910 jours à Auschwitz

Il est toujours malaisé d'écrire une critique littéraire sur une oeuvre de ce genre.

910 jours à Auschwitz relate le témoignage d'un déporté, Lazar Moscovici. Je ne parlerais pas ici du style d'écriture, ou de quoi que ce soit qui peut paraître littéraire.
Je dirais tout simplement que c'est une oeuvre qui doit être lue. Qui doit être étudiée. Une oeuvre qui nous aide à se souvenir de cette période que nous connaissons tous, de près ou de loin, quelque soit notre âge. C'est une oeuvre magnifique. Poignante. Elle ne peut tout simplement pas nous laisser indifférent.

Merci à Babelio de m'avoir permi de me souvenir un peu plus, grâce à la masse critique.

Je remercie Babelio et les éditions du Retour pour cet envoi.
Je dois dire que j'ai été très surprise quand j'ai reçu le livre.Je le pensais beaucoup plus gros alors qu'en fait, il fait à peine 90 pages.
Je dois dire que je suis un peu déconcertée par ce livre. C'est un témoignage court mais extrêmement important pour en apprendre un peu plus sur ce qui c'est passé dans le camp d'Auschwitz .Lazar Moscovici ne rentre pas dans les détails de ce qu'il a vu ou de ce qu'il a vécu mais il arrive à bien nous faire comprendre l'horreur de ce camp. L'auteur ne met pas de détails mais il ne met pas non plus d'émotion dans son récit. Certes je suis touchée par ce que décrit Lazar mais j'ai du mal à rentrer dans son histoire car justement ce récit est seulement une description. Cela s'explique car l'auteur a écrit son livre seulement quelques semaines après être rentré en France et qu'il devait être en état de choc.
Un bémol , ce sont les notes en bas de pages: il y en a beaucoup trop, ce qui contrarie parfois la lecture.