une découverte pour moi, grâce aux éditions 12/21. Une découverte que je vous incite à faire si ce n'est pas le cas.

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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« Ice cream et châtiments » ou quand Elvis Cadillac rencontre mémé Cornemuse.
Le « king from Charleroi », sosie belge d'Elvis Presley qui vivote de petits contrats, faisant revivre son idole en interprétant son répertoire habillé de pied en cap comme lui, se rend à Chimay, ville au doux nom de bière, pour égayer le quotidien d'une maison de retraite. Il croise d'ailleurs un des résidents de ce « home » comme disent les Belges, une ancienne gloire du petit écran, qui ne pourra malheureusement pas se vanter d'avoir rencontré le sosie de la gloire du rock, l'impact entre une Cadillac, même rose, et un piéton, étant rarement en faveur du deuxième.

C'est le début des problèmes pour Elvis – le faux -, d'autant plus qu'ayant imploré le King, son Dieu à lui, l'ange qu'il voit venir à la rescousse, pédalant gaiement malgré son grand âge, se trouve être mémé Cornemuse, autre héroïne de l'auteure. Une mémé Cornemuse en pleine forme, toujours fan d'Annie Cordy, pouvant citer Nietzsche et Jean-Claude Dan Damme, un JCVD à qui elle voue un culte éternel, sans bornes, et plein d'amour, ne désespérant pas que ce soit un jour réciproque. Une mamie qu'il ne faut surtout pas agacer, sa propension à faire le vide autour d'elle, parfois à coup de gros calibre, étant une seconde nature, mais de qui il ne faut pas non plus susciter la sympathie, ne sachant pas ce que cela peut réserver comme surprises.

Si on rajoute : une majorette sortie directement de « Nuit d'ivresse », deux petits malfrats bras cassés pur jus, l'un nommé Mickey – en hommage à Mickey Rourke -, l'autre surnommé Spéculoos – spécu pour les intimes -, Priscilla, l'adorable amie canine de race Carlin, qui a la fâcheuse habitude d'exprimer son mécontentement de façon odorante, et quelques autres spécimens dans la lignée habituelle des personnages peuplant l'univers déjanté de Nadine Monfils, l'histoire ne peut être que particulièrement jouissive pour celles et ceux qui ne craignent pas un humour ne brillant pas toujours - c'est un euphémisme - par sa finesse.

Le lecteur est convié à une balade bien loufoque à bord de la Cadillac se transformant un peu trop souvent en corbillard rose au goût d'Elvis, et, même si l'intrigue tient sur une feuille de papier à cigarette, à un moment de lecture plutôt sympa.
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Dès la première page de sa nouvelle série, Nadine Monfils, nous met tout de suite dans sa verve et son style d'écriture humoristique, à faire rire. Plus franche qu'elle, je n'ai pas trouvé. Et ses livres sont à mourir de rire.
Cette fois, elle met en scène Elvis Cadillac, une idole d'Elvis Presley qui rencontre sur sa route une star d'un feuilleton populaire de télévision. Il le percute en voiture et le tue. Mais cette star était déjà convoitée par deux crapules toujours en quête d'argent. Qui dit star, dit argent. Ces deux crapules avaient favorisé la fuite de la star pour lui vider son coffre-fort. Mais celui-ci mort, il fallait qu'ils trouvent une autre solution.
Pendant ce temps, notre Elvis rencontre l'héroïne de la première série de Nadine Monfils, Mémé Cornemuse. Un conseil, lisez la première série, car Mémé Cornemuse vous fera mourir de rire. Elvis est émerveillé par cette étrange et vulgaire mémé, qu'il trouve tout le temps, sur son chemin. Revenons à notre Elvis. Elvis tombe par hasard sur un médaillon rouillé. A l'intérieur, il tombe sous le charme d'une photo d'une super belle jeune fille rousse, qui, apparemment, aurait un rapport avec notre star de télévision. Ému par la beauté de cette étrange jeune fille, il mène son enquête. Tout le long de son enquête, viennent se mêler nos deux crapules, d'autres crapules attirés par de l'argent facile ainsi que, bien sûr, mémé cornemuse
L'univers de Nadine Monfils, vient d'une autre planète. Ses petits romans policiers restent banals, mais si drôles avec ses personnages si burlesques, tels que le commissaire Léon et son chien, et Mémé Cornemuse de la première série. Puis, dans cette nouvelle série de romans, le sosie d'Elvis, le seul personnage qui serait à peu près équilibré si Nadine Monfils n'y avait pas mêlé d'autres nouveaux personnages tout aussi burlesques.
En ce qui concerne Elvis Cadillac, j'ai bien dit à peu près équilibré, car celui-ci vivant dans la peau de son idole, semble des fois un peu dépassé par son sosie, lorsque le vrai Elvis le remet sur les rails de la vie réelle.
A la fin de chacun des romans de Nadine Monfils, vous direz, comme l'auteure, «  y a de quoi penser que la vie est un long fleuve débile ».
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"Crème et châtiment" est le titre d'un court métrage réalisé en 1997 par Jan Bucquoy, deux ans après que Noël Godin, sous le même titre, ait publié chez Albin Michel ses Mémoires d'entarteur sous forme d'entretiens avec Marc Cohen. En intitulant son roman hénaurme "Ice cream & châtiments", Nadine Monfils, présentée comme "artiste belge iconoclaste", adresse sans doute un clin d'oeil aux précités tout en référant bien sûr à Dostoïevski. Livre drôle et un brin kitsch !
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Je n'ai pas dû attendre bien longtemps avant de m'esclaffer, Nadine Monfils reste fidèle à elle-même et use de son talent humoristique et en abuse même, pour mon plus grand plaisir.

Elvis roule dans sa rutilante Cadillac rose et percute un animal.
Quand il se rend compte qu'il s'agit d'un papy nu et surtout connu, il l'embarque et poursuit sa route...

Ce que j'aime avec les personnages de l'auteure c'est qu'ils pensent à l'envers, ils font tout ce qu'il ne vaut mieux pas faire pour finir entre les barreaux.
Pas de morale, pas de bienséance et pas de cerveaux tout court, tout comme moi quand je le pose à côté de moi pour lire ses romans.
On ne réfléchit pas, on se laisse driver entre deux fous rires et ça fait un bien terrible.
J'ai à plusieurs reprises ouvert grands mes yeux tellement certaines scènes sont ahurissantes et ça passe tout seul, hop et on se marre encore plus.
On se dit :" non, mais non c'est pas possible, il ou elle ne va pas faire ça !!!"... et bien si, ils le font et avec coeur.

Quel bonheur de retrouver Mémé Cornemuse dans la deuxième aventure d'Elvis Cadillac.
Cette petite vieille, qui au passage est loin d'être sans défense, est fabuleuse, je l'aime d'un amour fou et je ne m'en lasserais jamais, elle vend du rêve.

On le dit et on le redit, le style de ces romans est particulier, il faut être capable de se relâcher et d'ouvrir ses chakras.
Personnellement il m'est arrivé de pleurer de rire, oui oui vraiment, avec de vraies larmes qui coulent et le mari à côté qui me prend pour une dingue, quoique maintenant il est plus que briefé.
C'est vulgaire, mais on sait qu'on a le droit avec Nadine Monfils et qu'elle ne fait pas semblant alors autant s'y vautrer à fond.

Ce dernier opus ne fait pas exception, les péripéties d'Elvis et de Mémé Cornemuse sont fantastiques et puis il y a d'autres personnages qui n'échappent pas à la dérision, mais ça c'est à vous de le découvrir.

Paradoxalement, et on en parle peu, mais il y a du sang qui coule à chaque roman.
Il y a une partie noire avec pas mal de macchabées au milieu du style léger et humoristique, le compromis parfait quoi.

Je pense toujours la même chose en tournant la dernière page : encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore...


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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C'est avec un peu de retard que j'ai lu l'avant dernier livre de Nadine Monfils.
Je me suis régalée car l'histoire est toujours aussi marrante et j'ai passé un moment de lecture hors du commun. Des meurtres, des conneries et des gaffes à gogo.
Surprise de retrouver la vieille Mémé Cornemuse qui fait connaissance avec Elvis Cadillac dans des circonstances toujours aussi mortelles.
On retrouve aussi Priscilla, la chienne du King belge qui communique et fait sentir les choses à sa manière, c'est en pétant qu'elle montre son mécontentement.
Ils vont devoir affronter une bande de malfrats qui n'auraient jamais dû croiser leur chemin, ça va saigner.
J'adore découvrir grâce à l'auteur les mots belges et toute une culture qui m'attire beaucoup.
Pour prendre plaisir à lire ses romans, il faut avoir un esprit très ouvert et un sens de l'humour très prononcé.
Pour moi l'auteur que j'admire beaucoup m'emporte dans son monde complétement barré et j'adore suivre ses histoires dingues et vraiment hors normes.
Rien de tel pour se changer les idées et rire un peu dans ce monde de brutes, je reste une grande fan de ses personnages décalés et pleins de surprises.
Quand je pense que Nadine Monfils voulait arrêter l'écriture, pour moi ce serait vraiment triste car j'aime beaucoup son imagination et elle est vraiment incomparable dans son domaine.
J'espère encore découvrir des histoires drôles et l'humour d'une grande dame qui décrit son pays avec amour et passion, c'est grâce à elle que j'aime découvrir la Belgique, son histoire et sa bière.
Je vous conseille de lire ses livres qui débordent d'imagination et son humour est exceptionnel.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Cet "Ice cream" est la deuxième aventure où la prolifique romancière et conteuse (une soixantaine de livres) met en scène Elvis Cadillac, sosie officiel du King", qui renverse ici accidentellement une ancienne vedette de la télévision. Héritière spirituelle de San-Antonio (Frédéric Dard), Nadine Monfils ne refuse aucune extravagance verbale ou de situations aux personnages nés de sa plume trempée dans l'encre rouge. Sa couleur préférée.
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Mon avis: Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que je ne loupe pas une sortie des romans de Nadine Monfils, L'ayant découverte avec la série Mémé Cornemuse et ayant adoré son style très spéciale à l'humour très noire, qui j'avoue ne régale pas tout le monde mais qui moi m'enchante à chaque fois, c'est donc avec un énorme plaisir que j'ai commencé ma lecture de ce nouvel opus des aventures d'Elvis Cadillac. et franchement j'avoue une fois encore que j'ai adoré et en plus pour mon plus grand bonheur mémé Cornemuse débarque également dans cette histoire avec tout son humour.


Du coté de l'histoire: Elvis Cadillac, le King de Charleroi a décidé de partir en vacances dans les Ardennes belges accompagné de sa Priscilla adorée, l'amour de sa vie, son chien pétomane, bougon de surcroit mais au look franchement branché . Pendant ses petites vacances, notre King va également se produire en concert devant un public endiablé lol au Home du rossignol Guilleret, une petite maison de retraite. Alors qu'il traverse les bois dans sa cadillac rose, pour rejoindre sa cabane au fond des bois (où l'attend une très belle majorette lol ) Elvis renverse un petit vieux, nu comme un vers et décide donc (logique) de le mettre dans sa voiture pour se débarrasser de son corps... Mais voilà Elvis ne sait pas qu'il vient de tuer Joe Bermudes, une vieille star du sitcom « Bouffy contre les vampires » . Poursuivi par Mickey et Speculoos, deux minables petits délinquants qui veulent à tout prix récupérer le vieux pour lui souffler son magot. Commence alors une cavalcade endiablée et les cadavres ne cesseront de s'accumuler. Et pour couronner le tout, Elvis va croiser (pour notre plus grand plaisir) la route de la non moins célèbre Mémé Cornemuse qui va elle aussi faire pas mal de carnage sur son passage.

Du coté de l'écriture: J'ai franchement adoré retrouver la plume de Nadine Monfils, toujours aussi drôle, ce roman m'a une nouvelle fois fait passer un excellent moment de détente. L'humour de cette auteure est juste parfait et j'avoue que ça passe ou ça casse mais pour moi ça roule indéniablement. La rencontre ici entre notre chanteur un brin philosophe et la grand-mère la plus déjantée qu'il existe dans la littérature va faire des « étincelles ». Entre alcool, beu , sexe et cadavres, la rencontre va être des plus explosives pour mon plus grand plaisir. Les dialogues sont justes trop drôles, entre vulgarité ( et oui), réflexion (pas mal) et cadavres ( beaucoup) en tout genre, notre lecture est juste une nouvelle fois au top.
La rencontre entre ces deux héros déjantés, donne un cocktail complètement détonnant, dingue et franchement inclassable.
En conclusion: Comme toujours l'univers de notre auteure belge préférée, est complètement fou, on se marre, on apprend ( merci pour les explications en fin de pages des expressions belges ça aide pas mal lol ) Nadine Monfils arrive avec une aisance toute particulière à mélanger une certaine réalité avec de la pure fiction.

Quel plaisir de retrouver ainsi réunis pour cette histoire ces deux héros complètement loufoques qui à eux deux, nous donnent une histoire, complètement barrée, drôle et totalement jouissive lol et j'espère bien que ces deux là n'ont pas fini de se croiser pour notre plus grand plaisir.

Attention je conseille vraiment ce roman aux amateurs d'humour ( très ) noir , aux lecteurs qui aiment les personnages très déjantés mais complètement attachants et par contre les personnes qui n'aiment pas la vulgarité des propos passez votre chemin car vous allez vraiment être déçus.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Une très belle découverte, un ovni dans le genre policier ou on ne sait trop définir le style..
Un style hors paire, des personnages déjantés dans une histoire folle pleine de rebondissements !
Un langage savoureux (qui me rappelle mes origines en tant que Belge puisque l'auteure est de cette nationalité), des expressions se prêtant bien au ryhtme du récit.
Un humour décalé, à prendre au 10e degré qui nous ferait presqu'oublier qu'il y a des meurtres, des assassins et des victimes !
A conseiller de toute urgence !
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Le célèbre chanteur Elvis (non pas Presley mais Cadillac) chante pour des retraités. Il renverse un homme nu en rentrant chez lui. Ne sachant pas quoi faire il met le cadavre dans la voiture. Il va maintenant falloir se débarrasser du corps. Il va être aidé de sa conquête du moment qui s est un peu incrusté chez lui.

J ai découvert l auteur avec ce livre et je ne suis pas déçue. Il s agit d un triller agrémenté de passages drôles notamment les notes de l auteur. Ce roman est rafraîchissant.
À noter que ce livre est la suite d Elvis Cadillac : king of Charleroi. On peut le lire sans problème sans avoir lu le premier.
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Le héros s'appelle Elvis Cadillac, un sosie du King Elvis, son nom de scène est :

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