22ème album de la saga Lucky Luke, Les Dalton dans le blizzard se situe en plein dans la période bénie de l'association Morris/Goscinny.
Publié en 1963, juste après les très grands Billy the kid et Les collines noires, c'est une nouvelle déclinaison du concept énoncé ainsi : les Dalton s'évadent, puis Lucky Luke les récupére grâce sa vista... et leur bêtise absolue !
Goscinny a découvert peu avant, avec L'évasion des Dalton, à quel point la capture des quatre frères pas futés est un excellent prétexte pour délocaliser l'action et trouver, à chaque fois, un nouveau terrain de jeu pour ses personnages.
Le concept ira crescendo, jusqu'au merveilleux et mexicain Des tortillas pour les Dalton, le dernier Lucky Luke publié par Dupuis.
Ceci dit, après une couverture magnifique de Morris, nous voilà donc partis pour le Canada, le pays frère, où il fait froid, très froid, où les bûcherons crient "Timber !" et où la police montée se fait respecter, screugneugneu !
Vous l'avez compris : tous les archétypes attachés au pays de nos cousins sont présents, et Goscinny, a son habitude, ne se privent pas de les utiliser tour à tour en autant de running gags efficaces.
Outre ceux-ci, la mécanique comique de l'album repose sur les deux piliers habituels de la série.
D'une part, la bêtise du bon vieux Ran-Tan-Plan, insondable.
Avec son nez qui coule et sa capacité à comprendre et à faire exactement le contraire d'une personne (ou un chien) censé, c'est une joie permanente.
Mais le deuxième pilier va plus loin encore, puisqu'il s'agit de la bêtise des frères Dalton.
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