Jefferson

Le jeune et élégant hérisson Jefferson s'apprête à se faire rafraîchir la houppette, mais quel n'est pas son effroi lorsqu'il découvre son coiffeur préféré assassiné dans son salon... Tout de suite soupçonné, Jefferson doit fuir et décide de mener son enquête, accompagné de son fidèle ami, Gilbert le cochon.

Une fable animalière sous forme d'enquête policière, c'est original, entrainant et bien mené. On retrouve le talent de conteur et l'humour de Jean-Claude Mourlevat qui se place ici du côté du défenseur de la cause animale, en dénonçant, notamment, la maltraitance des animaux dans les abattoirs. C'est assez bien vu, même si je regrette par endroits un ton un peu trop moralisateur qui risque de desservir le propos.

J'ai aussi beaucoup aimé les illustrations d'Antoine Ronzon, notamment la première de couverture que je trouve très réussie.

Cette histoire qui commence de manière simple qui plonge dans une intrigue roman policier m'a beaucoup plus. Un hérisson qui se retrouve pour le meilleur et pour le pire au pays des humains pour prouver son innocence, quoi de plus divertissent ? J'ai beaucoup aimer.

Drôle d'idée que de faire cohabiter dans ce roman un peuple "d'animaux" et un peuple "d'humains" séparés, bien entendu, par une frontière certes peu étanche. Là, le naturaliste que je suis s'insurge. Les humains sont des animaux comme les autres et le message, louable, s'en trouve sérieusement dénaturé.
Dans ce roman, la frontière est floue, ce qui nuit au propos.
Les "animaux" s'y habillent, ont un téléphone portable, vont à la messe... Ce sont des humains donc.
Les "humains" mangent de la viande, mais pas tous, sont sympathiques ou stupides... ce sont des animaux comme les autres.
En fait, ce qui me dérange le plus, c'est le manque de clarté. Les "animaux" trichent, mentent, polluent... tout comme les "humains". Sans doute, mais l'auteur le passe sous silence, les carnivores mangent-ils de la viande , non ?
Les gentils écureuils par exemple, mangent volontiers des oisillons dans la vraie vie et les hérissons comme notre héros, consomment surtout des vers ou des insectes... Y aurait-il une hiérarchie parmi les animaux ?

Le roman est une enquête, qui met en lumière la maltraitance "animale", ce qui est une bonne chose en soi, mais, à mon avis, le récit rate sa cible... et de loin.
Encensé par la critique, qui visiblement n'en a fait qu'une lecture superficielle, le roman passe sous silence la réalité : il n'y a aucune frontière entre l'homme et l'animal. C'était peut-être le seul message qu'il aurait fallu mettre en avant.
Si le livre est destiné aux jeunes lecteurs, il doit, selon moi, être nécessairement accompagné d'une explication de texte naturaliste. Ce n'est qu'une fable, mais une fable qui délivre un message destiné à la jeunesse. Dommage que ce message soit un inacceptable raccourci.

Je suis très content de cette lecture !

Les personnages sont tous assez touchants et j'ai beaucoup aimé comment des inconnus les uns par rapport aux autres se sont soudés.
Gilbert le boss ! Les valeurs d'amitié, de respect, d'entraide sont présentes avec une belle et terrible petite aventure.
Et bien sûr le message concernant la nourriture animale passe avec force et sans modifier immédiatement le mode de vie, elle fait réfléchir sur notre manière de consommer et les sentiments que peuvent ressentir les animaux.

Je viens de découvrir qu'il y avait une suite, ce sera avec plaisir !

Un coup de coeur pour Jefferson, un sacré petit hérisson ! de base, je voulais lire la rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat, mais après avoir participé à une petite visio conférence avec cet auteur lors d'une formation avec Gallimard jeunesse, je me suis décidé de lire Jefferson.

C'est l'histoire d'un petit hérisson qui va aller se faire couper les cheveux, mais dans le salon de coiffure, il va tomber sur le cadavre de son coiffeur. Pris de panique, voulant probablement le sauver, il va retirer les ciseaux du corps du professionnel sans penser que la biquette dans la salle d'a coté qui n'a rien vu venir va être persuadé que c'est Jefferson le meurtrier.

Le petit hérisson va prendre la fuite et s'en suit une course-poursuite avec son meilleur ami pour découvrir qui est l'auteur de ce mauvais coup. Il faut savoir que la cause animal et la condition de vie des bêtes fait partie du sujet de cette histoire, mais pas d'inquiétude à avoir, car l'humour est au rendez-vous, j'ai tellement ris avec cette lecture que je ne peux que la conseiller.

J'ai d'ailleurs cru que c'était un secret, du moins on nous a demandé de garder notre langue sur l'arrivé du prochain livre de monsieur Mourlevat, mais le second tome de Jefferson arrive en aout. Ce n'est donc plus un secret vu qu'il est en précommande sur plusieurs sites de librairie ahah SURPRISE !

Un très beau roman. Comment ne pas craquer pour Jefferson, même si je dois bien admettre que pour moi c'est quand même Gilbert le héros.

Les personnages sont tous très attachants, j'adore l'idée du voyage organisé. Ça permet d'avoir un vrai esprit de groupe et de solidarité. L'enquête est très bien menée. On ne s'ennuie pas une seconde.

Ce que j'apprécie beaucoup dans ce roman, c'est la façon dont l'auteur à hiérarchiser les groupes : les humains en haut de la pyramide, les animaux sociabilisés qui sont plus ou moins tolérés, les animaux domestiques, et en dernier les pauvres animaux destinés à l'abattoir.

C'est très bien décrit, je dois avouer qu'il y a 2 scènes qui m'ont pris aux tripes. Une dans l'émotion et une dans l'action.

Preums pour le prochain voyage en bus.

Un petit roman qui se lit avec le sourire aux lèvres tout abordant le sujet sensible de la cause animale. Adapté pour la jeunesse, ce livre se lit aussi très bien en tant qu'adulte. Les personnages sont attachants et l'histoire bien rythmée. On serait presque déçus de ne pas faire partie de l'aventure des Ballardeau 😊

Une aventure rythmée dans un monde où les animaux, sont dotés de caractères
anthropomorphiques.
Ce livre jeunesse / policier est dans une première lecture rempli de poésie, d'équilibre dans un monde de paix, où vos hérissons de jardins sont aussi vos banquiers.
Mais un crime terrible à été commis !
Ce blaireau à été pris pour cible en plein jour ! C'est le début des péripéties pour le hérisson et le cochon, les 2 meilleurs amis mènent l'enquête. Ils vont découvrir beaucoup plus que ce qu'ils pouvaient imaginer
Je ne dirai rien pour éviter le spoil, mais il m'as "fait plaisir". Je l'ai trouvé bien fait, cohérent et percutant. Impossible de l'oublier.
L'édition que j'ai lu avec des illustrations magnifiques sur certaines pages, et ces détails rendent les livres des beaux objets.

Toujours un plaisir de lire un roman jeunesse de Mourlevat. Celui-ci ne fait pas exception à la règle.
Nous suivons le hérisson Jefferson, accusé a tort de meurtre, et qui part à la recherche du meurtrier et de ce qui s'est vraiment passé.
Un roman où les animaux et les humains sont mis en scène. L'enquête policière est bien menée, les personnages attachants et naïfs et le mobile du meurtre fait réfléchir. Un roman jeunesse réussi à mes yeux.

Ce devait être une belle journée pour Jefferson le hérisson. Après avoir enfourné un plat de délicieuses pommes de terre, notre petit héros sort se faire « rafraîchir la houppette », empli de joie à l'idée de retrouver la coiffeuse pour qui il a le béguin. Il ne se doute pas qu'un terrible événement l'attend au salon de coiffure : Edgar le blaireau a été assassiné. Bouleversé, Jefferson se lance bien malgré lui sur la piste du meurtrier aux côtés de Gilbert, son compagnon d'infortune. Pour couronner le tout, les animaux du village prétendent que l'auteur du crime n'est autre que le petit hérisson qui subit alors le fléau de la diffamation.

Bien plus qu'un polar animalier, Mourlevat nous offre une véritable quête de vérité, essaimant derrière chaque indice des pistes de réflexion très actuelles : rumeur, préjugés, intolérance et xénophobie sont quelques-uns des thèmes qui traversent le roman, toujours abordés avec une simplicité et une douceur déroutantes. Si la dénonciation des violences spécistes est parfois assénée avec un peu de lourdeur, Jefferson est sans conteste un très bel appel à la paix et à la tolérance doublé d'une enquête palpitante et bien ficelée.

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