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3,82

sur 1606 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
à mon grand regret, tant j'attendais énormément de ce livre, je n'ai pas réussi à être transporté par la puissance de ce livre, contrairement à tous ceux qui ont confié leur emballement face à la nouvelle oueuvre de cette immense romancière, prix Nobel qui plus est.

J'ai tellement peu l'occasion de lire des romans écrits par un prix Nobel de Littérature (que j'ai toujours tendance à considérer, à tort ou à raison, comme une lecture trop intimidante pour moi) que j'aurais voulu me la ramener un peu, du style :"oh mais si je t'assure, finalement c'est très accessible un roman d'un prix Nobel"

Et bien, malheureusement, à mon grand désarroi, je me suis rendu compte que j'étais certainement trop limité intellectuellement (alors là évidemment j'entends déja vos soupirs de désaprobation) pour pouvoir entrer dans l'univers de cette grande romancière. La faute à un récit trop fragmenté et qui se joue des codes de la narration classique : on est tout de suite confronté à la situation sans une présentation digne de ce nom des personnages.

La faute aussi à une écriture trop heurtée de Morisson qui fait que le lecteur lambda a vraiment un mal fou à bien comprendre les tenants et les aboutissantes du parcours de ce jeune noir, ancien combattant de la guerre de Corée au secours de sa jeune soeur, et seule famille.. Après avoir servi «son pays», il est rapatrié, dépouillé, et doit sedébrouiller pour retourner en Géorgie, dans sa région natale.

L'autre problème du livre, à mes yeux en tout cas, est le fait que beaucoup de thèmes y sont abordés en moins de 150 pages : la ségrégation raciale, à la violence faite aux femmes, en passant par les traumatismes de la guerre et ceux de l'enfance, tout cela est beaucoup trop à caser dans un récit aussi court, aussi épuré pour pouvoir les traiter avec l'amplitude qui conviendrait.

Bref, j'aurais adoré aimé ce livre, mais j'en suis resté, de la première à la dernière page, totalement à l'exterieur...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne connaissais pas l'auteur...

he bien je peux dire que j'ai fais un détour exprès dans son univers...

Ce roman est vraiment trop court ! Et pourtant j'ai bien aimé l'atmosphère qui y règne... J'ai eu à peine le temps de m'en imprégner que c'est déjà terminé ! Il aurait mérité beaucoup plus de pages ! dommage !

Je me demande maintenant si je dois le laisser dans ma bibliothèque ou alors le donner...
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Glaçant. Je ne sais plus où j'ai lu ce qualificatif à propos de Home, mais c'est tout à fait ça.
Période sombre (discrimination, guerre), personnes opprimées (déplacées, spoliées, battues, exploitées), parodies de sentiments humains.
Même les gestes de compassion sont parcimonieux, l'amour est vain et non réciproque.
Avec Toni Morrison, on n'est pas vraiment habitué à se taper sur les cuisses, c'est sûr. Mais je ne me rappelle pas d'un livre aussi bouché, sans aucune porte de sortie pour quiconque. le seul sentiment humain puissant qui traverse le livre est anéanti avant la fin.
Je comprends la démarche de l'auteure, qui fait un travail salutaire sur la condition des noirs aux Etats Unis, mais cette fois c'est trop pour moi.
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C'est probablement un des livres les plus populaires de Toni Morrison, mais aussi celui que j'ai le moins aimé (j'ai également lu L'oeil le plus bleu et Délivrances), parce que je n'ai tout simplement pas accroché. Nous sommes en Amérique, dans les années 50, et nous allons suivre Franck, un homme noir qui revient de la guerre de Corée et va chercher sa soeur Cee, qui l'a appelé au secours.

C'est la dernière fois que j'écoute un livre audio de Toni Morrison, pour la simple et bonne raison que j'ai eu l'impression de passer complètement à côté du roman. J'ai eu des difficultés à comprendre l'histoire, peut-être parce que je n'étais pas suffisamment concentrée (c'est pour ça que, pour cette autrice, je vais désormais lui préférer les romans papier).

En effet, le livre commence assez "brutalement", sans trop d'explications et sans présentation des protagonistes, et je n'étais pas préparée. Je suis déçue, parce que ce livre a reçu le prix Nobel, qu'il parle du racisme et de la ségrégation, thématiques qui m'intéressent particulièrement, mais la sauce n'a pas pris.

Je vais tout de même persévérer avec Toni Morrison, mais c'est une déception pour cette fois, due probablement à cette incompréhension qui ne m'a pas quittée le long de ma lecture.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Un road-movie version littéraire à travers l'Amérique de 1950, raciste et …… ségrégationniste
Impossible de raconter l'histoire, le roman si condensé nécessite sa lecture. Tout est dit de la vie d'un homme en très peu de pages, de ses doutes, de son déterminisme social mais aussi de sa création propre qui peut aller jusqu'au dégoût. Impossible de dévoiler cette histoire sans abimer le récit.
C'est le premier roman que je lis de cette auteure. Racisme et violence institutionnalisée y sont présents. Son style est dépouillé. Les chapitres alternent les narrateurs différents et les angles de narration. On y parle de soumission mais aussi de liberté, de reconquête et de devenir tout simplement « homme »…
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Je suis assez partagé sur ce livre. D'abord, je n'ai aucun point de comparaison avec les autres livres de l'auteure puisque c'est le premier d'elle que je lis. Il n'est pas évident d'entrer dans son livre, elle procède par énigme, par ellipses, donnant des bribes d'informations sur des situations ou des personnages que l'on n'a pas encore croisés dans son récit. Les explications viennent plus tard et tous les indices s'emboîtent. le procédé n'est pas nouveau, mais il est ici très usité au risque de perdre le lecteur. Par exemple, on sait assez tard le but du voyage de Franck. Puis, une fois le pli pris, je me suis attaché à Franck, à sa famille, et à l'écriture de Toni Morrison. J'avançais dans un brouillard assez épais qui ne se levait pas franchement sauf dans les toutes dernières pages. Mais bon, par chez moi, le brouillard est fréquent et l'on a coutume de dire que lorsqu'il se lève, le reste de la journée est très beau. Encore faut-il qu'il ait envie de se lever !
L'écriture de Toni Morrison est belle, va à l'essentiel mais en prenant des détours, sans trop s'appesantir sur des détails mais en faisant état des énormes difficultés de vivre dans le pays dans les années trente en étant noir.
Tout va bien donc dans la plus grande partie du bouquin, et puis malgré son petit nombre de pages (153), la fin est longuette. Les trente ou quarante dernières pages sont lourdes à tourner. Tout les détails se rejoignent et forment l'histoire, le brouillard se lève et on comprend enfin, mais c'est un peu délayé dans de l'inutile et du redondant. Finalement, le brouillard de Toni Morrison est pas mal, presque mieux que ses éclaircies. Disons, pour reprendre mon image sus-citée (et ouais, je progresse, je fais même maintenant des figures de styles qui durent tout au long de mon article. Trop la classe Yv !) que le brouillard se lève, mais tardivement et qu'au lieu d'un soleil franc et généreux, il laisse la place à des rayons de l'astre solaire plus ou moins forts et lumineux avant que la nuit ne tombe.
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Contrairement aux critiques que j'ai lues, je n'ai pas aimé ce roman, j'ai peut être loupé sa substance, trop de farine dans la sauce, trop de grumeaux, j'ai pas su la rattraper.
Oui à la justesse des mots, choisis, oui au fait que l'auteure est pointue, précise jusqu'au bout des émotions, un peu cynique aussi parfois, oui à une description juste de la société américaine des années 50, des traumatisés de guerre et de ce fichu "white only"...
mais je tourne la dernière page avec l'impression d'avoir été flouée , dérangée , agacée même ; je n'ai pas aimé m'attacher au héros tout au cours de ce roman, pour qu'à la fin il me devienne répugnant ...
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Je n'ai pas accroché. 140 pages que j ai lu poussivement. J'ai trouvé le style correct mais la narration pompeuse avec des flashbacks et le seul rebondissement qui m'a tirée de mon ennui vers la page 100 est retombé. J attendais plus d un prix Nobel de littérature : déçue
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Je n'ai pas adhéré vraiment à cette oeuvre de Toni Morrison, Je me suis sentie "exclue" du récit, comme malvenue. Les passages du narrateur (en italique) sont les seuls passages qui m'ont touchée. le texte joue trop avec les analepses comme pour évoquer la folie de Franck et son mal-être. Mais la plume est belle et fluide...
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Un très beau texte, dommage, cependant, que la traduction ne soit pas à la hauteur et rende parfois la lecture laborieuse ...
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