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3,09

sur 768 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon avis : Dans un premier temps, je ne classerai pas ce livre dans la catégorie Polar/Policier car cette partie là n'est qu'un infime moment de ce récit, je dirai plutôt que c'est un vaudeville un peu grossier et complètement extravagant. J'ai beaucoup ri avec cette histoire farfelue.

Des personnages complètement déjantés : Alfonse le père de famille c'est le Jean Claude Duss des bronzés, la chemise hawaïenne, les grandes chaussettes avec les nus pieds le bof !! en fait c'est celui qui préfère sa voiture à sa femme. Josette avec sa capeline de deux mètres d'envergure, ne rêve que de beaux hôtels et des grandes plages d'Ibiza. Steve a tellement peur en voiture qu'il préfère garder son casque de mobylette sur la tête ; quant à sa soeur c'est avec deux moumoutes roses sur les oreilles qu'elle écoute la musique.
Ah oui j'ai oublié l'indispensable grand-mère nymphomane avec sa caravane attelée derrière la voiture qui prédit la bonne aventure et saute sur tout ce qui bouge.

C'est facile à lire, des dialogues, du rythme, des chapitres courts mais bon ce n'est pas vraiment de la grande littérature et on en est loin. J'ai passé un bon moment de lecture mais je ne pense pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Ce livre ne me tentait pas particulièrement et à ma grande surprise je me suis bien amusée. Voici une famille belge (genre Bidochon !) qui part en vacances, ils sont vraiment gratinés, pas fins du tout, grossiers et vulgaires, et pourtant j'ai trouvé ça drôle alors que je suis plutôt difficile en humour dans les romans.

La grand-mère n'est pas là pour relever le niveau, elle n'est pas piquée des vers, elle boit, elle fume et j'en passe ...

On y ajoute une pincée de mes souvenirs de vacances sur la côte belge (les paysages par exemple ou quelques mots belges, pas la famille !), résultat : un bon moment passé en compagnie de cette petite troupe et d'un serial killer plutôt original.

Ce genre de livre une fois de temps en temps ça passe et j'ai trouvé cette histoire vraiment marrante.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Une histoire de serial killer qui voudrait prendre des vacances mais rien ne se passe comme prévu, notamment à cause de Mémé Cornemuse. Mémé Cornemuse est une vieille dame dont le langage scandalise les chastes oreilles ; souvent armée, elle a la gâchette facile et les hommes risquent leur vertu s'ils l'approchent de trop près ! J'ai rarement croisé un personnage aussi loufoque ! Grâce à ses personnages hauts en couleur, la lecture de ce roman de Nadine Monfils, première aventure de Mémé Cornemuse, est un régal d'humour décalé à la belge !
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J'ai enfin rencontré Mémé Cornemuse. Merci Nadine pour les fous rires !

L'histoire :
La famille Destrooper est sur le point de partir en vacances. Enfin !
Le père, Alfonse, qui a une fabrique de boulettes de sauce lapin. La mère, Josette, qui se la joue starlette avec son chapeau et ses lunettes de soleil.
Les enfants, deux ados fumeurs de pétards, Steven et Lourdes (merci aux idoles de Josette). Pas réellement ravis à l'idée de passer leurs vacances avec leurs vieux, au bord de la mer du Nord.
Alfonse est dingue de sa caisse qu'il a personnalisée un max. Elle est clairement plus bandante que Josette ça. Mais pour les vacances, telle une verrue sur le cul d'une bombasse, il doit traîner la caravane de son insupportable belle-mère, avec la vieille à l'intérieur.
Il faut dire que mémé est un sacré phénomène. Surnommée mémé cornemuse pour son goût pour les Écossais. Des mecs qui ne portent pas de culotte, la vieille ça la fait rêver. Et que dire de sa descente… si ce n'est que toi et moi ne sommes pas capables de suivre le rythme.
Un dos-d'âne sur la route, et voilà la caravane éjectée au bord de la route !
Et voilà notre vieille qui fait du stop efficace, un flingue à la main.
Zou ! Direction Blankenberge pour rejoindre sa famille d'incapables et son con de gendre.

La famille en question est arrivée sur son lieu de villégiature : Les mouettes rieuses.
La réalité de la pension de famille à l'économie n'est pas en adéquation avec son nom.
Il est clair que pour se marrer, il y a longtemps que les mouettes se sont barrées.

Mémé est bien la seule à s'éclater. Elle redécouvre les joies du sexe, et avec un sacré appétit. C'est qu'elle a des années à rattraper. Et que de facto elle n'a pas perdu la main.
Extrait P.134 :
« Soudain, il sent la langue de la vieille entortiller langoureusement la sienne ! Un vrai serpent ! Une main tripatouille son patrimoine culturel. Pour sûr, elle est revenue à elle. »
Puis les emmerdeurs, ben elle les flingues à tout va. Faut jamais se laisser emmerder !
De toute façon, la vraie vie, c'est le cul, la picole et Annie Cordy !
Extrait P.173 :
« - Y a personne, affirme mémé.
- Comment tu le sais ? T'as même pas regardé !
- Ça sert à rien, j'ai la cataracte. de toute façon, s'il y a quelqu'un, je le zigouille et tu l'embarques avec l'autre péteux. J'ai encore des balles dans le revolver de mon défunt mari. Paix à son âme. C'est le seul service qu'il m'a rendu, ce con. Me laisser son flingue. »

L'univers de Nadine tu adhères ou pas. C'est une planète à part. La sienne.
Ça part dans tous les sens, avec humour, parfois mordant, mais toujours avec tendresse.
Pour ma part je suis cliente de son ailleurs et de ses délires.
Et aussi de ses analyses pertinentes :
Extrait P.220 :
« Parce que la vraie obscénité n'est pas dans le vocabulaire. Elle est dans la violence gratuite. Dans ces trous-du-cul qui nous font gober n'importe quoi pour s'en mettre plein les poches. Dans ce putain de monde où tout part en couilles, où les riches se pavanent sur leurs tas de pognon sans même jeter un regard à ceux qui crèvent la dalle. La grossièreté, c'est pas de causer comme un pilier de comptoir, mais c'est avoir un langage châtié et de foutre la planète en l'air en remplissant des piscines alors que des mômes meurent de soif. »

Découvrez Mémé ! Elle est inoubliable.
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Un roman bourré d humour. Mémé cornemuse en pleine forme.
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Un livre truculent, et je n'ai pas boudé le plaisir de la lecture de ce polar familial. Tout y est: cadavre, cartomancienne, hôtel de la plage, ado boutonneux, grand-mère rock and roll'. On rit... C'est loufoque et ça fait du bien!
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Il s'agit du premier tome où l'on découvre la fameuse mémé Cornemuse. Ce livre est surprenant, voire désarçonnant. On ne sait pas trop à quoi s'attendre. Il faut lire quelques pages pour s'habituer au style, au langage. Après ça passa ou ça casse. Moi qui adore l'humour noir à l'anglaise, j'ai été servie. Une agréable surprise.
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Après ma brève rencontre avec Nadine Monfils sur Bloddy Fleury, il fallait bien que je tombasse dans ses pattes de cette blonde trop souriante pour être honnête. J'avais du retard à combler. Comment expliquer que j'étais passé à côté de Mémé ? Aucune justification possible ! Bref, erreur corrigée, avec Les vacances d'un serial killer, je fais enfin connaissance avec Mémé Cornemuse (because son faible pour les écossais, car ils ne portent pas de slip sous leurs kilts).

On parle rapidement du contenu : La famille Destrooper part en villégiature sur les bords de la mer du Nord. Josette, la fille de mémé, son mari Alfonse ainsi que leurs deux ados barrés et faignants, Steven et Lourdes et bien entendu mémé dont les hormones sont plus proches de la bouilloire que de la platitude du pays. Ce petit monde tracte sa caravane. Mais le voyage tourne mal. Vol de sac à main, cadavre de motard, pension se révélant être un bouge crado. Bref le farniente promis dans la station balnéaire tourne au vinaigre, la gaufre vire à l'aigre. Et nous voilà parti pour une comédie décapante. Un hymne parodique sans pareil à la Belgique, aux bons mots et à la verve soutenue.

1er d'une série, Mémé Cornemuse est réservée à un public large pour peu qu'il soit transi d'affection pour San-A et Requiem.

Je me suis mis le cerveau sur off. Ça c'est facile. Je suis un garçon. Et j'ai commencé à me poiler en entamant cet ouvrage truculent. Mémé, c'est une ode à la belgitude absurde et à l'anti-conformiste. Exit le politiquement correct ! Me voilà parti pour une virée désopilante et haute en couleurs avec une collection de personnages tous plus perchés les uns que les autres. La famille Destrooper est à elle seule une des plus belles galeries de portraits déjantés. Ça te fait reluire les zygomatiques ne sont plus en berne. L'humour est décapant. Les situations aussi improbables que surréalistes qui s'enchainent à vitesse grand V. Tu mets ta vraisemblance au cachot, tu la ressortiras plus tard. Profite du moment, lecteur abasourdi, et tu te laisses choper par les roubignoles. Nadine Monfils a le don de la parodie vaudevillesque dans un style littéraire qui fleure bon la gaudriole parfumée au spéculos. Nul doute qu'elle va te les chatouiller et faire surgir sur ton visage un large sourire béat.

Les dialogues glissent vers la franche rigolade. A ce niveau c'est du grand art. Un looping fleuri. La poésie de la galipette, un éboulis joyeux où les cadavres s'empilent avec joie. Mémé Cornemuse, c'est une ascension sur un mont de fantaisie, avec flingues et culottes en porte-étendard. le rythme est rapide et soutenu. On ne s'ennuie jamais. Les jeux de mots jonglent de part et d'autre. On ne peut s'empêcher de se souvenir d'Audiard mais surtout de Dard. Car Mémé Cornemuse est barrée. Elle n'a peur de rien. Ses semblables et contemporains sont au mieux un terrain de jeu, au pire, des outils pour arriver à ses fins. Elle est dotée d'une très légère empathie et d'un besoin de culbute sans limite. Ses frasques nous charment. Franchement, Mémé m'a emballé. Faut juste pas la croiser. Enfin, si, mais alors juste dans le tome 2, La petite fêlée aux allumettes.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Drôle comme tout.
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Bon, l'histoire était drôle mais pas autant que "la vielle qui voulait tuer le bon DIEU. N'empêche qu'on passe un bon moment.
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