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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Londres le 24 décembre 1843, les habitants s'apprêtent à célébrer Noël. Alors que la belle et riche Lady Scrooge se rend à son bureau, elle montre toute sa froideur et son insensibilité au malheur des autres. Sollicitée dans la rue pour aider les nécessiteux, elle a des réactions extrêmes, saisissantes de dureté, proposant pour les enfants qui n'ont pas de toit pour s'abriter, la prison, et qu'après tout, pour éradiquer ce fléau que sont les pauvres, « il faudrait tous les stériliser » !
Elle ne comprend pas et n'apprécie aucunement cette atmosphère de liesse qui parcourt la ville, uniquement intéressée par ses comptes et les bénéfices générés par son affaire. Si le nom de son associé Marley, mort il y a sept ans, figure toujours sur l'enseigne de l'officine, ce n'est pas pour honorer sa mémoire, mais seulement pour éviter des dépenses inutiles.
À son employé Cratchit qui souhaite être en congé le jour de Noël, c'est du bout des lèvres et sous condition qu'elle accepte sa demande : « mais, après-demain, tâchez d'arriver de bonne heure » !
Solitaire et le coeur sec, Elisabeth Scrooge préfère passer sa soirée seule comme à l'ordinaire, elle a dédaigneusement refusé l'invitation de sa nièce Frédérique.
Mais ce soir-là, arrivée chez elle, Elisabeth Scrooge reçoit la visite du fantôme de son ancien associé. Il lui annonce qu'elle a encore une chance de ne pas finir sa vie seule comme lui. Il faut qu'elle se rendre compte que sa vie n'est que cupidité et qu'elle doit se tourner vers l'humanité. Pour lui ouvrir les yeux, trois esprits se présenteront à elle cette nuit, celui des Noëls passés, celui des Noëls présents et celui des Noëls futurs.
Cette confrontation avec elle-même aura-t-elle raison de sa cupidité, de sa mesquinerie et de sa radinerie ?
Avec cette BD, Munuera a réussi une magnifique adaptation modernisée de ce classique de la littérature anglo-saxonne qu'est Un chant de Noël de Charles Dickens, paru en 1843.
Le personnage de Scrooge a fait peau neuve en changeant de genre. L'égoïste Ebenezer est devenu cette Elisabeth, cette battante d'aujourd'hui, du vingtième siècle, transportée en plein dix-neuvième.
Il est en tout cas impossible de rester indifférent à ce personnage hors du commun.
J'ai évidemment été horrifiée par les propos outranciers tenus par cette femme vis-à-vis des plus déshérités, par son égoïsme et sa cupidité forcenés.
Puis, lorsque le récit revient sur son passé, difficile de ne pas y voir des circonstances atténuantes. En effet, cette jeune Elisabeth avait toutes les qualités pour devenir quelqu'un d'important. Mais voilà, il ne fait pas bon être femme au dix-neuvième siècle et aujourd'hui encore, il est loin d'être facile encore d'accéder à tous les postes. Joli clin d'oeil aux féministes...
Quant à ses réparties, il faut avouer que la dame a du répondant et la langue bien pendue, elle ne s'en laisse pas compter facilement et tout n'est pas faux dans ses répliques.
La leçon morale finale est sans doute beaucoup moins attendrissante que dans la nouvelle de l'écrivain anglais mais certainement plus en adéquation avec la vie contemporaine.
Pour ce qui est du graphisme de l'album, j'ai été absolument conquise par le rendu de ces rues londoniennes en ce soir de Noël sublimé par les couleurs de Seydas avec ce gris-bleuté floconneux qui enveloppe les bâtiments mis en relief par quelques touches de lumière. Les diligences ou les quais de la Tamise sont plus que convaincants.
Les traits des visages ainsi que les corps, quant à eux, sont très expressifs et à eux seuls révèlent les sentiments éprouvés par les personnages et leurs traits de caractère. Pour ce qui est du fantastique, les dessins représentant la venue des esprits entraînant Elisabeth dans leur sillage rendent parfaitement le mouvement.
À signaler la belle et expressive couverture de ce splendide roman graphique qu'est Un chant de Noël de José-luis Munuera !
Merci à John Lucien pour ce beau cadeau !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Au début de cette adaptation du célèbre conte de Charles Dickens sur l'esprit de Noël, j'ai été fort surpris de voir que l'auteur espagnol José-Luis Munuera avait remplacé l'affreux Scrooge par une femme. Comme si cela ne suffisait pas de voir des femmes dans de mauvais rôle, il fallait encore lui coller celui de l'avarice et de la vénalité.

J'avoue avoir tiqué un peu au nom sans doute d'une égalité homme-femme. Je sais que cela commence par la représentation de la femme dans des oeuvres aussi anodine qu'une bande dessinée et parfois un rôle au cinéma sans compter sur les affiches publicitaires.

Puis, à un moment donné, l'auteur fait parler son anti-héroïne pour donner son explication de ce choix quelque peu douteux. Il est vrai qu'elle est perçue comme une madone ou une putain, comme une sainte ou une sorcière.

Je sais que c'est le genre de BD qu'il faut lire en décembre pour être un peu dans le bain. J'avais entendu parler de ce titre grâce à vos très nombreux avis élogieux. Moi aussi, je me laisse influencer par ce que vous lisez et qui mérite attention. Et généralement, je ne suis pas déçu.

Munuera possède un trait à la fois lisible, fluide et très agréable à l'oeil. A noter que ces décors sont toujours aussi envoûtants. Il sait très bien jouer avec la couleur pour se sentir à l'aise dans la nuit ou le brouillard voire la neige londonienne. Bref, c'est toujours un aussi beau travail graphique.

On observera beaucoup d'émotions humaines dans cette histoire que cela soit la colère face aux injustices ou à la pitié et la miséricorde. C'est une lecture qui ne laisse de toute façon pas indifférente.

En conclusion, une adaptation fort réussi et modernisé de ce vieux conte de Dickens dont les thématiques restent toujours aussi actuelles.
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Une très jolie bande dessinée pour ouvrir le bal des lectures de 2023. Un chant de Noël : Une histoire de fantômes est une adaptation libre du conte de Charles Dickens paru en 1843. Je connaissais le conte, même si je suis incapable de dire dans quelles circonstances je l'ai découvert. Dans mes souvenirs, Ebenezer Scrooge, le personnage principal, est un homme avare et détestable, qui maltraite son employé et rejette son neveu, et qui déteste Noël. Il va recevoir successivement la visite de trois esprits : l'esprit des Noël passés, l'esprit du Noël présent et l'esprit des Noëls à venir. Chaque esprit oeuvre pour lui faire prendre conscience de son comportement. Voilà à peu près tout ce qu'il me reste du conte et, de fait, j'ai trouvé l'adaptation de José-Luis Munuera plutôt fidèle, à ceci près, évidemment, que le dessinateur espagnol a fait le choix d'un personnage féminin : Elizabeth Scrooge. Ce choix ne m'a absolument pas perturbée, bien au contraire ! Elizabeth est insensible et cynique, le regard qu'elle porte sur les pauvres est d'une dureté incroyable, mais on comprend petit à petit qu'elle a dû lutter, en tant que femme, pour se faire une place dans une société qui a tendance à catégoriser la gente féminine : il y a les saintes et il y a les sorcières. Devait-elle, elle aussi, devenir une sainte en étant une épouse et une mère ? Elle a fait un choix différent et s'est endurcie. C'est un personnage fort qui m'a beaucoup plu. le déroulé de l'histoire est le même que dans le conte original (visite des trois esprits), mais je ne saurais dire si les autres personnages sont identiques (une nièce vient en tout cas remplacer le neveu) et si la fin propose la même ouverture. En ce qui concerne le graphisme, je peux dire qu'il n'y a aucune fausse note, j'ai adoré les illustrations qui sont magnifiques, très réalistes, sombres et lumineuses à la fois. À offrir, même si Noël est déjà derrière nous !
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Grâce aux éditions Dargaud, que je remercie, j'ai lu la bande dessinée Un chant de Noël : Une histoire de fantômes de José Luis Munuera.
Londres, 24 décembre1843.
Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s'apprêtent à fêter Noël.
Tous, à l'exception d'Elizabeth Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, insensible au malheur des autres comme à l'atmosphère de liesse qui baigne la cité, seuls le travail et l'argent ont de l'importance.
On la dit radine, égoïste et mesquine. Elle préfère considérer qu'elle a l'esprit pratique. Et tandis que les festivités illuminent la ville et le coeur de ses habitants, Scrooge rumine sa misanthropie..
Pendant la nuit, trois esprits viennent lui rendre visite. Ils l'emmènent avec eux à la rencontre de la jeune fille qu'elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n'avait pas encore rongé son coeur. Mais aussi à la découverte de celle qu'elle aurait pu devenir si elle avait choisi la voie de la bonté..
Cela suffira-t-il à la faire changer ?
Un chant de Noël : Une histoire de fantômes est une adaptation en bande dessinée du célèbre conte de Noël de Charles Dickens.
José Luis Munuera féminise ici le personnage de Scrooge et, à ma grande surprise cela fonctionne parfaitement. J'avais un peu peur au début que ça ne me plaise pas et finalement j'ai trouvé ça très intéressant.
C'est une bonne idée d'avoir un peu transformé ce conte, et de le dépoussiérer en l'adaptant en roman graphique.
Elizabeth Scrooge n'a pas de coeur, je me suis vraiment demandé si le fait de voir les fantômes allaient pouvoir la changer. D'ailleurs, va t'elle changer ? Pour le savoir il faudra lire la BD ;)
Elizabeth est une vraie méchante comme je les aime. Elle est odieuse à souhait. Bien sur, on comprend pourquoi mais cela ne l'excuse pas.
J'ai beaucoup aimé les illustrations, comment les fantômes sont représentés. La colorisation est parfaite.
C'est vraiment un bel objet autant au niveau de la couverture, des pages que des dessins. Je l'ai lu en numérique mais j'ai eu la bande dessinée papier en main dans une librairie et je l'ai trouvé superbe.
J'ai aimé me balader à Londres au milieu des années 1800 et la dénouement m'a beaucoup plu.
Je vous invite à lire Un chant de Noël : Une histoire de fantômes, qui est une bonne BD que je note quatre étoiles et demie :)
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Ce n'est pas encore tout à fait l'époque pour lire ce "chant de Noël" mais qu'importe !
C'est une très belle histoire et il n'y a pas de raison d'attendre Noël et ses bons sentiments pour en profiter.

Cette BD est l'adaptation d'un ouvrage de Charles Dickens que je ne connaissais pas. Je ne peux donc pas en faire la critique en connaissance de cause.
Toujours est-il que j' ai vraiment adoré ce conte fantastique qui nous entraîne à Londres en 1843 et surtout à la découverte de ce que fut, ce qui est et sera la vie de Scrooge.
Scrooge est un personnage très antipathique. Égoïste, calculatrice, avare , elle manque cruellement de compassion.
Heureusement pour elle ( et surtout pour les personnes de son entourage), trois esprits du temps de Noël viennent lui rendre visite et l'entraînent dans une véritable quête d'elle même.
Cette histoire donne à réfléchir. Sur notre passé qui nous forge, sur la part du déterminisme ou sur la part de nos propres choix sur notre devenir.

C'est un conte à la fois fantastique, réaliste et historique. J'ai beaucoup aimé retrouver l'univers de Dickens, merveilleusement retranscrit par le graphisme.
Peut-être qu'à Noël, je lirai l'oeuvre originelle dans laquelle le personnage principal Scrooge est non pas une femme mais un homme.
D'ailleurs, cette version est intéressante de ce point de vue. Elle donne un côté "féministe" aux propos.
Scrooge apparaît ici, certes , comme un vil personnage, froide et dénuée de coeur mais aussi comme une battante et comme une femme qui a une revanche à prendre sur les hommes.
A voir si cela excuse son comportement..
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Ebenezer Scrooge est une femme ! Et quelle femme ! Capitaliste, sèche, froide, insensible, mesquine, radine, jolie, bien habillée, cynique, voilà le portrait de son pendant féminin : Elizabeth Scrooge.

Si je ne suis pas fan des récits ou romans ayant pour thème Noël, j'ai toujours adoré les ambiances miséreuses dans le roman de Charles Dickens (Un chant de Noël) ou à sa version animée, avec Picsou dans le rôle de Scrooge.

Là, au moins, nous étions avec les sans-dents, les miséreux, ceux qui n'ont pas d'argent pour fêter Noël, pour manger à leur faim, pour se chauffer… Ceux qui auraient voulu fêter dignement Noël, mais qui n'en avait pas les moyens. Les derniers de cordée, ceux qui n'ont rien trouvé en traversant la route. Comme il en existe toujours…

J'avais donc hâte de découvrir la version féminisée de Munuera. Mes premières impressions sont bonnes, notamment avec les dessins, que j'apprécie. le style de Munuera est reconnaissable, je le connais bien. Quant au personnage d'Elizabeth Scrooge, elle est magnifique de cynisme, d'égoïsme et ses réparties sont cinglantes.

Pour elle, les pauvres sont responsables de leur état, ils devraient faire moins de gosses et travailler. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que la plupart travaillent, mais ne gagnent pas assez pour faire vivre leur famille, tel Cratchit, son employé qui a 6 enfants.

Quelle est l'utilité de changer le vieux Scrooge en une jolie jeune femme ? Mais ça change tout, notamment en raison de la place des femmes dans la société anglaise des années 1830/1840. On le comprendra bien en voyant l'enfance d'Elizabeth, lorsqu'elle sera accompagnée de l'esprit des Noël passés.

Pour sortir du chemin tout tracé, elle a dû travailler plus dur, plus fort, avoir ce don avec les chiffres et ne rien laisser passer, alors qu'un homme, lui, aurait eu bien plus facile, juste parce qu'il a un truc qui pendouille entre les jambes.

Les femmes, elles, se devaient d'être des mères, des épouses dévouées, de prendre soin de leur mari, ou de leur père. Une femme soumise, rien de plus. Elle s'est battue et le résultat est cette personnalité aigrie. Elle avait le choix entre être une sainte ou une sorcière.

L'auteur fustige aussi la société anglaise, capitaliste, l'exploitation de l'Homme par l'Homme : quelque uns, super riches, sont responsables d'une multitude d'autres. le pouvoir est détenu par les riches industriels et ils font la pluie et le beau temps, cherchant à engranger toujours plus de profit.

Scrooge aussi ne cherche qu'à augmenter sa fortune, mais ce n'est ni pour le bien d'autrui, ni pour son bien-être à elle.

La revisite de ce conte de Noël était une riche idée et elle est plus que réussie, parce que notre Elizabeth est bien plus cynique, plus têtue que le Scrooge masculin de Dickens. Elle n'a pas peur de dire qu'elle n'est pas responsable de la mort du petit Tiny Tim et d'accuser le Dieu auquel les gens croient.

Je ne spolierai pas la fin, qui n'est pas celle du roman, on ne change pas une telle personne aussi vite… ou alors juste un peu ?

Que l'on ne s'y trompe pas, dans cette magnifique histoire, il n'y a pas que les graphismes qui soient réussis !

Le scénario de Munuera est très bien trouvé et il a le mérite de nous faire réfléchir sur nous même, qui ne sommes guère différents de cette Elizabeth, qui porte des oeillères et qui ne se préoccupe que d'elle-même, comme nous le faisons souvent.

Cet album dépasse le roman original, nous apportant un autre enseignement que celui de Dickens, où son Scrooge devenait un homme bon, en une seule nuit. La version de Munuera est plus réaliste, plus crédible, plus dans l'air du temps et son message n'est pas si misanthrope que cela.

Brillant !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un Chant de Noël, adaptation du conte de Dickens par José-Luis Munuera est un sublime ouvrage qui permet de découvrir ou redécouvrir l'oeuvre d'origine la rendant moderne, actuelle.
Scrooge ici personnage féminin à la beauté aussi froide que son coeur se voit, la nuit de Noël emmenée dans un voyage temporel par trois esprits. A la manière d'un miroir, les trois étapes de ce voyage verront Elizabeth confrontée à elle même, en tout cas aux répercussions des choix qu'elle fait.
Ce conte philosophique nous permet à travers ce personnage détestable de s'interroger sur nous mêmes.
Que se soit par l'adaptation revisitée ou les illustrations de toutes beautés, cette bd mérite d'atterrir aux pieds de nombreux sapin.
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José - Luis Munuera revisite le célèbre Chant de Noël de Dickens .
L'histoire change peu sauf qu'ici le personnage principal est une femme , une redoutable femme d'affaires au coeur sec , qui déteste Noël .Seul le pouvoir et l'argent l'intéressent .
Elle recevra la visite de trois esprits de Noël , le passé , le présent et le futur .
Sans pouvoir l'expliquer j'ai aimé ce personnage d'Elisabeth , sans doute un peu émue par sa triste enfance et sa volonté de rester elle -même malgré tout .
Les illustrations sont très belles , j'ai adoré cette nouvelle interprétation qui a gardé l'âme de l'original .
Merci à #netgalley et aux éditions Dargaud .
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Qui ne connaît pas l'histoire des trois noël de Charles Dickens. Ici nous en avons la réécriture où bien sûr les noëls du passé, du présent et du futur y tiennent toubours leur rôle. Mais ce qui est intéressant est le personnage de Scrooge prend les traits d'une femme. Cette femme qui a amassé une fortune considérable à des oursins dans les poches, ne voit que par son métier et où tout le superflu est proscrit.

C'est une belle réécriture de ce conte accompagné de beaux dessins aux couleurs très bien choisit donnant une atmosphère hivernal propice à l'hiver.

J'ai adoré redécouvrir ce classique.
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Elizabeth Scrooge est une riche commerçante. Radine et mesquine, elle va vivre un Noël qui va peut-être changer sa vie.

Après avoir adapté Bartleby d'Herman Melville, José Luis Munuera s'attaque aux contes de Noël aves cette relecture de roman de Dickens. En transformant Scrooge en femme, il apporte une touche féministe au récit. Elizabeth a dû s'endurcir pour échapper aux carcans que la société voulait lui imposer. Sans enfant, sans mari, elle a une place à part qui l'a isolé de la société. Et pour garder son indépendance, elle a dû en faire plus que si elle avait été un homme : plus ferme, plus intransigeante, plus travailleuse, plus égoïste et plus radine. Elle ne doit sa réussite qu'à elle-même. Et la visite des trois fantômes ne la change pas fondamentalement, même si elle s'ouvre plus à ses proches.
En plus d'offrir au lecteur une relecture intéressante du conte, José Luis Munuera soigne aussi ses planches avec de somptueux dessins pleins de détails et au trait délicat qui émerveille.
Un très bel album à offrir ou à s'offrir.
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