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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand on parle de guerres de religions, on sait que l'on peut en parler longtemps . L'autrice, Kate Mosse, a planté son décor et son intrigue dans le sud de la France où ont fait ravage ces guerres entre huguenots et catholiques, guerres qui ont malheureusement duré plus de trente ans. Toulouse, Carcassonne (oui on pense ici aux Cathares) et le village de Puivert seront les lieux qui porteront nos pas en ces années des plus inquiétantes. Bien documenté et juste , le ton de la narration et l'authenticité des personnages font en sorte que nous croyons à ce récit sous cieux troubles. Tout y est: romance, cupidité, pouvoir, concupiscence, bigotisme, hypocrisie, bonté, compassion, compréhension, amour, amitié. Les Inquisiteurs, les marchands d'armes, les Ducs de guise et autres aussi fanatiques et avides les uns que les autres sont bien présents dans ce premier tome. Cette histoire d'héritage et de famille nous mènera probablement jusqu'en Afrique en 1862 puisque le prologue présente une femme, un désert, une tombe.....À suivre
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Je ne connaissais pas Kate Mosse avant de lire "La cité de feu".
Je fut agréablement surprise en découvrant ce roman historique ou la fiction s'emboîte parfaitement avec l'histoire.
Elle se déroule au 16ème siècle en France, très exactement à Carcassonne, Toulouse et Puivert. Les tensions entre catholiques et protestants sont très présentes.
Ce roman traite de la guerre de religion avec beaucoup de stratégies, de complots, de trahisons, de combats, de tortures, et d'héritage perdus.
Les personnages sont attachant, et ils combattent pour leurs idéaux et leurs familles.
J'attends avec impatience le tome 2.
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Carcassonne, 1562, en plein coeur des guerres de religions en France. Nous rencontrons la famille Joubert composée de Bernard, le père, Minou, Aimeric et Alis, les trois enfants. Bernard est libraire à Carcassonne la Cité. Minou, qui a dix-neuf ans, l'aide beaucoup surtout durant ses déplacements. Elle en a l'habitude et adore être entourée de livres et rencontrer du monde. La librairie des Joubert se trouve à côté d'une pension de famille dans laquelle loge un certain Piet Reydon, un huguenot qui vient d'arriver de Toulouse.

Minou croise la route de Piet un jour particulièrement violent dans la cité. le jeune homme est traqué par des soldats armés, il aurait des liens avec la disparition d'une sainte relique. La logeuse de Piet est brutalement agressée par ces soldats. Minou lui vient en aide. Piet est en fuite.

Pourtant, il ne s'agit que du début de leur histoire car les deux jeunes gens vont être amenés à faire un bout de chemin ensemble alors que les conflits entre catholiques et protestants prennent de plus en plus d'ampleur à cette période, jusqu'à la survenance d'affrontements d'une violence extrême.

Voici un roman historique passionnant et bien documenté. J'ai très peu de connaissances sur cette époque et j'ai pourtant adoré ma lecture qui fut prenante et enrichissante.
Le début de l'histoire peu paraître un peu fastidieux notamment en raison des événements qui ont marqué le Moyen-Age, mais aussi par le grand nombre de personnages que l'on y trouve. Mais, une fois embarquée sur les routes du midi, j'ai rapidement été happée par l'histoire.

On y rencontre Marguerite Joubert, dite Minou, une jeune femme aux yeux vairons, moderne pour son époque. Elle aide beaucoup son père, veuf, dans le quotidien. Son frère et sa soeur sont encore des enfants. Aimeric est intrépide et Alis est de santé fragile. Les Joubert mène une vie simple et heureuse.

Puis, arrive un visiteur de Toulouse. Il s'agit Piet Reydon. le jeune homme a vécu de nombreuses années à Amsterdam. Il est revenu en France pour y retrouver un vieil ami, aujourd'hui prêtre, avec lequel il souhaite se réconcilier. Mais, Piet aurait des informations de hautes importances et on le recherche. Il s'agit du vol du Suaire d'Antioche, une relique catholique essentielle, rapportée par les Croisés en 1392 à Toulouse. C'est un linceul dans lequel le corps du Christ avait été enseveli avant sa résurrection. On lui prête un certain nombre de miracles. Ce vol est une profonde offense aux catholiques, un crime qui fait de Piet un homme traqué par les soldats.

Alors que Minou et Piet ne se connaissent pas, ils vont pourtant se retrouver lier par l'histoire. Minou va devoir, à son tour, fuir vers Toulouse puis Puivert dans une quête personnelle où d'innombrables événements vont la mettre en danger.
Tandis que Piet se retrouve au coeur d'un complot qui le mènera droit au combat.
Tous deux vont parcourir les routes du Sud-Ouest de la France à la recherche de réponses.

L'hiver 1562 en France marque le début des guerres de religion où traques, tortures et assassinats sont monnaies courantes. C'est une période de vives violences qui durera plusieurs décennies. Ce début de guerre est déclenchée par le duc de Guise, chef des armées et chef de la faction catholique. Comme beaucoup de personnages de ce roman, il a réellement existé et fait partie de l'histoire de France.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce mélange de fiction et de faits réels dans cette lecture.

"La cité de feu" est un récit haletant. On y trouve des complots, des manigances, des secrets mais aussi de l'amour.
Le rythme est très entraînant. Les descriptions de Carcassonne et de Puivert sont parfaites, on s'y croirait presque. Il s'agit d'un gros roman qui ne laisse aucun répit au lecteur. Il y a de l'aventure et de l'action à toutes les pages. C'est un excellent premier tome que j'ai dévoré !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Le 16e siècle et les persécutions religieuses.

Une plongée romanesque au plus près du pavé des villes de Toulouse et Carcassonne dans la violente période des Guerres de religion. Dans la politique du temps, les protestants sont dans le collimateur des catholiques zélés, en dépit de l'édit de tolérance pour la liberté de culte. Mais les réformateurs ne s'en laissent pas compter...

La mentalité populaire est profondément influencée par cette dualité, entraînant ostracisme et querelles intestines. C'est une véritable guerre civile idéologique que vit la France de l'époque.
Les va-t-en-guerre de chaque camp (Guise pour les catholiques, Condé pour les huguenots) entraînent leurs factions dans des exactions de plus en plus dramatiques et injustes pour la population.

Dans ce contexte historique bien documenté, Kate Mosse imagine une histoire de secrets de famille et d'amours compliqués par le quotidien incertain. Elle s'y entend à créer un décor pertinent avec la précision des villes moyenâgeuses très bien décrites, la façon de vivre des habitants et l'incertitude d'une province qui hésite entre paix et conflit.
L'ensemble se laisse lire bien agréablement même si je n'y ai pas trouvé ce souffle que j'espère toujours des romans historiques. A ce titre, la préface explicative est une mise en bouche prometteuse, plus pertinente que le roman qui est souvent poussif et qui tourne au roman d'aventure sur la fin.

A chaque époque, son extrémisme religieux. L'histoire des Hommes se définit par cette omniprésence du sacré comme conquête du pouvoir et manipulation des individus.
Et le constat que l'on n'apprend rien de nos erreurs...
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Les romans historiques et moi c'est une longue histoire d'amour qui dure et durera probablement toujours. Si, en plus l'histoire se passe au XVIème siècle, alors là c'est juste merveilleux. Cette époque est ma préférée historiquement. Pourquoi ? Je ne saurai dire car ce n'est franchement pas la plus réjouissante mais c'est comme ça depuis longtemps.
Me voilà donc comblée avec « La cité de feu » de Kate MOSSE.

Nous voici donc en 1562 dans le Sud-ouest de la France, région dans laquelle la guerre entre catholiques et protestants fait rage. Les troupes du Duc de Guise profondément catholique aiment faire couler le sang des protestants au grand dam du prince de Condé, protestant. L'intolérance est à son comble et l'inquisition fonctionne à plein.

C'est dans cette atmosphère que Marguerite Joubert dite Minou, fille d'un libraire catholique progressiste et nièce de l'un des principaux persécuteurs de huguenots, va faire la connaissance de Piet Reydon, fugitif huguenot car suspecté de meurtre. Ces deux-là, malgré leur différence, vont bien vite être attirés l'un vers l'autre. Devenus inséparables, traqués l'un pour un soi-disant meurtre en plus de sa religion et l'autre pour un secret qui la dépasse, les voilà fuyant Toulouse sur un chemin semé d'embuches, de complots et dangers.

Roman aussi bien historique que d'aventure, La cité de feu est un pavé (tout de même 730 pages) dont l'intrique est captivante et menée tambour battant. Dans un style foisonnant, nous suivons avec plaisir le duo Minou/Piet sur les routes du Sud-ouest ravagées par le conflit entre les catholiques et les protestants. Les personnages secondaires sont aussi passionnants, importants et intéressants que les deux principaux.
Bref un vrai page-turner. de plus, fait à ne pas négliger, les personnages féminins sont particulièrement mis en valeur par la romancière.

Le contexte historique du XVI siècle est parfaitement bien rendu tout au long du roman, inaugurant dans ce premier tome de la suite tragique de cette guerre de religion entre catholiques et protestants. Il est clair que Kate Mosse est parfaitement documentée.

Alors si vous aimez les romans historiques et d'aventures avec une note de romanesque, ce roman est pour vous. Mais il n'est pas que ça : également riche en enseignement, il nous montre à quel point l'intolérance religieuse fut et est une plaie quelle que soit l'époque ! Bien avant les protestants, les cathares en ont subi les frais. Période immortalisée par cette phrase tristement célèbre de Simon de Montfort : « Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens ».

Quant à moi, j'ai hâte de poursuivre cette saga palpitante !

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Le nouveau roman de Kate Mosse est un voyage dans le temps. Cette fois-ci en immersion totale, aucun va et vient avec le présent.

La France de 1562, le Sud, Carcassonne, Toulouse, Puivert. Ses fortifications, son dynamisme commercial, son renouveau intellectuel. Et ses guerres de religions, entre catholiques et protestants. Cette année-ci en est le point de bascule.

On apprend beaucoup du passé, surtout lorsqu'il est raconté avec autant de minutie et une volonté de dépeindre des histoires dans l'Histoire.

Kate Mosse est anglaise, ça ne manque pas de sel de la voir si bien raconter notre pays des anciens temps. Elle est surtout une conteuse hors pair qui, de plus, vit en partie à Carcassonne. Précis et romanesque.

Elle est donc au plus près des racines pour raconter ce récit. Et c'est très exactement ça : elle ne se lance pas dans une leçon de choses, avec nombres de personnages illustres. Non, elle s'attarde sur des citoyens pris dans un tourbillon d'événements qui chamboulent leur quotidien. Des petites gens, en somme.

Autant dire, que le terme d'immersion décrit parfaitement l'impression ressentie à travers ces pages. Ces 600 pages ! le voyage vous prendra quelques jours.

Une virée en forme de grande aventure humaine, avec de l'action, des émotions, du suspense, du mystère. le tout sans jamais tomber dans la surenchère, mais en restant toujours au plus près des personnages.

Impossible de ne pas s'attacher à eux. Ils sont la force motrice de ce récit, touchants. de nombreux moments à vivre à leurs côtés, ressentir avec eux, découvrir leur univers et les bouleversements de la société à travers leurs existences.

Avec une place particulière donnée aux femmes. Non pas que le livre se veuille féministe, mais elle montre qu'à cette époque elles comptaient pour beaucoup dans l'évolution des mentalités, dans un monde pourtant très conservateur et qui réprimait violemment toute idée sortant du cadre.

Début de série

Même si je l'ai trouvée trop longue, cette plongée dans un passé lointain mais oh combien éclairant, se révèle un bon divertissement. Ce genre littéraire est un excellent moyen de comprendre tout en se distrayant. le sort des protestants à cette époque ne peut que nous questionner sur ce que nous vivons aujourd'hui…

La cité de feu est le premier tome d'une série qui s'étalera sur 300 ans, débutant en France pour s'achever en Afrique du Sud. Kate Mosse prend le temps de créer des personnages forts auxquels on s'attache. Son immense travail de recherches est toujours mis au profit de l'intrigue et des protagonistes. Une belle aventure humaine, en somme, qui ne fait que débuter.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Un roman historique prenant.
En le commençant, j'avais un peu peur des 730 pages du format poche mais la lecture s'est révélée très fluide et prenante. le contexte historique est bien rendu et on se retrouve plongé dans l'ambiance de la vie dans le sud de la France au XVIe siècle et notamment des conflits de religion entre catholiques et protestants qui faisaient rage.
Les personnages sont bien construits et on s'attache rapidement à Piet, Minou et sa famille. L'intrigue est bien rythmée et on a envie de savoir ce qu'il va arriver aux différents personnages et de découvrir le fin mot des mystères qui les entourent.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui mêle histoire et saga familiale. J'ai hâte de lire le tome 2.
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Comment faire pour parler de ce gros pavé, sur un sujet aussi délicat et douloureux que les guerres de religion !
Ce n'est pas simple, car pour ma part, j'ai parfois lu en diagonale pour avancer un peu plus vite dans l'histoire, car tout cela est très dense, mais aussi pour ne pas assister à toute cette violence (je suis une âme sensible).

Cependant, cette terrible période m'intéresse. Et on peut dire que Kate Mosse (et pas Kate Moss !!!) maitrise bien son sujet et qu'elle nous donne à lire un récit cohérent qui mêle des personnages de fictions autour d'une terrible histoire d'héritage et de vengeance qui s'entremêle dans ce contexte historique très agité.

On s'attache à Minou, à Piet, à Bernard, Alis et Aimeric et aux personnages qui gravitent autour d'eux. Et on ne sait sur quel pied danser devant quelques autres qui jouent double jeu.

Alors, oui, j'ai parfois accéléré ma lecture, mais impossible de poser ce roman avant d'arriver à la fin surtout pour en apprendre plus sur l'histoire de Minou. Histoire qui se poursuit dans un 2e tome, La cité des larmes, que j'avais heureusement sous la main !
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Si l'Occitanie a été le lieu de l'histoire des Cathares, elle a aussi été le témoin des conflits entre catholiques et protestants quelques siècles plus tard. C'est dans ce contexte échauffé que l'auteur nous entraine entre Carcassonne et Toulouse. Trahisons, batailles , pouvoir, secret, héritage et histoire d'amour animent ce long récit . Les détails historiques sont nombreux et étayent l'histoire offrant de nombreux tableaux des villes et des activités qui s'y déroulent.

Un bémol pour le choix narratif de la première partie qui alterne les personnages et les situations compliquant l'entrée dans le récit. Malgré tout, l'ensemble donne un bon roman, agréable à lire, prenant et instructif
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Non, la Kate Mosse qui a écrit ce roman historique n'est pas le mannequin !

Le domaine de prédilection de cette Kate Mosse est la littérature et elle le fait avec brio.

Labyrinthe et Sépulcre datent dans mes lectures, mais j'en ai gardé de bons souvenirs.

France, 1562. le feu couve entre les catholiques et ceux qu'ils considèrent comme des hérétiques : les huguenots.

Oui, c'est une histoire de culte…

Ou plutôt, une histoire d'intolérance. Pas au lactose ou au gluten, mais au culte de l'autre.

Un constat affolant : rien n'a changé entre le passé et le présent. À l'époque, on a déjà l'impression d'être dans une querelle de bac à sable, entre des sales gamins qui cherchent misère aux d'autres et puis vont l'accuser de tous les torts devant la maîtresse d'école, ou à maman.

La seule différence, c'est que dans cette réalité, il y a des morts, des pillages, des cassages de magasins, la répression est forte et on ne se bat pas à coup de pelle en plastique. de nos jours, l'Humain n'a pas évolué, le bac à sable est toujours là et ça reste violent.

Autre constat, c'est que l'auteur est toujours aussi douée pour immerger son lecteur dans le bon espace-temps, lui donnant l'impression d'arpenter les ruelles de Carcassonne ou de Toulouse telles qu'elles l'étaient en 1560. D'emblée vous y êtes.

Ses personnages, même s'ils souffrent un peu de manichéisme (mais je pardonne), sont eux aussi bien travaillés, réfléchis et j'ai eu directement de la sympathie pour Marguerite, dite Minou (tiens, mon chat est dans le livre ?) et tous ceux qui vont graviter autour d'elle.

Les actions, les pensées, les agissements de ces personnages me semblent conformes à ce qu'ils devaient être à l'époque, autrement dit, mesdames, brossons-nous pour nos droits, nous n'en avons point ! Minou, elle, prend ses droits et joui tout de même d'une grande liberté et d'un père assez large d'idées, tolérant envers les autres.

Ne vous attendez pas à un récit trépident, nous n'allons pas courir comme des malades, tel le professeur du Da Vinci. Ici, on va piano, sans pour autant que le récit se traîne ou nous endorme, que nenni.

Le récit est riche, le scénario bien travaillé, le récit est intéressant, fait froid dans le dos lorsque nous irons dans les souterrains de l'Inquisition, vous donnera envie de pleurer sur l'imbécillité humaine qui ne tolère pas d'autres manière que celle de l'Église catholique pour pratiquer son culte.

Un roman historique qui envoie du lourd, dont le récit est bien équilibré, les personnages sont attachants, le contexte historique bien présent, sans pour autant virer à l'indigestion car tout le conflit entre catho et huguenots est bien intégré à toute l'intrigue et finalement, on ne se sent même pas dépaysé car l'intolérance est toujours ancrée comme une moule à un rocher.

Un roman qui a l'épaisseur d'un pavé, qui en est un (608 pages), sans jamais devenir lourd et pesant et pourtant, le pavé, tu te le prends dans la tronche. Et tu en redemandes.

PS : moi, mon culte, je le mets sur la commode, comme dans un San-Antonio.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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