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Citations sur L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir (160)

L'enfance est un lieu auquel on ne retourne pas mais qu'en réalité on ne quitte jamais.
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J'ai pris mon deuil pour une maladie dont il fallait guérir le plus tôt possible. C'est une erreur assez commune, je crois, parce que la mort est perçue comme une anomalie dans notre société, et le deuil, comme une pathologie [...]. Parce que c'est dit précisément comme ça : Un Tel ne s'est pas encore rétabli de la mort d'Une Telle. (p.28-29)
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Pour vivre, nous devons nous raconter. Nous sommes un produit de notre imagination.
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C'est seulement lors des naissances et des morts que l'on sort du temps : la Terre stoppe sa rotation et les futilités pour lesquelles nous gaspillons nos journées tombent au sol comme des poussières colorées. Quand un enfant vient au monde ou qu'une personne meurt, le présent se fend en deux et vous laisse entrevoir un instant la faille de la vérité : monumentale, ardente et impassible. On ne se sent jamais aussi authentique que lorsqu'on frôle ces frontières biologiques : vous avez clairement conscience d'être en train de vivre quelque chose de très grand.
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Ma santé littéraire s'en est ressentie : j'ai été prise par La Sécheresse, comme disait Donoso, et j'ai passé presque quatre ans sans pouvoir écrire. Un satané enfer, parce que en perdant l'écriture, j'avais perdu le lien avec la vie.
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À l'origine de la créativité se trouve la souffrance, la sienne et celle des autres.
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Voilà pourquoi je regrette de ne pas connaître aussi le passé, la vie de Pablo que je n'ai pas vécue. Je veux tout savoir de lui. Si j'arrivais à tout savoir, absolument tout, ce serait comme s'il n'avait pas disparu. Nous portons nos morts sur notre dos. (...)
Nous sommes les reliquaires des gens que nous aimons. Nous les portons en nous, nous sommes leur mémoire. (p.64)
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Pour pouvoir écrire un roman, pour endurer les très longues et fastidieuses séances de travail assis que ça implique, mois après mois, année après année, il faut que l’histoire garde des bulles de lumière dans votre tête. Des scènes qui sont des îles d’émotion brûlante. Et c’est à cause du désir d’en arriver à l’une de ces scènes qui, vous ne savez pas pourquoi, vous couvrent de frissons, que vous traversez peut-être des mois d’ennui royal et insoutenable au clavier. De sorte que le paysage que vous entrevoyez quand vous commencez une œuvre de fiction est pareil à un long collier d’obscurité éclairé de temps à autre par une grosse perle iridescente. Et vous avancez laborieusement sur ce fil d’ombres, d’une perle à l’autre, attiré comme les mites par leur éclat, jusqu’à atteindre la scène finale, qui est pour moi la dernière de ces îles de lumière, une explosion irradiante.
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La peine aiguë est une aliénation. Vous vous taisez et vous vous renfermez.
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La douleur véritable est ineffable, elle nous rend sourds et muets, elle est au-delà de toute description et de toute consolation.
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