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EAN : 9782253067948
504 pages
Le Livre de Poche (06/04/2016)
  Existe en édition audio
3.81/5   3886 notes
Résumé :
Jamais Cecilia n'aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : "À n'ouvrir qu'après ma mort". La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête... À la fois folle de colère et dévastée par ce qu'elle vient d'apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu'elle aime souffriront.

Liane Moriarty brosse un ta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (617) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 3886 notes
Eh bien...des secrets comme celui-là, je ne voudrais jamais que mon mari m'en révèle !
Quelle histoire, bon dieu, quelle histoire !
Une petite précision pour commencer : j'ai A-DO-RE.

Oui ! Nous sommes en Australie, d'abord. A Sidney. La semaine avant Pâques. L'automne, quoi. Ben oui...changement d'hémisphère.
3 familles, 3 femmes de tête et de coeur. Elles ne se connaissent pas ou à peine. Et puis, à cause d'un bouleversement survenu chez 2 des femmes les plus jeunes -la quarantaine toutes les 2, mariées avec enfant(s)-, bouleversement dû à leurs maris respectifs, elles se retrouvent toutes les 3 en contact, voulu ou non. Et je peux vous assurer que ça va swinguer ! Haut les coeurs, haut les corps !

Dit comme ça, ça parait superficiel, « desperate housewifes », et pourtant...ça ne l'est PAS DU TOUT. Nous plongeons en apnée dans plusieurs drames à la fois :
• Rachel, la femme plus âgée, est une mère en deuil depuis des années et des années, sa fille a été assassinée lorsqu'elle avait 17 ans. Elle ne pense qu'à ça, évidemment, tout le temps. Et tous ceux face à elle ne peuvent qu'imaginer l'atroce douleur qu'elle ressent chaque jour : « Même si on essaie de se mettre à la place de celui qui se noie dans les eaux glaciales de l'Atlantique ou qui vit séparé des siens à cause d'un mur, seule la tragédie qui nous frappe personnellement - pire, celle qui frappe nos enfants - , nous fait vraiment souffrir ».
• Cecilia, la maman toujours prête, la femme toujours apprêtée, allergique au désordre, la pro des Tupperware et de l'étiquetage-maison, ouvre une vieille lettre de son mari cachée dans le grenier, et la tempête déferle dans son crâne.
• Tess, la « phobique sociale » qui se soigne, femme, amie, maman heureuse, voit son univers basculer par le biais de sa cousine adorée et complice depuis toujours.
Et c'est là que la force féminine montre toute son ampleur. Malgré les doutes, malgré les rancoeurs, malgré les bouleversements et les tragédies intimes, elles luttent, ces femmes. Elles craquent souvent, mais elles font face toujours. Et j'adore.
« Apprendre à être souple », voilà la leçon que je pourrais tirer de ces tranches de vie.

« Non ! », allez-vous rétorquer. Pas encore une histoire tourmentée, y en a marre de ces tragédies qui nous entourent. Un peu de légèreté, que diable !
Vous n'avez pas tort.
Mais ici, je tiens à vous persuader que ce livre en est rempli. J'ai ri : plusieurs fois. J'ai souri : d'innombrables fois. J'ai jubilé intérieurement. Car ces femmes ont fort à faire avec leurs familles et même leurs relations anciennes (tous ces personnages sont savoureux, soi dit en passant).
Ce livre est une somme d'humanité tragico-comique, où la psychologie féminine ultra-fouillée a la part du roi – ou plutôt de la reine-.

Merci à Canel qui m'a proposé une lecture commune de cette auteure que je ne connaissais pas du tout et que je lirai dorénavant avec un immense plaisir.

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À Sydney, Cecilia mène une vie paisible et sereine au sein d'un foyer aimant. Épouse chérie, mère comblée de trois filles charmantes, déléguée des parents d'élèves et conseillère à temps partiel chez Tupperware. Son mari, John-Paul est, quant à lui, un père adorable et un mari attentionné. Une existence équilibrée qui va du jour au lendemain vaciller à cause d'une lettre trouvée par hasard dans le grenier. Si ce n'était ce petit mot écrit sur l'enveloppe de la main de son époux, "Pour ma femme, Cecilia Fitzpatrick, à n'ouvrir qu'après ma mort", elle n'y aurait pas prêté attention. Que faire ? Respecter le souhait de John-Paul ? Ou lire cette lettre bien mystérieuse ?
Rachel vit toujours dans la douleur depuis l'assassinat de sa fille, Janie, il y a de cela plus de 20 ans. Heureusement que son petit-fils, Jacob, lui apporte de la joie. Malheureusement, lorsque son fils et sa bru lui annoncent qu'ils déménagent à New-York, Tess est plus que jamais ébranlée...
Loin de là, à Melbourne, Tess ne s'attendait pas à cette terrible nouvelle : son mari et sa cousine adorée, Felicity, sont tombés amoureux. Choquée, effarée et en colère, elle décide de partir in petto pour Sydney, là où elle a grandi et où vit sa maman...

Liane Moriarty tisse des portraits de femmes attachantes, combattives et profondément humaines qui, à Sydney se croiseront immanquablement. Cecilia qui, après avoir découvert le terrible secret de son mari, sera en proie à de nombreux doutes. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour protéger sa famille ? Rachel, rongée par la douleur, et Tess qui voit son mariage se déliter. L'ambiance, paisible d'apparence, va peu à peu s'alourdir et s'opprimer dès lors que la vérité refait surface. Chacune de ces femmes porte en elle des doutes, des rancoeurs, de la colère ou de l'amertume. L'auteure, décrivant parfaitement le lien si ténu qui unit deux personnes, nous offre un roman juste et équilibré sur les relations familiales et amoureuses, mais aussi sur le pardon, la culpabilité ou le deuil. Alternant les chapitres consacrés à chacune d'elle, l'intrigue s'installe ainsi gentiment. Des histoires de femmes à la fois émouvantes et tragiques, des intrigues dramatiques mais aussi des sourires, des dialogues ciselés et un épilogue qui donne à réfléchir sur nos actes.
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♪ Selon la mythologie,
Jadis, les hommes vivaient sans femmes
Ne connaissaient ni fatigue ni vieillesse, ni souffrance
Zeus donna naissance à une créature du sexe féminin
Parée de tous les dons
Belle, intelligente, rusée, futée et désirable
Mais Pandora, c'est son nom, ouvre les Jars,
De ce vase jallit la souffrance, la mort, le vol et puis le crime
Sa main à ouvert la boite de Pandore
Et je suis sure que son coeur aurait voulu la refermer ♪
intro La Boîte de Pandore, Julie Zenatti, 2007

Une brise vivifiante avait chassé la grisaille matinale propre au Vendredi saint et la journée s'était finalement parée de ses magnifiques couleurs d'automne.
p391 texto
Je connaissais Noël au balcon, Pâques au tison
Vanités, complaisances et petites trahisons
Mais Pâques en automne !, in petto
je m'étonne !!
Trop mariée ou le pied To-Tal
brosse à dent mauvais pour l'émail
ce qui t'attend c'est Ta Taule
in petto, à chacun ses casseroles...
Cécilia va payer très cher tout son fatras
choisir entre la peste et le choléra
Soulever un couvercle de Tupperwar bien trop tôt
comme extirper un ver exotique in petto...

Roman au mille destins,
m'a en balai c'est certain
digressions coulent à flot
on n'utilise plus de plumeau
le monde est il plus poussiéreux ?
Lisez le ...avant de finir en vieux.
Frissons du désir, papillons dans le ventre
♫oh Cécilia, you're breaking my heart♫
Syndrome de Marfan, dilemme pour un flirt

that's all folks !!!

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Ça commence comme une bluette, limite chick lit (un mariage à la dérive pour cause d'adultère, une mère en deuil de sa fille disparue brutalement dix sept ans plus tôt ). Oui mais voilà. Une lettre égarée et retrouvée va provoquer l'écroulement de la pyramide fragile des liens qui unissent ce petit monde.

Cécilia vend avec efficacité et succès des Tupperware tandis que son mari réussit dans les affaires. Leurs trois enfants sont superbes. Tout va bien. Sauf que la maniaque du rangement qu'est Cécilia découvre par hasard dans les archives de son mari une lettre qui lui est adressée, accompagnée d'une recommandation : à n'ouvrir que s'il décède...Cécilia n' a peut-être pas lu Barbe-bleue, en tout cas la curiosité l'emporte sur la prudence et ce qu'elle y découvre bouleverse profondément l'image qu'elle pouvait avoir de celui qui partage sa vie depuis de nombreuses années . D'autre part, les conséquences impliquent aussi d'autres personnages, ceux-là même dont on se demandait quels liens pouvaient exister entre eux.

Et l'on se retrouve peu à peu au coeur d'une intrigue sordide, qui refait surface après des années à la manière d'une lame de fond qui va tout emporter sur son passage.
Les personnages sont intéressants parce qu'ordinaires, et leurs réactions face à l'adversité est bien traitée. Cécilia m'a beaucoup fait pensé à Evelyn , l'héroïne de Beignets de tomates vertes, dans son apparente aisance qui cache un questionnement et une remise en cause permanente.
Les relations dans les couples, qu'ils soient récents ou plus anciens sont passées au crible pour mieux en cerner les dysfonctionnements.

L'histoire se déroule en Australie, de Sydney à Melbourne, mais aurait pu prendre place à peu près n'importe où, là ou la civilisation est inondée de boites de plastique qui sont censées vous changer la vie

Une remarque sur le prologue, qui reprend un épisode de la mythologie , très revisité, et qui donne le ton du récit, et incite à poursuivre avec enthousiasme

Liane Moriarty est devenue rapidement un auteur à succès.

Même si ce n'est pas un critère absolu, (on a connu de grosses daubes caracolant en tête des ventes), le secret du mari a tout de même tenu un an dans la liste des best-sellers du New-York Times, a été traduit en 35 langues et CBS a acquis les droits pour une adaptation ciné, pas mal pour une jeune australienne. Et il est très tentant de confirmer cette bonne première impression en explorant Big little lies, même s'il n'est pas traduit en français à ce jour.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Que dire de ce roman ? Pour être honnête, j'ai failli le refermer dès le départ, bien avant le secret !! Les 100 premières pages sont une accumulation de personnages et l'on passe de l'un à l'autre sans avoir le temps de bien les situer. Enfin, à la découverte du secret du mari, j'ai trouvé un petit intérêt à cette histoire et aux personnages. L'action arrive… et le livre se laisse lire.
Je n'ai pas vraiment compris l'engouement populaire de ce roman...
Le seul passage que j'ai vraiment apprécié est la conclusion à cette histoire !
Cette histoire, je l'oublierai très vite. Ma sensation est d'avoir lu une version littéraire australienne de Desperate Housewifes. Série américaine pour laquelle je n'ai vraiment pas accroché et donc pas du tout suivi.
Bon, je passe à autre chose !!
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Citations et extraits (213) Voir plus Ajouter une citation
Voilà plusieurs semaines qu'elle avait demandé à John-Paul de s'en occuper. Il n'en avait pas trouvé le temps mais, si elle avait fait appel à un professionnel, il aurait fait un scandale. Monsieur l'aurait pris comme un affront à ses talents de bricoleur. Evidemment, le jour où il finirait par se pencher sur la question, il ne parviendrait pas à le réparer et Cécilia devrait quand même faire venir quelqu'un. Prodigieusement agaçant, n'est-ce pas ?
p365
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D'après le franc succès remporté en Amérique, j'avais hâte de découvrir ce livre. L'histoire est intéressante et pourrait être captivante. Cependant ce livre comporte des longueurs et ce, dès les premières pages! Par exemple en attendant que Cécilia se décide à ouvrir cette fameuse lettre qui comporte le secret, nous passons en revue tout ses changements d'émotions et d'humeur: "je l'ouvre, je ne l'ouvre pas, je l'ouvre, je ne l'ouvre pas..." J'exagère à peine!
Rachel, quant à elle, ressasse sans cesse les mêmes sentiments tout au long du livre. Certes ce qu'elle vit est terrible, c'est normal qu'elle ait tout le temps les mêmes pensées et si Rachel existait ce serait très certainement tout cela qu'elle ressentirait.; seulement voilà nous sommes dans un livre, et nous n'avons pas besoin, nous pauvres lecteurs, d'être en permanence dans la tête d'une personne âgée dépressive à ressasser les mêmes choses pendant 400 pages.
De plus, si l'écriture de l'auteure est très agréable, le fait de changer de personnages et de décors toutes les deux pages est parfois pénible et frustrant.
Pour finir le dénouement est tel qu'à la fin du livre, on ressent de la colère pour chacun des personnages, ce qui nous empêche donc de nous identifier a l'un d'entre eux. Je en parlerai pas de l'épilogue un brin déprimant qui, personnellement, m'a dérangé.
Néanmoins, beaucoup de personnes ont apprécié ce livre. Même si je ne comprends pas son succès, et malgré les défauts que j'ai pu relevée, on est curieux de découvrir le dénouement et je l'ai quand même lu rapidement, l'écriture de l'auteur restant très agréable.
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Il y avait ce garçon dans sa classe, un dénommé Marcus, qui lui menait la vie dure. Oh, il ne le persécutait pas vraiment - ce qui, soit dit en passant, aurait été plus simple : l'école aurait appliqué le règlement et, en matière de harcèlement, ils ne faisaient pas de cadeaux. Dans le cas présent, les choses étaient plus compliquées : Marcus était un petit psychopathe tout ce qu'il y avait de plus charmant.
p48
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Rachel balaya les miettes qui jonchaient ses draps d'un revers de la main. « Des miettes ! Pour l'amour du ciel, regarde ces miettes ! » aurait pesté son mari qui trouvait immoral que l'on puisse manger au lit. S'il savait que Rachel y regardait aussi la télévision, il se retournerait dans sa tombe.
« Faiblesse ! Dépravation ! » s'écrierait-il. Pour Ed, la chambre servait à trois choses : le recueillement - à genoux, le front baissé, il débitait ses prières à toute vitesse, histoire de ne pas Lui faire perdre trop de temps -, l'accouplement - de préférence tous les soirs - et le sommeil. Dans cet ordre, évidemment.
(p. 89)
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- [...] C'est à cause du relationnel que je ne veux pas un autre enfant.
- Du relationnel ?
- Les autres mères, les instituteurs, tous ces gens qui gravitent autour de ton gamin. Ça impose une vie sociale infernale, d'être parent. Il faut tout le temps donner le change.
- Je ne comprends pas, dit F., médusée.
- J'ai un trouble de la personnalité. J'ai fait un quiz dans un magazine.
[Elle] s'interrompit avant de reprendre à voix basse :
- Je souffre de phobie sociale.
- N'importe quoi !
- Je t'assure que si ! D'après le quiz...
- Tu t'improvises psychiatre en lisant un magazine féminin ?
- C'est dans le 'Fil Santé' du 'Reader's Digest', pas dans 'Cosmopolitan'. Et c'est vrai ! Je ne supporte pas de rencontrer de nouvelles personnes. Ça me rend malade. J'ai des palpitations. Je déteste les fêtes. Je...
- Tu crois que t'es la seule à détester les fêtes ? Arrête ton char.
(p. 415-416)
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Vidéo de Liane Moriarty
Extrait du livre audio « Amours et autres obsessions » de Liane Moriarty, traduit par Béatrice Taupeau, lu par Maia Baran. Parution numérique le 15 février et CD le 15 mars 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/amours-et-autres-obsessions-9791035412791/
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