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Citations sur Jefferson (67)

Il se dit aussi, hélas, que les serments d'ados ne comptent pas, que la vraie vie se charge de les faire oublier.
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Je peux pas tout te raconter, gargouilla-t-il, c’est pas racontable : des décharges électriques pour les faire avancer, des coups de bâton sur les reins, derrière la tête, sur le groin, les cochons qui titubent, qui hurlent de douleur, et qui encaissent, qui encaissent sans pouvoir se défendre. C’est injuste. C’est... dégueulasse. Et puis, ils les font passer entre deux barrières, comme dans un couloir, toujours en les frappant, et tu les vois plus. Mais tu t’en doutes, d’où ils vont, hein ? On va les égorger vivants, plus ou moins étourdis, les uns après les autres, avec méthode. Le seul douci des humains, c’est comment tuer le plus de bêtes possible dans le moins de temps possible.
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(parlant des abattoirs)
- Je ne peux pas tout te raconter, gargouilla t-il, c'est pas racontable : des décharges électriques pour les faire avancer, des coups de bâton sur les reins, derrière la tête, sur le groin, les cochons qui titubent, qui hurlent de douleur, et qui encaissent, qui encaissent sans pouvoir se défendre.
C'est injuste, c'est .... dégueulasse.
Et puis, ils les font passer entre deux barrières, comme dans un couloir, toujours en les frappant, et tu les vois plus.
Mais tu t'en doutes, d'où ils vont hein ? On va les égorger vivants, plus ou moins étourdis, les uns après les autres, avec méthode.
Le seul souci des humains, c'est comment tuer le plus de bêtes possible dans le moins de temps possible.
.... Y en avait plein de bêtes parquées en attente.
.... ça puait l'angoisse...
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C'est un des avantages qu'il y a à vivre seul : on peut chanter fort et faux, se promener tout nu, manger quand on en a envie et pleurer à son aise.
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Ainsi allait la vie : on se sent léger, joyeux, insouciant et en cinq secondes, tout bascule.Le bonheur est bien fragile, pensa-t-il, et il s'efforça de penser à autre chose.
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c’est comme s’il y avait plusieurs catégories d’êtres vivants, tu vois, avec une hiérarchie bien claire. Tout en haut, les humains, pas peu fiers de leur supériorité. En dessous, il y a nous, que les humains regardent de haut, mais bon, on a la parole, on peut se défendre, un peu. En dessous encore, les animaux de compagnie, qui n’ont pas la parole mais que les humains ont choisis, à qui ils donnent des noms et qu’ils protègent. Et en dessous, tout en bas, il y a la sous-catégorie des animaux d’élevage, des animaux de boucherie, quoi… Et alors là, mon ami, ça craint !
(p. 148-149, Chapitre 10).
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Le jeune hérisson Jefferson Bouchard de La Poterie acheva de ranger son logis en chantonnant des petits pom… pompom… pompom… à la façon des gens qui sont de très bonne humeur. Quand tout fut parfaitement en ordre, la balayette époussetée à la fenêtre et la pelle à ordures raccrochée à son clou, il programma son four pour que ses pommes de terre à la crème soient cuites à point pour son retour. Puis il enfila son veston, le boutonna au milieu, notant par la même occasion que cela faisait des plis dans le tissu à cause de son petit bedon qui poussait vers l’avant. Il faudrait qu’il freine un peu sur les gâteaux secs.
Il se vaporisa de parfum Sous-bois, laça dans l’entrée ses chaussures parfaitement cirées en posant tour à tour son pied droit puis son pied gauche sur le tabouret prévu pour cela, attacha son sac-à-dos sur ses épaules et sortit. Ce qui le mettait en joie ce matin-là était peu de chose : il avait décidé de se rendre chez son coiffeur. Ça lui avait sauté aux yeux alors qu’il faisait sa toilette : sa gracieuse houppette était en bataille. Or, il détestait avoir l’air négligé. Voilà : il irait en ville se faire rafraîchir la houppette !
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Jefferson avait déjà remarqué que les personnes bouleversées retiennent parfois longtemps leurs larmes, mais qu'elles lâchent la bonde dès qu'elles parlent à quelqu'un.
Et plus elles aiment la personne à qui elles parlent, plus les larmes sont abondantes.
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C'est un des avantages qu'il y a à vivre seul : on peut chanter fort et faux, se promener tout nu, manger quand on en a envie et pleurer à son aise.
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– Alors, cette soirée Scrabble ? Peut-être pensait-il que ces drôles de clients savaient à peine lire et écrire.
– C’était bien, répondit Jefferson, merci.
– Vous avez trouvé des mots très longs ?
– Oui, j’ai trouvé SOLIDARITÉ.
– Ah, pas de Z, pas de W, ça ne doit pas rapporter des masses.
– Si, fit Jefferson, ça peut rapporter beaucoup. Bonne nuit, monsieur.
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