L'âge d'or, tome 1

Je remercie sincèrement le copain qui m'a conseillé de lire "L'âge d'or", de Cyril Pedrosa : quelle beĺle découverte !
Dans un royaume que je suppose hispanique, le roi vient de mourir. Sa fille Tilda s'apprête à monter sur le trône, mais elle est renversée par son jeune frère, manipulé par leur mère. Elle réussit à s'enfuir grâce au seigneur Tankred et Bertil, son ami d'enfance. Blessée, elle finit par trouver refuge dans une étrange communauté cachée au milieu des bois...
Ce que j'ai aimé en premier lieu, c'est que je ne savais pas du tout où l'histoire allait me mener, et comme j'adore les surprises, j'ai été gâtée ! L'autre point positif, c'est le graphisme, très coloré, et son adaptation à la narration : par exemple un grand et unique dessin sur deux pages qui concentre simultanément plusieurs moments du voyage de nos protagonistes.
Le volume se finit bien évidemment en coup de théâtre, vite, la suite !

Roxanne Moreil et Cyril Pedrosa nous embarquent dans une quête digne de la légende arthurienne et de Au nom de la rose. Dans cet ouvrage, le travail sur la couleur est incroyable, les transitions se font par la couleur, les émotions semblent passer par la couleur, tout est régi par la couleur. C'est un travail magnifique.

Nous suivons la princesse Tilda, qui doit accéder au trône, son père venant de mourir. Tout est prêt et puis les événements vont modifier la donne et Tilda accompagnée du fidèle chevalier Tankred de Malefort et de Bertil vont partir dans un voyage vers la Péninsule sur fonds de lutte des classes, de révolte et de soif de liberté. Leur route ne sera pas linéaire, forcément.

Difficile d'en dire plus sans tout dévoiler de ce premier
tome.

Pour l'instant, dans ce premier opus, rien d'extraordinaire pour le genre au niveau de l'histoire. Ce qui marque surtout c'est le travail graphique. Il me faut maintenant attendre que le second volume arrive à la médiathèque pour connaitre le dénouement de l'histoire.

Une bande dessinée splendide aux couleurs à couper le souffle !

le roi est mort mais Tilda, la princesse aînée se fait évincer alors qu'elle s'attend à succéder à son père. Traquée, elle est recueillie par une communauté de femmes vivant en autarcie sans hiérarchie aucune (petite pique : la culture de tomates dans un contexte médiéval, ça fait désordre!).
Ensuite, sur les routes de l'exil, la princesse apprend qu'un secret lui permettrait de reconquérir le trône.
Ses aventures sont traversées des révoltes paysannes rêvant du mythe antique de l'Âge d'Or.

Sur cette trame classique, Pedrosa nous a concocté un bijou de bande dessinée entre roman épique et balade poétique dans des paysages fantasmagoriques très colorés.
Certaines des pages ressemblent à des tableaux, d'autres à des fresques grouillant de détails et de personnages. le trait fin et fouillé donne vie à des personnages hauts en couleurs de Trankred, le fidèle paladin à Poudevigne, le villain qui refuse sa vie de soumission aux seigneurs féodaux.

J'ai dévoré le premier tome de la duologie en une demi-heure tant le récit est prenant et les images attrayantes !

A partir de 13-14 ans

Whaou les dessins sont incroyables ! Surtout ceux en double page !
On est dans une histoire assez classique d'une princesse qui est écartée de son trône et cherche des alliés pour le retrouver, trahie par des proches. En chemin elle apprend qu'un mouvement populaire prend de l'ampleur, qui veut un retour à l'âge d'or, ce temps où tous étaient à égalité. Un scénario très intéressant et des personnages qui se dévoilent au fur et à mesure : on s'attache à eux très vite mais ensuite on doute un peu. C'est bien ils ne sont pas tout blanc, il y a du gris ! En tout cas j'aime déjà le message et les rebondissements et j'ai hâte d'avoir la suite entre les mains !
Challenge BD 2021

Je n'aurais sans doute jamais tourné mon regard vers cet Âge d'or si une amie ne l'avait directement déposé entre mes mains, et ainsi aiguisé ma curiosité en feuilletant quelques pages. C'est bien le graphisme tout particulier qui a lancé mon intérêt.
Mais après lecture, je ne sais quel position ni quel point de vue adopter.
Ce conte médiéval ne m'a guère convaincu même si je reconnais les efforts des auteurs pour sortir des sentiers battus. Politique, féminisme et poésie semblent mener la barque de cette histoire dont je ne comprends pas les codes. C'est donc avec une naïveté certaine que je l'ai abordé.
J'ai d'abord été déstabilisé par les dessins, le temps de comprendre par exemple que les personnages évoluent à l'intérieur des cases et non d'une case à l'autre. j'ai trouvé cela génial, en terme de mise en scène. J'ai également été complètement déstabilisé par l'aspect onirique, voire même psychédélique ( c'est en tous cas en ce terme que les dessins me sont apparus dans un premier temps) avant de me faire à l'idée que les cases sont en perpétuel mouvement et que ce mouvement raconte également l'histoire, qu'il sert ici d'illustration ( au sens pur) aux ambiances et aux émotions. Mais le graphisme par ce mouvement déstabilisant exprime également cet espèce de sentiment d'utopie qui émane de l'oeuvre, comme si tout était voué à l'échec, comme si l'on connaissait déjà la conclusion de l'histoire.
Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi les personnages sont si moches au milieu de cases aussi belles. Car aussi déstabilisant qu'elles soient, on ne pourra que saluer le travail des auteurs.

le roi est mort et le peuple gronde, écrasé par la famine et la domination des puissants seigneurs. Alors que la fille du roi s'apprête à lui succéder, un complot l'oblige à s'enfuir, accompagnée de deux fidèles chevaliers.

Cyril Pedrosa m'épate encore ici avec ses innovations graphiques impressionnantes. On entre dans un univers foisonnant, où chaque composition d'image interpelle et rend le lecteur actif. J'ai beaucoup aimé notamment le fait de suivre les personnages se déplacer dans une image.

L'histoire, pour l'instant, me touche moins que dans Portugal ou Les équinoxes mais j'attends impatiemment de lire la suite pour me faire une idée plus affinée.

A la mort du roi, sa fille aînée, Tilda, tient à reprendre le royaume avec pour première mission de venir en aide au peuple accablé par la famine. Trahie par son jeune frère, elle est finalement condamnée à l'exil et part à la recherche d'un trésor indiqué par son père. A travers cette quête, elle rencontre différentes populations et découvre notamment le mythe de l'Âge d'or qui l'influence particulièrement dans sa reconquête du royaume.

Ce roman graphique médiéval de fantasy se divise en deux volumes absolument magnifiques. C'est un plaisir fou d'inspecter chaque planche, particulièrement lorsqu'elles sont panoramiques. Il y a un jeu chromatique époustouflant, la couleur donne tout son sens au trait et fait de l'Âge d'or un véritable chef d'oeuvre. Bien que l'histoire soit très riche en références, le scénario reste moins élaboré que le graphisme. Il n'a rien de bien extraordinaire, il s'agit d'une quête médiévale comme on peut en connaître d'autres. Elle est menée par une femme mais suit des schémas connus dans les romans sur l'émancipation féminine. C'est un très bel objet à avoir dans sa bibliothèque et j'aurais clairement envie de refaire toute ma tapisserie avec les images de la BD mais j'aurais aimé y lire une histoire moins attendue.
Lien : https://sapristea.blogspot.c..

Attention chef d'oeuvre!

Inconditionnelle de Cyril Pedrosa, je ne peux que m'émerveiller devant les dessins, la maitrise graphique, la palette de couleurs. Et puis cette histoire écrite avec Roxanne Moreil, ce conte médiéval où Tilda, princesse déchue part à la reconquête de son royaume en traversant des bois enchantés et à l'aune d'un mystérieux trésor, à qui cela ne plairait pas?
Mais L'âge d'or c'est bien plus que ça! C'est aussi une réflexion sur la femme et son rôle dans la société. C'est un manifeste démocratique où le jeune Bertil commence à se demander si être serf ou maitre est après tout dans l'ordre naturel des choses?
L'âge d'or hisse sérieusement le 9eme art au sommet et les auteurs, tels La Fontaine ou Montesquieu en leurs époques, par le biais d'un espace temps éloigné du notre, nous permettent de réfléchir sur le sens de notre société et de nos existences. Qu'adviendra t'il de Tilda, Bertil , et les autres ? Une vraie quête, que j'ai hâte de continuer.

Ce roman graphique est une merveille ! J'en lis beaucoup, et je pèse mes mots. Quel génie graphique ! Imaginez déjà les 7 premières pages qui ne sont qu'une immense scène continue, dans laquelle les personnages avancent, page après page, comme une tapisserie de plusieurs mètres de long. C'est juste grandiose. Il y a plusieurs autres doubles pages panoramiques dans lesquelles nous suivons le cheminement des personnages, ce qui nous conduit à une vraie lecture du paysage en travelling, lentement, avec une perception à la fois de l'immensité de la scène et des détails, c'est fascinant. le travail graphique est très impressionnant, extrêmement coloré (il y a très peu de noir). le rendu m'a tellement bluffée que j'ai ressenti le besoin de comprendre la technique.
Je ne vais pas raconter l'histoire, d'une part parce que d'autres l'ont fait, mais surtout parce que c'est ainsi que je l'ai lue, sans rien en savoir, pas même le résumé. Un petit esprit Game of Throne, qui commence dès la mort du Roi par un conflit de succession entre la princesse ainée et son jeune frère et l'exil de la princesse. Nous voyons l'émergence d'une héroïne et de son destin, de plusieurs personnages très attachants qui ont des gueules, avec une belle immersion dans le Moyen-Age. L'intrigue est attractive, avec un brin de fantastique et surtout une critique sociale du servage.
J'ai adoré et dévoré des yeux ce roman graphique, qui m'a totalement enchantée et emportée.

Une magnifique bande dessinée, comptant les aventures d'une princesse. Un véritable conte médiévale, revisitée. le récit tient en haleine jusqu'au bout. Les personnages sont attachants. Quant aux dessins, ils ne manquent pas de précisions, et sont tout bonnement époustouflants. On ne se lasse pas de contempler le graphisme. Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil nous prouve ici leur talent.
Clairement une des meilleurs BD que j'ai lu.
A la fin du récit, on a qu'une envie ; foncer pour acheter le tome 2 !