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sur 504 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Élodie, archiviste très rigoureuse, est plongée dans la préparation de son mariage, avec un golden boy, sous l'oeil critique de sa future belle-mère qui veut lui imposer ses vues, allant jusqu'à exiger d'elle qu'elle retrouve les enregistrements des concerts de sa mère, une violoniste virtuose qui a perdu la vie dans un accident de voiture en compagnie d'un autre musicien. Elle découvre un carton poussiéreux contenant une sacoche en cuir qu'elle doit classer, enregistrer…

Comment relier une sacoche en cuir contenant un carnet de croquis, avec notamment le dessin d'une vieille demeure, la photo d'une belle femme, qui ne semble pas inconnue à Élodie, à une tragédie survenue en 1862 ? c'est tout l'art de Kate Morton !

Élodie se lance sur les traces de la personne à qui elle a appartenu et qui s'avère être Edward Radcliffe un peintre appartenant à la fraternité Magenta, qui a acheté une maison dans un méandre de la Tamise, pleine de charme, où il reçoit ses amis de la fraternité, chacun travaillant sur le sujet qui l'inspire. Edward, fiancé à une riche héritière est tombé sous le charme d'une jeune femme, Lily alias Birdie dont il fait son modèle, plutôt sa muse en fait. Il en tombe amoureux ce qui va avoir des conséquences funestes.

Un voleur se serait introduit dans la maison et aurait tirer sur la fiancée, la tuant, en même temps que disparaît un diamant appartenant à la famille. Ce drame, s'accompagne de la disparition mystérieuse de Lily va provoquer la descente aux enfers de Edward, qui selon la théorie policière du moment aurait été brisé par la mort de sa fiancée et aurait perdu toute inspiration.

Plus tard un jeune artiste viendra au manoir, dont a hérité Lucy, la jeune soeur du peintre, car il a obtenu une bourse et fera une thèse sur Edward Radcliffe.

Dans ce roman, Kate Morton choisit de donner la parole à un fantôme, un esprit comme on veut, en l'occurrence Lily, pour nous raconter plusieurs histoires se déroulant à des époques différentes, 1862, puis pendant les guerres, pour arriver à 2017 et toutes ont un lien entre elles, avec des personnages multiples, dont certains sont très attachants.

« Je regrette de ne plus avoir de visage. Ni de voix. Une vraie voix que tous pourraient entendre. On se sent bien seule parfois dans les limbes. »

Ce roman, un pavé de plus de 600 pages, m'a énormément plu, car l'écriture est belle, l'histoire qu'il nous raconte tient en haleine jusqu'au bout, et pour une fois les protagonistes de l'époque actuelle ne sont pas de pales figures par rapport aux personnages d'une époque plus ancienne.

Kate Morton pose aussi des questions sur le temps, la vérité, la beauté, l'art, mais aussi sur la mémoire, les souvenirs, le deuil, l'amour, la souffrance, la misère ou encore les trahisons. Elle aborde aussi les liens familiaux, notamment les fratries, et l'importance des lieux dans nos vies.

Il y a longtemps que je voulais découvrir cette auteure, mais je souffre d'un encombrement pathologique de ma PAL où j'accumule des titres de romans, impossible de résister à la moindre tentation… ceux qui me connaissent bien le savent depuis longtemps, il me faudra plusieurs vies pour en venir à bout !

Un grand merci à NetGalley et aux Presses de la Cité qui m'ont permis de découvrir et d'aimer ce roman.

#LaPrisonnièreDuTemps #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ca fait tellement de bien, de temps en temps, de lire une histoire, une vraie histoire, longue, très construite, écrite par quelqu'un dont l'ambition numéro un est bien de raconter une histoire ! La prisonnière du temps, c'est vraiment ça : une histoire qu'on pourrait dire complexe si on voulait la résumer rapidement, qu'on pourrait dire simple si on voulait juste résumer les événements de l'été 1862, ceux qui sont à l'origine de tout... mais elle n'est ni simple ni complexe : elle se déploie, avec la juste dose de détails nécessaires pour qu'on soit plongé dans un univers souvent semi-onirique, sans en mettre trop pour qu'on ait tout le temps envie de connaître la suite.

D'après wikipédia, Kate Morton est connue pour ses romans « gothiques », donc fantastiques. Et de fait, j'ai été un peu dérangée par la présence de l'esprit d'un personnage du passé, qui raconte les événements de son point de vue. Je ne suis pas du tout friande de surnaturel : dès lors, je ne suis pas du tout une spécialiste des romans gothiques et j'ignore s'ils ont tous le parti-pris de ne laisser aucun doute quant à l'existence d'un monde surnaturel. Mais dans le cas de Kate Morton, il me semble qu'on reste dans un entre-deux qui ménage tous les lecteurs : elle propose à la toute fin du livre une manière d'interpréter la présence de cet esprit, interprétation qui vaut bien l'hypothèse du surnaturel et me convient mieux.

Mais il est également remarquable que la présence de cet esprit ne m'a jamais empêchée d'être captivée par le livre, car c'est l'esprit de quelqu'un qui a vécu et était au coeur des événements de l'été 1862. On peut imaginer qu'il aurait pu les commenter juste après : de toute façon, il s'agit d'un roman choral et l'esprit est une voix parmi d'autres. Au final, le plus gros défaut de ce livre est plutôt qu'il rend asocial pendant quelques jours et quelques nuits. On s'attache aux très nombreux personnages, on vit avec eux et on a l'impression de dépasser leurs destins individuels car on comprend tout doucement quels liens les unissent par-delà les siècles... Vraiment, une très belle réussite. A lire absolument si vous voulez vous évader... et à éviter si vous avez un dossier à boucler pour le lendemain !

Merci à Babelio et à Romane des Presses de la cité pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Une voix d'outre-tombe, qui sans aucun doute provient d'un autre siècle, habite cette maison singulièrement bâtie, aux escaliers inégaux et aux recoins multiples. Bienvenue à Birchwood Manor, nichée dans un méandre de la Tamise, son toit aux deux pignons qui se dressent au milieu des bois.

Un orage d'été 1862, un drame qui a surgi sans crier gare dans cette maison ensorcelante.

Londres, 2017. Dans son bureau au bord de la Tamise, Elodie se sent bien au milieu des archives, dans la correspondance et les objets d'un autre temps. Une sacoche tirée de l'oubli, toute poussiéreuse et à l'odeur de renfermé, exhale une histoire bien lointaine. le portrait d'une femme, un carnet de dessins, le croquis d'une demeure identique en tous points à celle gravée dans l'esprit d'Elodie, celle décrite par sa mère dans un conte qu'elle lui racontait et qui fascinait la fillette.

Avec la Tamise en toile de fond, Kate Morton tisse une histoire tortueuse, tantôt transparente, tantôt insondable, à l'image des méandres de ce fleuve.
Elle excelle à lier intimement lieux et temps à travers différents personnages dont elle explore passionnément les recoins de leurs existences et les liens qui les unissent. Les deuils qui ont fragilisé leurs vies nous sont sensiblement dévoilés jusqu'à la profonde nostalgie d'Elodie qui peine à avancer dans l'ombre de sa mère, sublime et talentueuse violoncelliste, tragiquement disparue.
De l'atmosphère poisseuse des quartiers pauvres du Londres d'antan, avec une incursion en Inde, l'auteure nous ramène inévitablement vers ce manoir qui aimante irrésistiblement les personnes sensibles à l‘attraction de ce lieu qui a tant à nous révéler. Elle distille au fil de l'eau les descriptions de cette demeure, les personnes et secrets que le temps a semés et scellés entre ses murs.
J'ai traversé les siècles, et me suis entièrement immergée dans cette ambiance vaporeuse de souvenirs exhumés du fin fond de cette demeure envoûtante. Conteuse hors pair, Kate Morton a réussi à me captiver sans jamais me perdre dans les méandres du temps.
L'espace du temps nécessaire à cette lecture, j'ai pu laisser de côté, sans aucune résistance ni aucune réticence, mes penchants rationnels. J'ai suivi docilement et avec beaucoup de plaisir le guide qui m'a ouvert des portes derrière lesquelles se cachaient des destins d'hommes, femmes et enfants traversant les siècles.

Merci aux éditions Presses de la Cité et à Babelio pour ce dernier roman parfaitement maîtrisé de cette auteure avec qui je partage l'amour de l'Angleterre et des secrets enfouis dans les vieilles pierres.
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L'auteure nous entraîne dans la spirale du temps .
Une vraie chatte qui joue avec un bout de ficelle , l'entame de chaque côté , le lance , le rattrape , replonge , avec toujours , en tête , le fil conducteur .

Son but est de nous emmener près de la Tamise où se cache une gentilhommière , à l'orée du bois .
Il suffit d'y pénétrer sur la pointe des pieds ; écouter les vibrations qui racontent les secrets de cette maison ; sentir son coeur palpiter aux approches du cerisier du Japon .

Attention ! Elle est peut-être hantée . La reine des fées l'a charmée .
Sa mémoire ne s'ouvre qu'aux souvenirs liés à l'été 1862 .
Mais qui se souvient encore de l'endroit , à part la légende qui associe cette demeure à un havre de paix pour tous les êtres dans le malheur .
Certains signes les invitent , d'ailleurs à s'y reposer .
" Ce faisant , son regard revint vers la maison . Quelque chose l'y avait attiré , une vague lueur , à la fenêtre d'un des pignons jumeaux ; c'était le grenier , ça , non ?
Juliet cligna des yeux et secoua la tête . Son imagination lui jouait des tours . Il n'y avait pas l'électricité à Birchwood Manor . ( ... ) du reste , lorsqu'elle regarda de nouveau le pignon , il n'y avait plus rien . " P.382

Un patte en avant . Un patte en arrière .
La féline tend son fil au jour d'aujourd'hui .

D'un bond , elle traverse l'entresol glacé des locaux de Stratton , Cadwell & co. , s'arrête auprès d'une jeune archiviste qui trie , classe des objets référencés .
Emmitouflée , giletée chaudement , Elodie , très tatillonne , examine une boîte en carton ciré , qui était cachée depuis des lustres , à l'étage supérieur .
Une inscription manuelle indique : " contenu d'un tiroir de secrétaire trouvé dans un grenier , 1966 - non repertorié " . p. 19

Elle extirpe une sacoche en cuir , un carnet de dessins - dans lequel un papier volant et anonyme , est inséré , avec ces mots : " Je l'aime , je l'aime , je l'aime et si elle ne veut être mienne , je vais devenir fou , car je ne suis pas près d'elle , je crains ... " - la photo d'une jeune femme dans un décor qui l'intrigue et qu'elle croit reconnaître .
Elle se souvient alors des heures passées à écouter sa mère lui conter une histoire avec une reine des fées , vivant dans un endroit analogue .

Privilégiée grâce à tous les documents qui sont à sa portée , elle va mener son enquête qui va initier dans le dix-neuvième siècle .

Elle n'est pas la seule à nous éclairer .
A force d'invoquer le manoir , elle a nous rapprochés de son fantôme .
" Birdie " y habite .
" Birdie " invite tout un chacun en relation avec son chagrin , sa vie de misère à Londres dans sa jeunesse , sa beauté , son grand amour et la fin de sa vie , à se manifester et profiter de l'endroit de rêve .

Tant de noms gravitent autour de ce lieu magique .
Edward Radcliffe , le propriétaire beau , riche , hôte généreux , peintre talentueux , entouré de ses amis préraphaélites au pinceau aussi génial que le sien .
Fanny , sa fiancée délaissée .
Sa muse et fol amour , Lily alias Birdie .
Sa soeur bien aimée Lucy qui sera son héritière après le départ de son frère , fou de douleur après la tragédie .
Plus tard , dans le siècle passé des Leonard , des Juliet , et j'en passe .

Dans le présent .
Jack et Elodie ont choisi l'amour à l'obligation .
Finalement , ils font un pied de nez à tous les malheurs associés à cette maison aux deux pignons à la forme d'ailes d'oiseau .

" Ne réveillons pas le chat qui dort "
Kate Morton est à l'affût . Elle pourrait de nouveau nous manipuler . Fascinés , comme nous le sommes par ses flash backs , ses imbroglios , ses déductions .
Sa patte attire , captive , colore le scénario par un vocabulaire précis , pittoresque .

Je ressens la même oppression dans Birchwood Manor que j'ai éprouvée dans Sara Laughs " Sac d'Os " de Stephen King ou Manderley " Rebecca " de Daphné du Maurier .
Ces livres ont la beauté du lieu , l'amour mais surtout la mort en commun .

C'était joli , joli !
J'envoie mille mercis à Babélio et aux Editions de la Cité qui m'ont gâtée avec ce roman .

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Kate Morton et moi, c'est un peu une histoire en dents de scie. J'ai adoré le jardin des secrets et La scène des souvenirs, un peu moins Les brumes de Riverton et L'enfant du lac, et je n'ai pas du tout accroché aux Heures lointaines. J'avais remarqué celui-ci depuis un moment et le résumé me tentait, mais j'avais lu tellement de critiques positives et négatives que je repoussais toujours le moment. Finalement je l'ai lu, et bien m'en a pris. J'ai adoré l'histoire, malgré sa complexité, et je l'ai lu en seulement deux jours car je n'arrivais pas à le lâcher. Je ne connaissais pas du tout l'art préraphaélite, et je pense que l'auteure a dû faire des recherches pour créer le personnage d'Edward, afin qu'il soit le plus fidèle possible au peintre préraphaélite. le seul bémol pour moi réside dans le fait que certains personnages secondaires ne paraissent pas utiles à l'intrigue et on ne comprend leur utilité qu'à la fin. Pour conclure, une très belle lecture que je recommande.
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Comment résumer un tel livre, sans vouloir recopier la quatrième de couverture et encore moins de spoiler?
Ce roman surprenant se lit comme un puzzle, le portrait de nombreuses personnes sont décrites sur plusieurs siècles et sont autant de pièces qui forme une intrigue originale et amène à un final inattendu, même si rapidement nous semblons avoir deviner ce qu'il en sera, mais la question est comment Kate Morton réussira à nous surprendre?
Quels sont les personnages principaux sinon celui qui forme le fil rouge de cette oeuvre, Edward Radcliffe, le peintre par qui tout arrive? sa muse? Elodie? Difficile au fil des pages de les déterminer.
Kate Morton nous livre une histoire ponctuée de poésie, de fantastique, de drames, d'amour. L'auteure nous a habitué à travers ses précédents romans à voyager entre le passé et le présent et celui-ci n'y fait pas exception. Nous ressentons à travers toutes ses descriptions sa passion pour l'Angleterre et les demeures secrètes.
Un vrai bijou que ce livre, sans parler de cette très belle couverture, par l'écriture, la construction, la numérotation des chapitres s'alternent selon que ce soit le narrateur, ou l'auteure qui raconte. A faire attention donc à la lecture pour ne pas se perdre dans ce dédale de vies.
Inutile de préciser que j'ai adoré ce livre, malgré ses un peu moins de 620 pages à tel point qu'à chaque fois que je le refermais et surtout arrivé à la fin, je me sentais moi aussi étrangement troublé. Aurait-il en plus des pouvoirs surnaturels? Réveilles-toi Marc la lecture est finie:))
Un énorme merci à Babelio pour cette M.C. privilégiée et aux Presses de la Cité pour avoir la bonne idée d'éditer Kate Morton qui est l'une des grandes figures de la littérature anglophone.
Mais aussi toutes mes excuses pour ce retard dans ma chronique.
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Je n'ai pas pu résister à cette jolie couverture qui m'a permis de retrouver Kate Morton, dont j'avais beaucoup aimé le jardin des secrets.

La Prisonnière du temps, c'est la narratrice de ce roman, du moins en partie : tandis qu'elle revient régulièrement nous conter son histoire, qui a commencé dans les années 1850 environ, et nous faire comprendre peu à peu le sens du titre, son récit est entrecoupé des histoires de Lucy, Ada, Leonard, Juliet, Tip, Elodie et bien sûr celle d'Edward Radcliffe, le peintre passionné qui a acheté Birchwood Manor. Cette maison est aussi l'héroïne du roman, une maison accueillante, lumineuse, remplie d'une secrète présence. Elle a marqué tous ceux qui l'ont habitée : le peintre et son modèle Lily Millington ; sa soeur Lucy qui en a hérité et en a fait un pensionnat pour jeunes filles, espérant élever leur condition par la science et la connaissance : Ada, une des pensionnaires venue d'Inde ; Leonard le biographe d'Edward Radcliffe ; Juliet, une journaliste qui s'est réfugiée à Birchwood Manor avec ses trois enfants suite au Blitz londonien ; Tip, son benjamin hypersensible ; et enfin Elodie, qui, en classant des archives reconnaît dans un carnet à dessin la maison dont sa mère (une violoncelliste célèbre morte tragiquement) peuplait les contes qu'elle offrait à sa fille le soir.

Dans ce nouveau roman, il y a tout ce qui fait la patte de Kate Morton : l'importance des lieux habités, les secrets de famille, les liens intergénérationnels, le voyage dans le temps, l'époque victorienne. J'avoue que ça aurait bien failli ne pas marcher cette fois car je sentais au début que la romancière était trop omnisciente, elle faisait un peu trop sentir que Elodie et la mystérieuse jeune femme dont elle trouve une photo ancienne étaient liées. Il me semblait aussi qu'elle voulait toucher à trop de sujets et qu'elle se dispersait. Mais je me suis laissée emporter finalement et j'ai dévoré le roman, appréciant particulièrement au passage le thème de la fratrie endeuillée et les destins d'Ada et de Juliet ainsi que les références artistiques aux débuts de la photographie.
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Kate Morton est parfois comparée à Daphnée du Maurier ; nous retrouvons effectivement dans ce roman une atmosphère identique, feutrée, mystérieuse et intemporelle.
Nous sommes en 2017, Elodie retrouve dans une vieille sacoche, une photo sépia d'une femme inconnue et magnifique.
Elle va enquêter pour savoir qui est cette femme.
Nous voila partis en 1862. Le roman alterne entre les périodes (1862, 1882, 1899, 1928, 1940, 1999) et les personnages. Les sauts sont incessants et la femme mystérieuse, maintenant fantôme, esprit bienveillant, observe tout cela et, parfois, donne un coup de pouce au destin.
Franchement ce roman est passionnant et addictif.
620 pages qui se lisent d'une traite.
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Kate morton nous entraîne dans une histoire où les époques se mêlent ce qui fait toute l'originalité de ce livre. Cela permet également d'insuffler un rythme qui nous permet de ne pas nous ennuyer tout au long de la lecture. L'auteur a su conserver le mystère jusqu'au bout du livre. le style, comme dans tout ses romans, est fluide. Les descriptions sont tellement bien faites qu'on a l'impression d'y vivre. Un très bon roman
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Kate Morton est une auteur qui a l'habitude dans ses romans de mêler passé et présent, avec des personnages dont on découvre les liens au fur et à mesure. Jusque là me direz-vous, rien d'original, c'est très tendance. Sauf que Kate Morton, à mon sens, le fait beaucoup mieux que les autres. Parce qu'en plus de cette trame que l'on retrouve souvent, elle y ajoute souvent une grosse dose d'imaginaire, crééant mille histoire dans l'histoire.

En plus des personnages féminins principaux, Elodie, archiviste dans le Londres contemporain, et "Lily", modèle dans le Londres des années 1860, l'autre personnage principal est une maison, située à Birchwood dans la campagne anglaise. Ce n'est pas n'importe quelle maison, elle date de plusieurs siècles et est entourée d'une aura magique. C'est là que les enfants de la reine des fées auraient trouvé refuge...Cette maison, c'est le liant de cette histoire. Et c'est plus qu'agréable d'y croiser l'ensemble des personnages au fil de leur vie, l'esprit aux amours, à la connaissance, à la prise de conscience...

Encore une fois, j'ai adoré. Pour être honnête, les premières pages furent difficile, mais après, j'ai été incapable de lâcher le livre. Comme à chaque fois avec cet auteur.

Mille mercis aux Editions de la Cité et à NetGalley pour cette lecture.
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