AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9798509426865
209 pages
Auto édition (26/05/2021)
5/5   1 notes
Résumé :
Cette mère hors normes a mené une vie de bohème avant de séduire un jeune vicaire anglican. Repartie en France quelques jours seulement avant la déclaration de guerre, elle ne sera plus en mesure de rentrer à la maison. À douze ans, comment ne pas vivre cette absence prolongée comme un abandon?
Dans son village du Suffolk, l’enfant se lie d'amitié avec Fanny, petite réfugiée berlinoise. Leur idole c’est Patrick, le fermier aristocrate du coin, de quelques an... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai découvert ce roman sur la toile par hasard, et quelle heureuse surprise. Voici une histoire qui s'étale sur plusieurs décennies au 20ème siècle, couvrant la période d'avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale, vécue d'abord en Angleterre, puis en France. le narrateur est obsédé par le souvenir de sa mère, qui l'a quitté à l'âge de 12 ans sous prétexte de retrouver sa famille en Touraine, et qu'il ne retrouvera qu'à l'âge adulte. Son père fait de son mieux pour la remplacer, en attendant son retour, que la guerre va empêcher. Il trouvera compensation surtout dans l'amitié d'un jeune fermier et d'une réfugiée juive, amitié qui se transforme en passion, mais sans espoir de retour, semble-t-il. Tout autour, il y a les villageois, une aristocrate excentrique, une tante simplette, quelques mauvaises langues et les fantômes du passé. Il va faire ainsi un apprentissage de la vie qui va le préparer à la découverte de l'étrange femme qui se cachait derrière la mère de son enfance.

Il se passe beaucoup de choses dans ce roman, mais tout est raconté de manière concise. le style est dépouillé, la langue simple et précise. Pas de logorrhée chez Gabriel Morgan.

C'est plutôt un vrai roman qu'une auto-fiction, une histoire qui fait pourtant vrai, peut-être bien inventée à partir de certaines expériences de l'auteur. On est souvent ému, mais sans complaisance.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Non seulement ma mère prenait facilement la mouche, elle savait aussi garder rancune. En décidant sur un coup de tête de tenter sa chance à l’étranger, elle pense toujours punir sa famille. Et si elle perfectionnait son anglais en se faisant sa propre idée des mœurs d’outre-Manche, qu’on dit si guindées? Elle se voit la nouvelle coqueluche de cette belle société, courtisée par les milords, bousculant allègrement les codes. On la trouvera originale, irrévérencieuse, éminemment française. On prononcera son nom en le massacrant, ce sera charmant.
Mais il faudra bien commencer au bas de l’échelle. Dans un journal londonien elle tombe sur l’annonce d’un poste de garde-malade au pair dans le comté de Shropshire, au sein d’une famille anglicane stricte. Il y a dix ans que le premier-né, Martin, a succombé à l’épidémie de grippe espagnole. Sa mère ne s’en est jamais remise, à peine met-elle le pied dehors. Moins de deux mois après l’arrivée de la jolie étrangère, le cadet déclare son intention de l’épouser.
Les parents poussent, c’était prévisible, les hauts cris. En vain. Reggie, jusqu’alors un adolescent des plus soumis, destiné par sa mère à une carrière dans l’Église, fait montre d’une volonté de fer insoupçonnée. Ses fiançailles avec une femme de sept ans son aînée, une catholique, une Française par-dessus le marché, sont une abomination. On sait de quel bois elles se chauffent, celles-là, quels arts elles pratiquent.
D’ailleurs il suffit de la voir, cette Lucienne, pour tout comprendre. Toujours habillée dernier cri, avec cet air d’insolence désinvolte des mannequins qui s’exhibent, imperméables à toute émotion, dans les revues féminines. Quelle idée de se présenter à la porte avec ces deux énormes valises, renfermant une garde-robe insensée pour une jeune femme invitée à s’occuper d’une pauvre malade. Non mais, elle se prenait pour une aristocrate conviée au château ou quoi? Cette apparition d’une garçonne dans le vent, fardée à outrance, qui profanait leur perron fraîchement balayé, c’était comme essuyer un camouflet.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : autofictionVoir plus

Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
967 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}