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3,8

sur 452 notes
Il n'y a pas à dire, voilà un roman policier déjanté ! sur la couverture, ce détective au chapeau boule, tenant une pipe, c'est le peintre René Magritte, il est accompagné de sa femme Georgette, de vert vêtue, et de leur Loulou de Poméranie.
Nous nous trouvons à Bruxelles. Deux jeunes femmes viennent d'être assassinées, l'une impasse du Cheval, l'autre sous les arcades du Cinquantenaire.
Existe-t-il des liens entre les derniers tableaux de Magritte et les deux jeunes femmes ? Qui pouvait leur vouloir du mal ? L'ami de René Magritte, Jefke, l'ami de René Magritte, travaille au commissariat près de la Grand Place et fournit toutes les informations nécessaires au peintre qui délaisse sa palette et ses tubes et se transforme en un enquêteur perspicace plein de ressources.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue originale que nous a concocté Nadine Montfils, mais aussi le monde familier de Georgette et René Magritte, les quartiers populaires de Bruxelles et leur atmosphère, le langage superbe de ses habitants.

La rencontre entre Jacques Brel et René Magritte a été totalement inventée, pour autant, elle complète parfaitement un tableau que ne renierait pas le peintre.

René et Georgette Magritte... un duo qui fonctionne, un grain de folie que l'on a hâte de retrouver dans une nouvelle enquête...
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Dans ce roman Nadine Monfils met en scène René Magritte le célèbre peintre Belge et son épouse, un duo de détectives de choc!
L'affaire commence le jour où René a une sorte de vision en attendant le tram; il voit une femme vêtue d'une robe fleurie debout à coté de son corps!! Intrigué rené s'empresse d'en parler le soir à Georgette. Quelques jours plus tard cette femme est retrouvée assassinée avec une lettre d'amour dans son sac et un bouquet de lilas sous sa robe.... Elle se prénommait Madeleine!
La suite, je vous laisse la découvrir. L'humour est bien sûr au rendez-vous, mais en plus Nadine Monfils nous livre quelques petites anecdotes sur Picasso, Matisse, Van Gogh....!
Et puis, et puis, il y a l'autre.... celui qui chante avec de grands gestes, le Grand Jacques dont la personne et l'esprit nous accompagnent tout au long des 280 pages jusqu'au dénouement final......
Alors lorsque j'ai eu terminé ce succulent livre, j'ai eu envie de chanter : Bougnat apporte-moi une bière et des caricoles, Nadine est revenue!
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Un roman qui sort des sentiers battus. J'ai découvert Nadine Monfils il y a quelques années avec « La petite fêlée aux allumettes », « Coco givré« , et « Nickel blues » et j'avais accroché à son style décalé, son humour belge et ses personnages vraiment pas comme les autres. J'avais moins accroché avec « Les vacances d'un serial killer » et n'avait pas enchaîné avec d'autres livres de l'auteur. Mais quand j'ai vu l'affiche de son dernier roman, j'ai tout de suite craqué. J'aimais beaucoup Magritte enfant. Les surréalistes, les impressionnistes… C'étaient mon dada! J'avais même eu la chance de voir une expo à Marseille de Magritte. Alors un roman, qui fait revivre le peintre doublé d'une intrigue policière, il ne m'en fallait pas plus. J'ai filé dans les rayons à la recherche du fameux sésame.

« – Mon mari ne fait pas de politique.

– Ah bon? Je croyais… Vu qu'il dit beaucoup de conneries… »
P.176

Si vous aimer l'ambiance belge, vous serez servi. « C'était au temps où Bruxelles bruxellait »… Décor, expressions belges, époque… On s'y croirait presque. dépaysement garanti! Et Brel est un invité d'honneur. Car si Nadine Monfils aimait Magritte, elle vouait également une grande admiration au chanteur belge qui avait choisi pour patrie la France. Pour que ses personnages soient au plus près de la réalité, outre un long travail de recherches, elle a également rencontré Georgette en personne dans leur maison de Schaerbeek (une des communes bruxelloises) dont elle parle dans le roman. Nadine a rempli ce roman de détails , d'anecdotes vraies sur le peintre et sur d'autres personnes ayant existé (artistes, personnes célèbres, Brel, etc.) et toutes les réflexions sur la vie et sur la peinture qu'il fait dans le livre sont de lui. Seul le reste n'est que fiction par nécessité.

PHOTOS (du peintre, de son épouse, des peintures liées au roman, de brel, etc.)

CITATIONS cf. BLOG

https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/09/09/les-folles-enquetes-de-magritte-et-georgettenom-dune-pipe-de-nadine-monfils/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Une merveille de bouquin, le genre de livre où on ralentit pour ne pas le finir trop vite. Et pourtant la fin est très réussie !
Ici, c'est la Belgique que Nadine Monfils sait nous faire aimer. Magritte bien sûr avec une autre façon de découvrir les peintures, mais aussi Jacques Brel et ses merveilleux textes qui chantent dans nos têtes, et le délicieux vocabulaire belge.
L'intrigue nous fait rencontrer des personnages qui portent les noms des héroïnes de Brel que nous suivons dans les rues de Bruxelles. Elles croisent René Magritte, Georgette et Loulou la petite chienne en détectives minutieux.
Je me suis régalé.
Et bien sûr lire aussi l'autre tomme : "A Knokke-le-Zoute"
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Un bon musée est un musée où on peut aller passer quelque temps quand on veut, pour la durée qu'on souhaite, en s'asseyant tranquillement pour regarder une oeuvre. Nadine Monfils nous invite carrément chez les Magritte pour nous installer dans leur salon et partager leur facétie au vernis bourgeois. C'est attendrissant et sucré sans excès. Invités aussi pour une promenade de santé à être complices des petites quêtes de fragiles sensations , de farces à petits risques, de sentiments aux bonnes odeurs d'amourettes nous nous réjouissons de pouvoir égratigner quelques personnages enfoncés dans le fauteuil de leur pensée engoncée.
Et de ce livre apprécié comme la halte d'un goûter croustillant nous ressortons reposés, instruits de quelques anecdotes aux accents belges , qui pourront nous aider à fredonner des airs de Brel en rêvant que tous nos nuages ne seraient que décor sans ombre aux tableaux de nos doux rêves.
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Nadine Monfils, autrice berge que je lis pour la première fois, réussit, dans Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette, Nom d'une pipe !, à redonner vie au grand peintre et à lui faire côtoyer l'immense Jacques Brel.
Tout au long de ma lecture, j'ai savouré quantité d'expressions et de mots qui m'ont bien mis dans l'ambiance, au coeur de Bruxelles. L'homme au chapeau boule, René Magritte, et Georgette, son épouse, adorent enquêter, aller plus loin que le classement sans suite dont se satisfait trop vite la police. Jefke, leur ami, commissaire de police, apprécie particulièrement leur aide.
Magritte a écrit des romans policiers sous pseudo, Georgette s'attache aux moindres détails souvent très révélateurs et voilà qu'une femme, Madeleine Dutilleul, est retrouvée poignardée après avoir tenté de rencontrer un amant bien mystérieux lui donnant rendez-vous par lettre.
Puis c'est au tour de Rosa de recevoir le même genre de lettre avant que se produise le même scénario macabre. René Magritte qui adore les énigmes, le mystère, est servi !
Au fil de l'enquête de René et Georgette où l'humour est constamment présent, j'ai adoré apprendre quantité de détails authentiques sur la vie du célèbre peintre qui avait quinze ans de plus que son épouse. Nadine Monfils parle de ses tableaux, de ses habitudes, des réactions de ses contemporains.
Après Madeleine et Rosa, voici Mathilde, une orpheline qui travaille chez un brocanteur. Avec ces prénoms, c'est Jacques Brel qui s'impose car Mathilde est obnubilée par cet immense artiste. Un retour en arrière, quelques mois plus tôt, permet de mieux faire connaissance avec cette Mathilde qui avait été confiée à une religieuse, soeur Louise, devenue Maria Martin. Cette femme, au lieu de donner de l'amour aux orphelines qui lui étaient confiées, leur infligeait des sévices.
Peu à peu, René, avec Georgette, son « p'tit bibi », son « petit poulet », réussit à élucider tous ces mystères.
Nom d'une pipe ! Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette, est un roman policier hors normes, très original. J'ai souri très souvent malgré le contexte tragique de l'histoire car Nadine Monfils réussit parfaitement à créer une ambiance, une atmosphère unique, certes désuète mais ô combien savoureuse !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Honneur à la Belgique grâce à l'inégalable humour de Nadine Monfils. Peu de pages sans une bière belge, des expressions locales ou des références institutionnelles (bars, marchés). Des dialogues savoureux pour une enquête bruxelloise menée par l'irrésistible peintre Magritte qui m'ont immédiatement embarquée et beaucoup divertie, la palme revenant à la scène de la cuisine avec Carmen. A offrir sans tarder à vos connaissances dépressives.
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Complétement déjanté avec un méli-mélo de bruxellois, de wallon, de belgicismes et de populaire dans le bon sens du terme, l'auteure fait preuve d'une imagination débordante et … surréaliste à la belge.

Qui mieux que le peintre du mystère René Magritte et son épouse bien-aimée Georgette pouvait permettre une telle logorrhée verbale qui nous entraîne à leur suite dans une enquête simpliste mais soulevant quelques réflexions (religion, création artistique, vie…).

Des lieux familiers pour les bruxellois et les belges en général sont évoqués, des mets et des habitudes typiques font savourer ces moments d'échanges entre Magritte et sa femme, entre Magritte et les autres.

La conception des chapitres se devinent aisément et la surprise dure peu avant que l'on ne déduise ce qui va se passer mais le côté bon enfant du récit l'emporte et permet de lire de délicieux moments.

On ressent l'amour de l'auteure et pour Magritte et pour Jacques Brel.
Sauf mention, les anecdotes et propos s'avèrent vrais, inspirés d'interviews et de souvenirs.
Magritte était donc un fameux personnage dont le masque « bourgeois » cachait un diablotin à l'enfance éternelle.
Provocateur espiègle, anticlérical, sociable avec restrictions, le roman nous le décrit et conserve le mystère de son oeuvre tout en laissant poindre sa naissance lors de moments bien précis.
Quant aux titres des oeuvres… elles ajoutent un parfum particulier sans rapport avec les peintures, à chacun de retrouver l'innocence des premiers regards.

Un livre avec des hauts et des bas, qui se laisse lire facilement et ne laisse pas indifférent.
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J'aime bien la peinture de Magritte depuis longtemps. Adolescente, j'avais des posters ou des cartes postales de ses tableaux au-dessus de mon lit. Alors quand j'ai vu qu'il y avait une série intitulée « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette » (son épouse), je n'ai pas hésité longtemps pour tenter cette lecture qui promettait d'être savoureuse. A l'arrivée un peu d'humour et de légèreté, mais beaucoup moins que je ne l'espérais. Et moi qui suis accroc aux enquêtes qui me tiennent en haleine, j'ai été un peu déçue à ce niveau. L'auteure nous parle beaucoup de Bruxelles, de la Belgique, ainsi que de Magritte et ses tableaux, qu'elle aime beaucoup, cela se sent. Ce livre est donc un hymne à la Belgitude et à Magritte et dans une moindre mesure (à peine) à Brel. Ce n'est pas désagréable, au contraire, mais je me suis un peu languie par moment, l'intrigue se perdant dans de longs méandres littéraires. Dans ce roman, on découvre un Magritte facétieux, malicieux, volontiers transgressif et adorant jouer au détective. Quand il aperçoit Madeleine assise sur un banc, au loin, dans sa robe fleurie, Magritte est troublé et a l'impression de la voir à côté de son corps. Découvrant dans le journal le lendemain qu'elle a été assassinée, il décide de mener l'enquête sur son meurtre. En cela, il est aidé par Georgette qui adore aussi jouer au détective. Georgette est attentive aux détails et a beaucoup d'intuitions. Pour mener l'enquête, René (Magritte) prend contact avec un de ses bons amis qui est policier, Jefke. le peintre fait croire à son ami qu'il écrit un roman policier ce qui lui permet de soutirer à Jefke des informations sur l'enquête. Quelques jours plus tard, c'est une autre jeune femme que l'on retrouve assassinée, Rosa. Elles ont reçu toutes les deux des lettres bleues parfumées d'un amoureux mystérieux. Ces meurtres sont-ils liés ? L'assassin a-t-il voulu laisser un message ? A vous de faire connaissance avec le couple Magritte et de découvrir le résultat de leurs pérégrinations de détectives amateurs et passionnés. Si vous aimez la Belgique, Bruxelles, Brel et Magritte vous serez sous le charme.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Le titre et la couverture m'avaient séduite, puis la chronique de Sandrine (HunderDreams), puis il m'a sauté aux yeux quand je suis entrée dans la médiathèque (bien à la vue pour m'attirer), je m'en suis donc emparée, comme si ma vie en dépendait ;-), avant qu'un autre lecteur me le pique et bien m'en a pris, c'est, pour le moment, mon coup de coeur de l'été !
Dans ce roman, un peu déjanté, Nadine Monfils nous parle de René Magritte et de sa femme Georgette. Les anecdotes relatives à leur vie sont vraies et c'est l'occasion de découvrir ou redécouvrir ce couple sympathique.
Les toiles du peintre sont présentées et incluses dans ce roman de façon très intelligente et c'est un vrai plaisir de se plonger dans cet univers artistique et surréaliste.
René Magritte, grand amateur d'enquêtes policières, aidé de son épouse, pipelette pleine de bon sens, vont se lancer dans la résolution de meurtres.
C'est pétillant, loufoque, drôle. Les dialogues truculents plein d'expressions belges nous offrent un vrai dépaysement , cuisine et bières belges sont aussi à l'honneur.
A ce duo de choc très attachant se rajoutent le chien Loulou (de Poméranie) et la femme de ménage originale pour encore plus de moments cocasses.
Et que serait Bruxelles sans Jacques Brel. Nadine Monfils nous a concocté une rencontre entre Magritte et cet immense chanteur, un vrai bonheur !
Beaucoup d'humour donc, un peu d'irrévérence, du surréalisme bien sûr, Nom d'une pipe, ce roman est une pépite !
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