Paul Morin (1889-1963).
Issu de la grande bourgeoisie de Montréal, avocat dilettante, esthète insatisfait, il étonne par l’éclat de ses vers.
Le Paon d’émail (1911), les Poèmes de cendre et d’or (1922), s’écrivent sur « le vide papier » où l’on croit voir, en filigrane, les ombres de Mallarmé, Des Esseintes (le personnage du roman de Huysmans, À rebours), ou Heredia... un réel exil intérieur y est orfévré par un homme hanté – poursuivi par le feu tou... >Voir plus