La vieille qui voulait tuer le bon Dieu

Nadine Monfils n'est pas pour moi une inconnue. Au hasard de mes lectures, j'ai déjà croisé certains de ses romans et, sans m'avoir laissé de souvenirs impérissables, j'avais passé quelques moments de lecture sympathiques avec ses précédents ouvrages. Mémé Cornemuse ne m'était donc pas étrangère et c'est à la recherche d'une lecture sans prétention, une petite récréation joyeuse, que j'ai entrepris la lecture de ce nouvel opus des aventures de mémé Cornemuse. Toujours égale à elle-même, âpre au gain et obsédée sexuelle, cette grand-mère sans âge a le don de se mettre dans les embrouilles les plus foireuses et de croiser, chemin faisant, de nombreux cadavres. Mais, car il y a un mais, cette fois la mayonnaise ne prend pas. L'histoire n'est guère originale et la verve de son héroïne ne suffit pas à combler les manques d'un roman qui part un peu dans tous les sens pour, au final, laisser le lecteur un peu perplexe. Nadine Monfils se complaît ici dans une belgitude caricaturale bien trop appuyée et, à la manière de l'idole de mémé Cornemuse, à savoir Jean-Claude Vandamme le célèbre philosophe, son livre est confus et simplement prétexte à une succession d'expressions parfois comiques mais qui, à la longue, finissent par lasser. J'ai connu Nadine Monfils mieux inspirée.

Ginette a une vie morne, sans action et sans intérêt à son propre goût. Elle a envie d'aventure et un jour, en faisant un détour pour rentrer chez elle, elle trouve des chaussures jaunes qui l'a fit fondre. de plus, ces chaussures appartenaient à... non, je ne vous le dit pas. Mais pour elle, se sont des souliers magiques au vue des péripéties qui lui sont dès l'instant où elle les a acheté.

En parallèle, nous suivons Mémé Cornemuse, la guardienne de son immeuble. Une arnaqueuse de première qui enfle tous ceux qui se présentes.

Un roman bourré d'humour d'après la description mais qui de mon côté m'a fait sourire pour certains passages. Il se lit très vite et est bien sympathique. Je suis restée sur ma faim car aucun verdict de l'histoire avec une fin légère. Un livre comme j'aime à les déléguer comme bon livre de plage. Je ne connaissais pas cet auteur mais j'avoue qu'après cette lecture, si je retente l'aventure c'est que je ne serais tombé dessus sans le chercher.

Ouais ouais... ben non!
Je me suis procuré ce livre stimulé par les avis globalement favorables lus sur Babelio.

J'apprécie généralement le ton décalé venu du royaume de Belgique mais je ne le retrouve pas ici ou trop peu.

Bien conscient qu'en matière d'humour chacun a sa sensibilité, je respecte le travail de l'auteur et les heureux lecteurs qui se sont régalés, mais j'avoue être resté sur ma faim.

Tout au plus ai-je esquissé l'amorce d'un sourire ici ou là au détour d'un judicieux néologisme, volontaire ici ! (private joke à l'intention de monsieur Chriss Red, je suis taquin).
D'aucuns ont trouvé ici verve, truculence et pittoresque... pour moi, tout cela ne décolle pas vraiment.
Au crédit de l'auteur j'ai apprécié la découverte de quelques spécificités lexicales belges.

Nadine Monfils aura néanmoins une seconde chance puisque, emballé par l'enthousiasme collectif et quasi unanime des Babelistes je m'étais également procuré "les vacances d'un serial killer".
En attendant je reprendrai un San-Antonio.

Ah ! ben crénom d' là, elle déménage la Mémé Cornemuse aussi grossière qu'un pain d'orge, aussi sentimentale qu'un glaçon, avec elle, il vaut mieux ne pas se louper ! C'est drôlatique à souhait, à découvrir pour passer un bon moment de détente. Néanmoins, je le confesse : je ne lirai pas toute la collec. !
Il faut dire que je n'ai jamais lu un San-Antonio de ma vie et je pense que çà doit y ressembler un peu ?

Le Vieille qui voulait tuer le Bon Dieu, de Nadine Monfils, est le 3e (ou 4e?) tome des aventures rocambolesques de Mémé Cornemuse.

A Pandore en Belgique, Mémé Cornemuse s'est recyclée en gardienne d'immeuble, pendant que son complice creuse dans la cave pour atteindre une bijouterie voisine. Mais leurs plans vont être perturbés par une série de meurtres dans l'immeuble et l'arrivée d'une criminelle dans le couvent d'en face, qui rameute la presse.

Personnages à la Bidochon, situations loufoques et meurtres complètement barrés sont le fond de cette histoire. On a Marcel Durite, assassiné pendant que sa femme s'offrait les chaussures de Lady Di, et dont on retrouve le zizi planté dans un camembert, Ginette Plouc, sa veuve (pas trop) éplorée qui décide de mener l'enquête et toute une brochette d'individus plus improbables les uns que les autres, qui peuplent l'immeuble sur lequel règne l'inénarrable Mémé Cornemuse. Celle-ci, fan d'Annie Cordy et Rocco Siffredi, décapsule les canettes de bière avec ses dents, s'habille en léopard, lit l'avenir dans la couille gauche et vénère Jean-Claude van Damme, avec qui elle vit une torride histoire d'amour. La fille spirituelle de Tatie Danielle et Berrurier, à peu de choses près.

Autant vous prévenir tout de suite, ce livre baigne dans les gros mots et la vulgarité, assaisonnés d'une pincée savamment dosée de burlesque. L'auteur ne fait pas dans la subtilité, on y va avec de gros sabots (ou plutôt de charentaises, comme Cornemuse). C'est Ploucville dans toute sa splendeur, avec pour reine une vieille qui se débarrasse des cadavres encombrants avec la clope au bec en invoquant son bien-aimé JCVD.

J'avais offert ce livre à mon frère et ça l'a tellement fait rire qu'il me l'a passé. Je dois dire que je suis moins fan que lui de l'humour potache, alors j'ai trouvé ce livre plutôt marrant, voire hilarant par moments, mais c'est clairement too much pour moi. Je vous le conseille si vous aimez le genre. Amateurs du bon ton, de la bienséance et des personnages qui savent se tenir, passez votre chemin.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Un roman totalement déjanté, c'est sûr, et c'est original. C'est ce qui m'a attiré dans le résumé.

Au début c'est marrant, puis rapidement j'ai trouvé que le délire partait trop loin et était tellement poussé qu'il en devenait lourd et forcé, du language de Mémé Cornemuse à ses actes.
Il y avait "trop de trop " pour moi.

Lorsque je lis un livre ce que j'aime c'est mon plonger dans le rythme donné par l'écrivain mais aussi le vocabulaire soutenu. Ici il y a trop de mots vulgaire à mon goût. Je n'ai pas du tout accroché
C'est dommage, je n'ai même pas réussi à le terminer

Assez drôle, tire un peu en longueur par moment. Mais on passe du bon temps