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3,62

sur 504 notes
Romanesque: Chez qui prédomine le sentiment, l'imagination, la rêverie...
Voilà une définition qui colle parfaitement à ce nouveau roman de Kate Morton.
La quatrième de couverture résume à mon avis très mal la superbe intrigue qui habite ce livre: en réalité ce n'est pas du tout Elodie qui est l'héroïne et le centre de ce roman, même si elle en est un des éléments importants.(Au demeurant Elodie se laisse plutôt porter par l'histoire). le véritable fil conducteur, c'est la mystérieuse Lily - the clockmaker's daughter (le titre original du roman); et bien sûr Birchwood Manor.
On retrouve les éléments habituels de l'oeuvre de Kate Morton: une multitude de personnages (accrochez vous, il faut parfois suivre qui est qui), différentes époques qui se croisent et qui chacune apporte des réponses, un mystère un peu policier, une ambiance gothique à la Daphné du Maurier, et bien sûr une belle demeure au creux de la campagne anglaise, gardienne de secrets anciens.
La nouveauté dans ce roman, c'est la petite touche de surnaturel - rien de très gênant, mais les esprits très cartésiens peuvent tiquer.
D'une façon générale, j'ai été happée par ce roman que j'ai dévoré, pardonnant même les inévitables longueurs tant la plume de l'auteure est belle. Tout les personnages m'ont plu, et j'étais partagée entre l'impatience de terminer pour enfin avoir le fin mot de l'histoire, et au contraire l'envie de faire durer le plaisir pendant encore longtemps. La fin arrive trop tôt, et - je l'avoue - elle est un peu déstabilisante pour moi qui aime bien les fins "complètes"...Ici il reste des questions sans réponses, et on laisse certains personnages sans savoir ce qu'ils sont devenus ou deviennent. Mais ce n'est pas vraiment rédhibitoire, ainsi la magie et l'atmosphère particulières de ce livre restent encore présent longtemps dans l'esprit du lecteur.
Cette "prisonnière du temps" (une fois n'est pas coutume, je trouve le titre français meilleur que l'original) est une lecture que je recommande vivement, et c'est pour moi son meilleur roman.
Un immense bravo pour la couverture que je trouve superbe !
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Pour commencer je voudrais remercier Babelio et Les Presses de la cité pour l'envoi de ce livre. C'est toujours très sympa et excitant de découvrir une nouvelle parution.
Je passe assez vite sur le résumé de ce roman, parce que je trouve que la quatrième de couverte et les critiques précédente l'ont déjà très bien fait.
Comme toujours chez Kate Morton on retrouve une intrigue qui reste non élucidée dans le passé et qui va trouver son épilogue dans le présent. Cette fois-ci il s'agit d'un meurtre, un vol de diamant et une disparition lors de vacances d'un groupes d'artiste fin XIXème siècle et, pour notre époque, de la vie d'une jeune archiviste, marquée par la mort de sa mère, violoncelliste reconnue, alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Les deux histoires vont se rejoindre lorsque Elodie, la jeune archiviste va devoir s'occuper de classer une vielle sacoche contenant un carnet de croquis et une photographie d'une très belle jeune femme.
On retrouve aussi avec plaisir les descriptions, très réussies, de la nature anglaise et d'un vieux manoir.
Par contre j'ai trouvé que cette fois-ci l'histoire contenait trop de circonvolutions avant d'arriver à la résolution de l'énigme.
Un point fort c'est que les personnages "secondaires" et leurs histoires sont toujours très intéressants et très touchants.
Donc en conclusion, un bon Kate Morton, mais rien de bien neuf.
Je rajouterais une mention spéciale pour la couverture, qui est magnifique, et ce n'est pas toujours le cas.
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J'ai eu la chance de pouvoir lire le nouveau Kate Morton assez rapidement. C'est une auteure que j'affectionne particulièrement car elle nous entraîne toujours dans des histoires de famille et des secrets qui font appel à un passé lointain et passionnant.

Avec La Prisonnière du temps, je n'ai pas été déçue et j'ai savouré avec délice ce nouvel opus. Kate Morton croise deux intrigues principales. En 2017, à Londres, Elodie, archiviste, va tomber sur une sacoche qui contient un carnet de croquis. Ces dessins représentent une très belle femme mais aussi une maison, un manoir au bord de la Tamise. Elodie est happée, captivée par la représentation de cette demeure qui fait écho à une histoire, un conte que lui racontait sa mère. La jeune femme va alors se lancer dans la quête de ce manoir et de la femme au croquis. L'autre intrigue nous entraîne au 19ème siècle, dans le monde des artistes. Edward est peintre. Lors d'une soirée au théâtre, il rencontre Lilly Millington qui deviendra sa muse et sa grande passion. Mais Lilly cache un lourd passé. Qui est-elle vraiment?

Rapidement, on sait que l'histoire d'amour entre Edward et Lilly se termine de manière dramatique. Il y aura un meurtre de commis, des bijoux dérobés. Comme Elodie, le lecteur va alors suivre les traces de cette Lilly Millington jusqu'à la fameuse soirée du drame qui enterre tous les rêves d'Edward et de sa famille. Kate Morton brouille alors les pistes ou nous entraîne plutôt dans les méandres de l'histoire liée à ce fameux manoir à l'image de la Tamise toute proche, parfois capricieuse et dangereuse.

Une voix venue d'Outre-Tombe (je vous laisse le découvrir) raconte alors les différents personnages qui ont habité le manoir: Edward puis Lucy mais aussi Leonard et enfin Juliet. Les personnages passent tout comme les époques, dévoilant toujours plus du passé d'Edward et des siens. Kate Morton laisse tomber des petits cailloux blancs sur le sentier de son intrigue et nous guide dans une forêt de mots jusqu'à la révélation finale, le point d'orgue du roman qui permet de relier et de dénouer tous les noeuds.

J'ai adoré cette histoire complexe, émouvante et passionnante. On voyage à travers de nombreuses époques. Kate Morton tisse une fois de plus sa toile dans laquelle le lecteur se laisse prendre avec délice et passion. C'est toute une ambiance, toute une atmosphère qui nous est restituée avec en point d'orgue ce fameux manoir, finalement le personnage principal du roman.

La Prisonnière du temps est un roman merveilleux qui m'a captivée, enchantée à l'image du personnage d'Elodie, envoûtée par l'histoire de cette demeure qui livre ses secrets à ceux qui savent écouter.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Babelio, m'a permis de découvrir Kate Morton au détour d'une masse critique. D'emblée ma première impression est la suivante : mille merci, j'ai découvert un auteur majuscule.
L'éditeur nous précise que l'auteur, fille d'antiquaire aime les vieilles demeures, l'Angleterre et la compare à Daphné du Maurier. Attention : il faut mériter de telles éloges me suis je dis en ouvrant le livre.Je dois reconnaître qu'il y a dans son Birchwood le côté captivant du Manderley de Rebecca et que la comparaison n'est pas usurpée. C'est un roman palpitant et extrêmement élégant que nous livre l'auteur dont c'est le premier livre que je lis.
Dans les premières pages : elle nous livre quelques descriptions montrant tout son talent à rendre perceptibles des sentiments fugaces suscités par un rayon de lumière au travers d'un feuillage, une brise d'été ou le méandre d'une rivière. Elle nous entraîne ensuite dans la description d'une sacoche qui aurait quasiment réussi à me rendre amoureux de cet artefact de cuir un peu élimé (on sent la passion de l'antiquaire). Ensuite, le tourbillon commence et l'on croise les vies de personnages tous attachants dans une intrigue qui se déploie comme une intrigue policière ou une quête archéologique entre les époques. C'est un délice littéraire qui nous fait avaler les quelques 600 pages sans s'en apercevoir. J'ai adoré l'ambiance de ces veilles demeures des costwolds dont la pierre blonde est un refuge. Kate Morton sait à ravir tisser avec les légendes locales et l'histoire tout en nous plongeant dans une milieu artistique qu'elle a choisi comme toile de fond à son roman. C'est très bien écrit, tout en finesse et très bien traduit. Je me suis promis de découvrir les autres oeuvres de cette auteure.
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Ce roman, que j'avais choisi avec grand soin pour mes vacances était tout à fait à la hauteur de mon attente, et complètement adapté aux circonstances (des vacances au printemps).
J'ai peut-être mis plusieurs chapitres à être vraiment immergée, mais une fois l'intrigue mise en place, c'est prenant. L'ambiance est poétique, lumineuse et pleines de couleurs. Il y a peut-être un effet « patchwork », surtout dans la deuxième partie, avec des personnages qui viennent mettre leur petite pierre à l'édifice. Partie qui fut un peu longue pour moi car on avance moins dans l'intrigue principale. Néanmoins, le dénouement est à la hauteur (même si pour les grands amateurs de suspense, ce n'est pas non plus le retournement de situation le plus inattendu).

Bref, je recommande en lecture des beaux jours aux amateurs de manoirs « vivants », d'histoires de famille, d'héritage et d'artistes. :)
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Prenez un polar classique, remplacez les éléments de l'enquête par des événements de la vie quotidienne des personnages : voilà « La prisonnière du temps ».
le scénario est original. Une archiviste londonnienne découvre par hasard une valise oubliée depuis longtemps dans un placard de son bureau. Elle y trouve divers objets ayant un lien avec Edward Radcliffe, peintre du XIXème siècle, dont une photo qui semble lui rappeler quelque souvenir. Cela suffit pour l'intriguer et elle décide d'enquêter sur l'histoire de cette valise et donc du peintre.
Nous voilà partis pour une brique de plus de six cents pages, qui nous fera renconter de (trop) nombreux personnages, et nous fera voyager d'une époque à l'autre. J'aurais dû dès le début m'armer d'un papier et d'un crayon pour noter qui était qui, mais je ne l'ai pas fait et me suis dès lors souvent empêtré entre ces personnages qui vécurent à des époques différentes. J'ai sans doute la mémoire qui flanche…
Il n'empêche, il y a de nombreuses longueurs dans ce roman, et je n'apprécie pas devoir lire de nombreuses pages avant qu'on me présente le personnage concerné. D'accord les fantômes n'ont pas de nom, mais quand même. Et l'autrice pousse le sadisme jusqu'à aligner parfois, dans un même paragraphe, des phrases concernant un personnage à différentes époques, mélangeant souvenirs et temps présent. Mais elle a très bien décrit le Londres du XIXème, et le charme envoûtant (c'est le cas de le dire) du manoir de Birchwood.
Je devrais peut-être relire ce bouquin pour en apprécier mieux les qualités, mais je n'aurai pas cette patience !
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La prisonnière du temps nous raconte l'histoire de plusieurs familles à différentes époques et toutes ayant vécu à un moment de leur vie dans un magnifique manoir au bordé de la Tamise.
🍁 Nous sommes en 2017 lorsqu'une jeune archiviste découvre une sacoche dans laquelle se trouve deux objets : le portrait d'une femme et un carnet de croquis représentant un manoir : Birchwood Manor pourquoi ce nom et ce manoir lui rappelle quelque chose ?
Au fil de ses recherches, elle va découvrir que sa mère, morte lorsqu'elle était enfant, est passée dans ses lieux et que d'autres membres de sa famille également. Mais alors qui est cette femme sur le portrait et quel est ce mystère entourant son identité ?
🍁 J'ai bien aimé cette histoire familiale avec cette double temporalité et ces trois épiques différentes.
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J'ai retrouvé dans ce livre tout ce que j'avais adoré dans le 1er livre que j'ai lu de l'auteur, « L'enfant du lac », à savoir le mélange des époques et des personnes. J'ai adoré ces histoires qui semblent n'avoir aucun lien entre elles si ce n'est cette maison, Birchwood manor.
Et puis, au fil des pages, les destins s'entrecroisent, mais jamais franchement. Les liens entre les personnages sont parfois furtifs, comme un simple échange entre une femme adulte et un enfant.
Tout début en 2017 avec une jeune archiviste passionnée, Elodie, qui découvre un carnet de croquis d'un artiste, dans un porte document d'un autre homme, le tout dans une sacoche au nom de l'artiste. La jeune femme travaillant pour une sorte de musée/archives consacrés à l'autre homme, elle cherche à savoir si la photo découverte avec le carnet appartenait à l'artiste ou à l'autre homme.
Sa recherche de l'identité de la jeune femme la lance sur les traces de ce peintre et d'un diamant disparu.
Birchwood manor est un personnage à part entière, elle qui fut tour à tour maison de particulier, pensionnat de jeune fille, refuse pour artiste ayant accueillis une famille chassée de Londres par les bombardements de la seconde guerre mondiale et enfin musée consacré au peintre dont on parle tout au long du livre, Edward Radcliffe.
Un personnage, parmi tous ceux que l'on va rencontrer, traverse les époques. Un esprit, prisonnier de la maison, une femme qui y est morte et ne l'a jamais quitté.
Qui est cette femme ? Comment est-elle morte ? Cela, on le découvrira par bribes pour n'avoir le fin mot… ben qu'à la fin de l'histoire, justement.
Chacune des histoires a sa part d'émotions. J'ai particulièrement aimé celle de Juliet, qui s'installe à Birchwood manor avec ses trois enfants après que les bombes aient détruit leur maison londonienne.
Ce livre n'est pas un livre que l'on peut lire rapidement, en pensant à moitié à autre chose. On a besoin de toute sa concentration pour suivre toutes les ramifications qui se révèlent au fil de l'histoire.
Avec un minimum de concentration, les liens qui apparaissent sont assez clairs, on pourrait facilement en tracer un schéma.
En résumant beaucoup, on pourrait dire que deux questions essentielles se posent : Qu'est-il arrivé à la jeune femme qui hante le manoir ? Où est passé le diamant, le fameux «Radcliffe blue » ?
Et bien, je dois dire que si j'ai pu répondre à la première question (bon, ok, trois pages avant que ce soit écrit noir sur blanc, mais quand même), je n'avais vraiment, mais alors vraiment rien vu venir pour le diamant. J'en suis restée toute bête.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, et si je n'avais pas été si fatiguée, le soir après le boulot, je l'aurais certainement dévoré en deux jours.
Je n'ai plus qu'une envie, choisir le prochain livre de Kate Morton dans lequel je vais me plonger.
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« J'aime composer des romans comme un architecte dessine une maison. Chaque pièce doit exister en elle-même mais il faut aussi que le lecteur déambule de l'une à l'autre avec curiosité, découvre des passages secrets, embrasse soudain une perspective inattendue, avant de gravir, un peu tremblant, un escalier qui le conduira il ne sait où », confie la romancière australienne.
Et c'est exactement cela que l'on savoure dans le gros roman (616 pages... mais vite lues !) de l'australienne Kate Morton ! "La prisonnière du temps" est une oeuvre foisonnante, qui fait des pauses à différentes périodes, remontant de nos jours jusque dans les années 1860 ; remarquablement construit, c'est presque plus l'histoire de Birchwood Manor, une belle grosse maison de la campagne anglaise, que celle de ses habitants successifs.

L'auteure mêle savamment les époques pour nous faire découvrir depuis la maison, des destins qui s'entrecroisent, des périodes terribles de l'Histoire - la seconde guerre mondiale -, un mouvement artistique - les préraphaélites de la fraternité Magenta -, l'existence du Radcliffe Blue, un énorme diamant disparu depuis très longtemps et que d'aucun aimerait retrouver, l'éducation des jeunes filles de bonnes familles dans un pensionnat qui occupa la maison, l'assassinat d'une jeune fiancée, et des endroits secrets datant de moments où l'on pourchassait les prêtres.

Il faut que le lecteur accepte d'être un peu perdu pendant les soixante premières pages environ ; "mais où tout cela nous mène-t'il" ? Puis, les choses se mettent en place petit à petit, et la tension monte jusqu'au dénouement final qui a été supputé, imaginé plusieurs fois pour être remanié à chaque fois qu'on se dit Ah non, c'est pas cela la solution...

Il y a donc une grande maison située au bord d'une rivière, habitée par une femme morte depuis un certain temps et qui raconte une partie de l'histoire, une équipée de peintres et de poètes qui viennent créer et inventer, une jeune fille issue d'un milieu très modeste qui devient la muse d'Edward Radcliffe, le peintre propriétaire de la belle demeure et un certain nombre de secrets ; plus tard au XXème siècle, c'est une jeune archiviste particulièrement curieuse, Elodie, qui, mise en alerte par la découverte d'un dessin dans une sacoche, va mener une enquête à suspense pour comprendre son intense impression de déjà-vu...

Un bon gros roman pour l'été, qui fait passer de très bons moments de lecture !

Premières phrases : " Si nous nous sommes retrouvés à Birchwood Manor, c'est que les lieux, disait Edward, étaient hantés. Ce n'était pas le cas - pas encore - mais il faut être bien revêche pour s'abstenir de raconter une bonne histoire sous prétexte qu'elle est fausse. Edward était tout sauf revêche. Sa passion, sa foi aveugle en ce qu'il défendait, même les idées les plus absurdes, constituaient deux des raisons pour lesquelles j'étais tombée amoureuse de lui."
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Flop !!
Terminé ce gros pavé et un sentiment tout mitigé !
Je l'ai trouvé trop long, trop lent et trop hâché entre les différents fils narratifs dont certains ne sont pas bouclés et les différentes époques.
Bref, j'ai bien failli le lâcher malgré le fait que j'aime cet auteur habituellement. Et pourtant la 4è de couv. m'avait séduite rien qu'avec le mot "Préraphaëlites"...
Parfois à force de vouloir perdre le lecteur dans les dédales de l'intrigue, on y parvient !!
Reste la magnifique couverture qui elle, est une réussite...
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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