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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans" Lucky Luke et Phil Defer « le faucheux »" publié en 1954, à Bottleneck Gulch c'est la guerre entre O'Sullivan le malhonnête propriétaire du saloon l'As de Pique et O'Hara l'honnête propriétaire du saloon l'As de Coeur... le premier embauche un tueur professionnel pour se débarrasser du deuxième, mais arrivé sur place tout le monde prend Lucky Luke pour Phil Defer ! le lonesome cowboy met donc en scène la mort du faux Phil Defer avant de revenir s'occuper du vrai Phil Defer qui est finalement parvenu à destination. Il ne ménage pas ses efforts pour tourner le tueur et son employeur en ridicule, et si on reconnaît facilement un nouveau détournement de Jack Palance dans le cas du tueur je ne suis pas parvenu à déterminer qui était détourné à travers le cas de l'employeur (une cure de western hollywoodien s'impose ^^). Vient fatalement le duel final, mais Lucky Luke est parvenu à découvrir que Phil Defer était superstitieux donc on a droit aux gags de l'échelle, du vendredi treize, du chat, noir, du fer à cheval, du trèfle à quatre feuille et de la patte de lapin (il y en a un que je n'ai pas cité, parce qu'il constitue la chute du récit). du bon Lucky Luke même si les dessins restent encore à améliorer...

Dans "Lucky Luke et Pilule" également publié en 1954, le lonesome cowboy raconte avec beaucoup de naïveté l'histoire de Pilule le pied-tendre geek, hypocondriaque et collectionneur de papillons qui finit par devenir shérif. On nous ressort absolument tous les gags cartoonesques du mec tellement gaffeur qu'il en devient ultrachanceux (avec le maire qui est sort toujours de nulle part pour le féliciter à point nommé : mais où est-ce qu'il se planque lors des fusillades ?)... Morris n'est pas dupe, puisqu'à un moment un bandit traite le personnage de caricature de cartoon et que Pilule voit rouge : du mauvais Lucky Luke et les dessins sont raccords avec le scénario !
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Phil Defer est une caricature très réussie de Jack Palance. On a bien vu quelques apparitions furtives d'André Franquin sous forme de caricature dans des albums précédents (La mine d'or de Dick Digger et Arizona), mais c'est la première fois que Morris se sert d'un personnage existant pour un rôle majeur de son histoire. Il le met en scène dans un rôle que l'acteur a déjà tenu dans un film : cette histoire est à mettre en parallèle avec le film “L'Homme des vallées perdues” de George Stevens sorti en 1953, avec Alan Ladd dans le rôle principal, et où Jack Palance joue aussi le rôle d'un tueur professionnel chargé de faire fuir une catégorie de la population. Cela donne un aspect très Western spaghetti à cette histoire, peut-être même le plus Western Spaghetti de toute la série (Attention, le film en question n'est pas du Western Spaghetti). L'humour n'est jamais bien loin, bien que n'ayant pas la finesse de ce qu'on trouvera dans la période Goscinny, on y trouve un peu de burlesque, de quiproquos et quelques bonnes astuces, mais pas de quoi se tenir les côtes. Après les lourdeurs des albums précédents, l'humour s'affine, c'est appréciable. Par contre cet album regorge de fusillades, même la petite histoire courte de la fin, sur un ton plus burlesque, accumule les cadavres. Par la suite, on verra beaucoup moins de morts, une exigence éditoriale sans doute, justifiée. Malgré cela, cet épisode apporte une amélioration dans la série qui jusqu'à présent, ne volait pas très haut, il faut le reconnaître, cependant, on reste dans du western pur et dur. L'aura de Lucky Luke est encore celle du héros classique du genre, qui tire vite, qui sait se battre, Jolly Jumper n'a toujours pas de caractère propre, sans doute que la qualité (toute relative) de cet épisode vient du fait des références au cinéma, mais cela reste encore assez poussif. L'arrivée de René Goscinny fera quand même beaucoup de bien à cette série.
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Les albums se suivent et se ressemblent un peu, je devrais prendre un peu de temps avant de les enchaîner, j'y prends moins de plaisir. Ainsi, cet album m'a paru plus moyen, pourtant l'adversaire de Lucky Luke est atypique, la querelle des deux tenanciers de saloon intéressante. Mais cela reste surtout une succession de gags sans qu'il y ait vraiment une histoire solide derrière, c'est dommage.
Quant à la seconde histoire, ce n'est pas du Lucky Luke, on dirait plus qu'elle a été casé là pour compléter l'album.
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Pour les lecteurs d'aujourd'hui le nom de Jack Palance ne doit rien dire. Et je ne parle pas seulement des moins de vingt ans… Pour eux et bien d'autres sans doute, c'était un acteur américain (1919-2006) qui a tourné près d'une centaine de films dans la période de 1950 à 2001, notamment des westerns, et c'est sans doute son physique dans le film « L'homme de la vallée perdue » qui aura poussé Morris à lui emprunter ses traits et son allure pour le personnage de Phil Defer dans la 5e aventure de Lucky Luke.
À Bottleneck Gulch, O'Sullivan et O'Hara, deux tenanciers de saloon se livrent une bataille sans merci pour rester le seul à exercer. O'Sullivan expédie une lettre à Phil Defer - mercenaire et habile tireur - pour lui demander de se débarrasser de son concurrent. La lettre est interceptée par Lucky Luke qui va se faire passer pour le roi de la gâchette avant que Defer n'arrive à son tour et se livre à un duel épique contre Luke.
Sur un scénario très filiforme comme le personnage, Morris (avant l'arrivée de Goscinny au scénario) se livre à toute une série de gags visuels et jeux de mots Et même si cette petite histoire n'a pas vocation à entrer dans la Pléiade, le lecteur s'amuse franchement des mésaventures des uns et des autres. Il reste néanmoins que la version originale aura été censurée, la fin a été changée pour une version moins “mortelle”…
Complété par une seconde histoire « Pilule », narrée par Lucky Luke le soir auprès d'un feu de camp, l'album se lit agréablement même s'il faudra attendre que Goscinny apporte des scénarios plus consistants aux aventures de “l'homme qui tire plus vite que son ombre”.
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L'as de Pique n'est qu'un saloon de mauvais goût parmi tant d'autres. Son whisky est dégueulasse et son patron est une canaille finie, mais comme il n'y a qu'un saloon à Bottleneck Gulch, il ne désemplit pas...
... jusqu'à ce qu'un autre saloon se construise à quelques mètres de là. Un établissement qui a même le toupet de s'appeler l'as de coeur !

Ah, vous vous dites : Ben voyons, bien sûr, Lucky Luke ! Il nous l'avait pas encore chroniqué celui là !
Oui, c'est bien parfois de revisiter ses classiques, et pourquoi pas Lucky Luke, le cowboy le plus célèbre de tout le Far West, celui qui tire plus vite que son ombre !
Contre Phil Defer dit le Faucheux qui plus est, l'un des albums qui a bercé mon enfance, dans cette ma foi plutôt bien entretenue édition de 1977. Il y a bien quelques chocs sur la couverture souple de cette BD en fascicule, mais son état général est correct, et pour être franc, c'est une lecture qui fait plaisir.

La suite à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Bin là bof bof. J'aime pas Luky Luke jeune ! Histoire bof, dessin bof.
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...................de Dick Digger.

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