Bon. Comment dire ? Avant, je reprochais quelques longueurs à
Sépulcre – mais ça, c'était avant. Parce que dans
Citadelles, ce ne sont même plus des longueurs, ce sont des bassins olympiques je ne sais même pas s'il existe un mot pour décrire ça. Déjà, toute l'action qui se déroule dans le passé (au IVe siècle) tombe assez régulièrement comme un cheveux sur la soupe, et aurait pu être résumée en deux pages – je veux dire, ça n'apporte quasiment rien à l'histoire, c'est plat, sans beaucoup de détails, et franchement j'ai fini par zapper les pages en question. Ensuite, l'intrigue qui se déroule dans les années 40 traîne, elle aussi. Ca prend du temps, on se perd dans what mille détails dont on se contrefiche (mais bon, j'imagine que c'est pour faire durer le suspense) – à noter cependant la présence d'une seule scène de cul qui m'a fait lever les yeux au ciel tellement je l'ai trouvée nulle, alors que dans
Sépulcre, les héroïnes transpiraient d'entre les seins à à peu près n'importe quelle occasion. (Un bon point, donc. Peut-être que pour le prochain opus,
Kate Mosse pensera à virer environ une page sur deux ?)
Bref, j'ai été déçue de bout en bout par
Citadelles. Autant
Sépulcre avait réussi à me plaire malgré ses défauts, autant là, j'ai zappé un nombre incroyable de pages – juste pour connaître la fin. Qui, il faut être honnête, a réussi à m'émouvoir. Pour moi, seules les, disons, vingt dernières pages du roman valent le coup. le reste … C'est tout à fait oubliable, il vous suffit de savoir que c'est l'histoire de résistantes entre 1942 et 1944 et voilà, passez directement à la fin, ça ne changera pas grand chose.
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