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3,3

sur 287 notes
Walden a douze ans sept mois et trois jours quand son père l'abandonne, sans la moindre explication, dans une cabane en rondins en plein coeur d'une immense forêt du Maine. Coupé du monde, il va devoir survivre uniquement à l'aide d'une carabine, une batte de baseball, quelques boites de conserve et deux livres de Henry David Thoreau, Les Forêts du Maine et Walden ou La vie dans les bois.

Qu'est-ce qui peut bien pousser un père à laisser ainsi son fils livré à lui-même dans de telles conditions d'isolement ?

Jack Stephenson, le père de Walden, est un homme autoritaire, parfois même violent, qui semble avoir du mal à supporter ce fils bien trop empoté à son goût. Il ne semble vivre que pour ses deux passions, le baseball et sa Chevrolet Impala SS. Mais ne dit-on pas que les passions sont destructrices ?

Excellence surprise que ce thriller sans temps mort destiné à un lectorat adolescent mais dont je me suis vraiment régalé. L'histoire nous accroche dès le début. On veut savoir comment Walden va s'en sortir. On se demande jusqu'à quel point son père va le laisser tomber. Puis de rebondissements en retournements de situations, le suspens s'intensifie brillamment jusqu'à un final qui m'a rappelé un roman de Stephen King. Ne comptez pas sur moi pour vous dire lequel !

Avec Douze ans sept mois et onze jours, Lorris Murail nous entraine au-delà des apparences…


Merci à Babelio et Pocket Jeunesse.




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Ce thriller m'a bien plu car je trouve que pour un livre jeunesse, il est terriblement bien amené.

J'ai beaucoup aimé le suspense qui se dégage de cette lecture. Je ne m'attendais pas à me poser autant de questions par rapport à l'histoire. Il est vrai que je me doutais un peu de ce qui s'était passé mais la manière dont l'auteur fait progresser son récit m'a intéressée. J'ai aimé le fait qu'on aie quand même quelques interrogations jusqu'à la fin. Certes, je ne dirais pas que c'est étonnant comme épilogue car plusieurs éléments nous font anticiper le dénouement mais il répond bien à mes attentes pour ma part.

Pour les personnages, j'ai apprécié Walden qui est un petit garçon assez courageux. Il est très vif d'esprit et s'adapte aux situations horribles qui lui sont données de vivre. Par contre, Jack Stephenson est étrange. D'un côté, il est très dur et antipathique et de l'autre, il est gentil et aimant. C'est vraiment bizarre et intéressant. Je ne sais pas si je dois l'apprécier ou pas par moment. Il n'a pas que des bons côtes mais pas que des mauvais non plus. Pour Amy et Chen, là je me pose encore beaucoup de questions et j'aurais aimé en savoir plus sur eux. Je trouve qu'on survole un peu leurs personnages. Dommage !

En ce qui concerne l'écriture de l'auteur, je l'ai trouvée très agréable à lire et accessible même si parfois, cette histoire me semble plus abordable par des lecteurs déjà plus "grands" voire adultes car certains passages sont tout de même assez durs. Donc attention, c'est du jeunesse mais pas pour les plus jeunes, il me semble.

En résumé, c'est un bon thriller que je suis contente d'avoir lu même si pour moi, il n'est pas exceptionnel, il est bien ficelé. Je suis prête à me plonger dans d'autres livres de cet auteur.

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Jack a deux passions : le base-ball et sa Chevrolet Impala SS. Il vit avec son fils Walden qui devrait bientôt fêter ses treize ans. Jack désespère de faire de lui un véritable joueur de base-ball. La mère de Walden les a quittés il y a déjà quelques années, et n'a plus donné de nouvelles.
Jack décide d'emmener son fils dans une vaste forêt du Maine, puis l'y laisse seul pour un laps de temps inconnu du jeune garçon - et du lecteur. S'agit-il d'une simple blague, un peu lourde ? Jack en tout cas semble assez stupide pour ce genre de jeu. S'agit-il plutôt d'un rite initiatique ? Là encore, Jack paraît tout à fait capable de mettre la vie de son fils en danger, en pensant l'aider à quitter l'enfance et à devenir ce que Jack considère être un homme… A moins que Jack n'ait tout simplement voulu se débarrasser de son fils ?

Un court et habile prologue dessine un portrait peu flatteur de ce père, sans dévoiler plus que nécessaire la suite de l'histoire.
Nous retrouvons ensuite rapidement le jeune Walden dans une modeste cabane au milieu de la forêt, muni de quelques boîtes de conserve, d'une batte de base-ball, d'une carabine, d'allumettes, et de deux livres écrit par Henry David Thoreau (célèbre pour le récit qu'il fit d'un séjour dans une forêt près du lac Walden, en ermite)...
Quels que soient les motifs de la présence du jeune Walden dans ces bois, l'expérience est particulièrement éprouvante pour lui, qui est plus porté sur les calculs et la réflexion que sur l'aventure et les exploits sportifs ! Les ennuis commencent en effet dès le début de son séjour, et la situation empire à mesure que l'on avance dans la lecture, à tel point que ses chances de survie s'amenuisent.

Pour avoir récemment tenté de lire "Walden ou la vie dans les bois" de HD Thoreau, j'ai compati avec le jeune garçon concernant le contenu de sa toute nouvelle bibliothèque, et j'ai souri à chaque commentaire désobligeant sur ce livre (non dénué d'intérêt mais écrit avec un excès de détails qui le rendent difficilement lisible). J'ai aussi beaucoup apprécié la construction de l'ouvrage, son intrigue et le suspense qu'elle recèle.

Je m'étais également régalé avec la série pour jeunes adolescents 'Golem', que Lorris Murail a co-écrite avec ses soeurs Marie-Aude et Elvire.

• Un grand merci à Babelio et aux éditions Pocket Jeunesse pour cette découverte.
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Walden est un garçon plutôt solitaire qui a du mal à trouver sa place aux yeux de son père, Jack. D'ailleurs, celui-ci décide d'abandonner Walden dans une cabane isolée du Maine pour en faire un homme. Il va devoir survivre neuf jours, jusqu'à ses douze ans, sept mois et onze jours, avec seulement quelques boîtes de conserve, une carabine, une batte de base-ball et les livres d'Henry David Thoreau...
Je me suis laissée entrainer par ce thriller psychologique haletant et par toutes les questions qu'il pose : pourquoi un père abandonnerait-il son fils dans une forêt ? Comment Walden va-t-il s'en sortir ?
J'ai aimé découvrir le personnage de Walden, qui, loin de son père, se révèle courageux, audacieux, tenace et en même temps sensible et attendrissant. Jack, quant à lui, je l'ai détesté au départ mais j'ai suivi avec intérêt son histoire et ses motivations : sous des dehors rustres et peu affectueux, se cache en fait quelqu'un d'aimant perturbé par un lourd secret.
Mon bémol vient des personnages secondaires, Amy et Chen, dont au final on ne sait pas grand chose : j'aurai aimé en apprendre plus sur eux pour qu'ils gagnent en crédibilité.
Lorris Murail sait ménager le suspens, perdre le lecteur sur des fausses pistes pour mieux le surprendre au final et ce roman ne déroge pas à la règle.
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Polar mis en jeunesse mais qui peut être lu par tous. Un père, fan de Thoreau, va laisser son fils Walden (tiens, ne serait-ce pas le nom du lac où a vécu Thoreau ?) de 12 ans dans une cabane au milieu d'une forêt du Maine avec quelques boites de conserve, sous-entendant pour qu'il devienne un homme. J'ai failli le lâcher quand il tue au fusil un poisson dans le lac et parce que j'ai pensé que cela allait tourner sur la folie du père. Et comme il parait vite lu, je continue quand même pour arriver sur un retour arrière d'une bonne construction. La nature, un accident involontaire, la folie, du suspens. Dommage que les personnages manquent d'émotion.
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J'avais très envie de découvrir ce livre, et j'ai même failli l'acheter à plusieurs reprises après avoir lu de nombreux avis positifs. En fin de compte, je l'ai emprunté à la médiathèque, et c'est tout aussi bien. Je m'attendais à tellement de choses ! du suspense, de l'aventure, de la peur, de la tension… Malheureusement, je vous le dis de suite, je n'y ai rien trouvé de tout cela ou si peu !

Jack Stephenson, le père de Walden, trouve son fils un peu trop mauviette ! Alors que lui c'est un homme, un pur et dur. Il aimerait que ce dernier s'endurcisse. Il a alors d'idée saugrenue d'abandonner son fils dans une forêt profonde du Maine. Il se rend alors avec ce dernier au lieu-dit, et le laisse dans une cabane au confort spartiate, en lui laissant peu d'informations et de vivres. du coup, Walden ne sait absolument pas quand son père va revenir le chercher.

Le début du livre m'avait paru prometteur, l'écriture de Lorris Murail étant plaisante. le personnage de Jack est détestable à souhait et je plaignais le pauvre Walden d'avoir un tel père. J'avais hâte d'enfin arriver au moment ou Walden se retrouverait seul, pour sentir monter son angoisse et la tension ambiante.

Malheureusement, le début a été bien trop lent, j'ai du attendre les cent dernières pages pour qu'enfin il se passe réellement un peu d'action. Je me suis vraiment ennuyée. Walden a passé énormément de temps à lire deux livres dans sa cabane, des livres ennuyeux à souhaits, autant que les pages que je tournais de mon côté, oui je sais, je suis sévère, mais ce n'est que mon ressenti sincère. Je suis vraiment désolée.

Heureusement, la fin sauve tout de même cette histoire, et elle m'a plu. Il n'en reste pas moins, que ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.

En bref, je m'attendais à un thriller jeunesse, et je n'y ai pas retrouvé les ingrédients nécessaires, c'est une déception. Dommage.

Ce roman est disponible aux Editions PKJ depuis janvier 2015.
Lien : https://www.goodreads.com/re..
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Un thriller pour adolescents bien ficelé qui laisse monter la pression....
Le jeune Walden est abandonné un jour par son père dans une cabane en rondin perdue au fin fond du Maine à des miles de chez lui. Il le laisse en lui expliquant que grâce à cette expérience, il deviendra un homme. Comment survivre et surtout pourquoi a-t-il fait cela ?
Walden va donc compter les jours et tenter de subsister avec les quelques conserves, la carabine et la batte de base ball laissé par son père. La situation est de plus en plus tendue quand le livre bascule avec la version de l'histoire de ce fameux père difficile à cerner. Un renversement de situation improbable qui tient en haleine jusqu'au bout ...
Je ne pouvais qu'adorer ce roman qui s'inspire grandement de Stephen King (les forêts du Maine, la voiture folle, le style lui-même) !!!
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Douze ans, sept mois et et trois jours, c'est exactement l'âge qu'a Walden quand il se trouve largué sans sommation au fin fond du Maine, perdu dans des hectares de forêt et de lacs. le jeune garçon se demande pourquoi il doit subir une telle épreuve mais il va bien devoir faire face aux dangers qui le guettent s'il veut survivre dans ce milieu hostile .
C'est un très bon roman jeunesse,le rythme y est palpitant, l'intrigue bien ficelée malgré quelques invraisemblances. .La psychologie du père m'est restée totalement incompréhensible et son choix parait on ne peut plus tordu. Malgré ces petits défauts c'est une histoire qui devrait séduire sans peine son jeune public. Je suis certaine qu'il va en faire rêver plus d'un.
Je n'ai jamais lu "Walden la vie dans les bois" de Thoreau et ça n'est pas Lorris Murail qui va m'en donner l'envie. L'auteur n'a vraiment pas l'air de l'apprécier, l'usage que le gamin réserve à son livre est tout à fait significatif et m'a bien fait rire.
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C'est un roman qui fait froid dans le dos...
Walden ne comprend pas le comportement de son père et ses réactions. Certes, il est loin d'être le fiston viril dont ce dernier rêve mais c'est un bon fils. Alors pourquoi l'avoir abandonné dans une cabane au fond des bois avec le minimum pour survivre ?
Le lecteur cogite avec Walden jour après jour, une petite victoire de survie après l'autre, à guetter le bruit du moteur de la Chevrolet chérie de son géniteur paranoïaque.
Un thriller brillamment construit !!!! Je ne peux pas en dire plus.
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Un roman bien étrange. Un père perd son fils pour qu'il devienne un homme à la manière de Thoreau. Walden joue le jeu tant il est persuadé que son père l'observe. Un pitsch simpliste si le mystère du père ne rendait pas le roman anxiogène et intrigant. Un père neo-cowboy (même dans le Maine, on peut être adepte de John Wayne) et aux idées bien tranchées tente de cacher des zones d'ombres qui se révéleront jusqu'à devenir centrales dans la seconde partie du roman.
Entre polar et nature-writing, le roman passe trop vite: vous conviendrez qu'une semaine pour devenir apprenti-trappeur sans se faire piquer par un moustique, c'est un peu raide. Mais Lorris Murail ne réécrit pas Thoreau (que moi j'irais bien relire pour le coup) et pose d'autres questions: la difficulté de communiquer entre deux générations, de s'affirmer face aux adultes et plus largement de se faire sa place dans la société sans avoir à se formater. Bref, du suspense et de l'action, un bon roman.
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