AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La prisonnière du temps (129)

La lumière...
J'ai pris l’habitude de la chercher dans les arbres au printemps, où elle magnifiait le vert des jeunes feuilles délicates.
Mais aussi dans les ombres qu'elle répandait sur les murs, les poussières d'étoile qu'elle jetait à la surface de l'eau, les filigranes qu'elle traçait sur le sol à l'ombre des grillages...
Commenter  J’apprécie          320
Lorsqu'il avait poussé la grille, il était resté un long moment pétrifié, fasciné par le spectacle qui s'offrait à lui : tant de perfection ! C'était trop beau pour être vrai.
Entre les dalles de l'allée et la maison, un jardin luxuriant prospérait : les digitales se balançaient, rouges et vives, dans la brise; les marguerites et les violettes conversaient de part et d'autre du chemin de pierre.
Le jasmin qui couvrait le mur d'enceinte s'étendait jusqu'à la façade, assiégeant les fenêtres à petits carreaux pour s'allier aux fleurs écarlates et voraces du chèvrefeuille qui poussait sous l'auvent du porche.
Le jardin vibrait de mille insectes, de mille oiseaux, et la maison, à l'arrière-plan, parut soudain aussi silencieuse, aussi immobile que le château de la Belle au bois dormant.
Commenter  J’apprécie          290
L'être humain est un conservateur. Chacun, chacune prend soin de ses souvenirs préférés et les assemble afin de créer un récit susceptible de plaire. Certains évènements sont réparés et astiqués, pour qu'on puisse les mettre en vitrine ; d'autres, jugés sans valeur, sont laissés de côté et croupissent dans les profondeurs des entrepôts bordés de l'esprit. Avec un peu de chance, on les y oublie rapidement. Le procédé ne relève pas de la malhonnêteté : c'est la seule façon dont on peut vivre avec soi-même, avec le fardeau de ses expériences.
Commenter  J’apprécie          282
(...) - les vraies dames, ne cessait de rappeler maman, ne traitent jamais les domestiques avec irrespect -
Commenter  J’apprécie          231
Le seul point positif de la guerre avait été de lui faire comprendre que l' homme a besoin de peu de chose pour survivre.
Commenter  J’apprécie          210
Tous les représentants du genre humain , y compris les plus timides , ont besoin d'un lien . La solitude est trop effrayante P. 365
Commenter  J’apprécie          202
" C'est la petite qui donne la bonne heure, m'expliqua-t-elle. L'autre..."
Elle fronça les sourcils : mon père venait juste de finir de la remonter.
"... elle donne l'heure de Londres."

J'appris ainsi que, si je ne pouvais pas être à deux endroits différents en même temps, je pouvais être au même endroit en deux temps différents.

p.105
Commenter  J’apprécie          160
La lumière était une des obsessions de la fraternité. Elle tirait son nom des théories de Goethe sur la couleur – le cercle des couleurs, les interactions entre la lumière et l’obscurité, l’idée qu’il y a une nuance entre le rouge et le violet qui permet d’avoir un cercle complet, le fameux magenta. Il faut se souvenir du fait qu’on assistait à cette époque-là, à un quasi big bang des arts et des sciences.
Commenter  J’apprécie          160
L’être humain est un conservateur. Chacun, chacune prend soin de ses souvenirs préférés et les assemble afin de créer un récit susceptible de plaire. Certains évènements sont réparés et astiqués, pour qu’on puisse les mettre en vitrine ; d’autres, jugés sans valeur, sont laissés de côté et croupissent dans les profondeurs des entrepôts bondés de l’esprit. Avec un peu de chance, on les y oublie rapidement. Le procédé ne relève pas de la malhonnêteté : c’est la seule façon dont on peut vivre avec soi-même, avec le fardeau de ses expériences.
Commenter  J’apprécie          160
— Les préparatifs du mariage ! Franchement, quelle époque compliquée ! De quoi a-t-on besoin pour un mariage, en dehors de deux personnes qui se disent qu'elles s'aiment et d'une troisième qui remplit le registre ? D'ailleurs, si vous voulez mon avis, même celle-là est de trop. Si je pouvais remonter le temps, je filerais en Toscane et j'accorderais ma main à mon Thomas bien-aimé sur le parapet de l'un de ces villages moyenâgeux perchés sur une colline, le visage baigné de soleil, une couronne de chèvrefeuille sur la tête. Et je déboucherais une bonne bouteille de chianti, dans la joie !
Commenter  J’apprécie          166






    Lecteurs (1399) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3179 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}