AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 298 notes
Un petit goût de trop peu en refermant la dernière page de cette nouvelle: on aurait aimé garder les étincelles mystérieuses qui parsèment la fin du récit quelques instants de plus dans les yeux. Cette courte nouvelle est bien écrite et correspond au style de Murakami, où le réel se retrouve soudainement et parfois brièvement plongé dans l'étrange, le surnaturel ou le fantastique. Les illustrations de cette édition sont magnifiques, et reflètent bien l'aspect du rêve évoqué plusieurs fois par l'héroïne.

À lire donc, pour la beauté de l'objet et pour le plaisir de retrouver le style de l'écrivain. Pour une histoire plus complète et aboutie, en revanche, passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          10
Alors franchement, je doute que si un quidam de mon espèce avait écrit ce texte, il aurait été publié, et plus encore présenté comme un génie. J'adore Murakami, mais là... j'ai vraiment cherché un intérêt. Une atmosphère (c'est quand même son truc). Enfin quelque chose ! Mais rien. Pour moi, c'est vraiment l'histoire qui ne sert à rien, juste un filon que les éditeurs exploitent, ils mettent des illustrations une page sur deux, ils l'impriment sur du beau papier glacé, et voilà, on gonfle les prix.

En plus, même les illustrations m'ont déplu (en même temps, j'ai horreur du rouge donc fatalement...).

Bref, une nouvelle dont je me serais volontiers passé. Même si c'est à l'évidence très subjectif vu les critiques positives (lues après coup, pour ne pas m'influencer, mais décidément...)
Lien : https://le-jardin-litteraire..
Commenter  J’apprécie          10
Les plus :
- de belles illustrations.
- Une belle petite histoire qui se lit rapidement avec une écriture fluide.
- Un petit roman que je considère plus comme une nouvelle avec un mélange de réel et d'onirique qui signe la plume de l'auteur.
- Une morale à la fin, mais je ne vous en dirai pas plus !

Les moins :
-Bien que cette histoire soit courte, j'en aurai voulu plus.
- Petite déception pour moi au niveau du contenu qui est assez succin par rapport aux autres lectures que j'ai eues de cet auteur.

Lien : https://livresdeblogue.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
Découvert au travers du roman "Kafka sur le rivage" depuis "1Q84", Haruki Murakami est l'un des auteurs fétiches de Just One More Page. Plusieurs de ses romans sont en attente de lecture dans ma PAL. "Birthday girl" fait suite à la lecture du livre "Les attaques de la boulangerie". J'avais acheté les deux romans ensemble, ainsi qu'un troisième que je chroniquerai très bientôt. Ils sont superbement illustrés par Kat Menschik. Elle a également collaboré avec l'auteur sur "Sommeil".

La narratrice est serveuse dans un restaurant quand elle n'est pas étudiante. Tout les soirs à une heure bien précise et selon un protocole minuté, le directeur apportait dans sa chambre, son repas au propriétaire des lieux. Hors le soir des vingt ans de la serveuse, au lieu de faire la fête, la jeune femme se retrouve à remplacer sa collègue malade. Peu de temps avant l'heure fatidique du repas à apporter, le directeur fait un malaise, dans un dernier sursaut, il demande à la jeune femme de remplir cette mission pour lui.

"Birthday girl" est à l'origine une nouvelle du recueil "Saules aveugles, femme endormie", qui compte 23 nouvelles. Celle-ci s'intitule "Le jour de ses vingt ans". Comme toujours avec Haruki Murakami, l'histoire semble tout à fait ordinaire, aux premiers abords. Mais très rapidement une atmosphère particulière, comme une brume légère commence à s'immiscer un peu partout, et soudain, le lecteur se retrouve de l'autre côté d'une porte dans une situation totalement onirique et fascinante. Même un peu mal à l'aise parfois. Et la magie a alors opéré. Ou pas.

L'art de la nouvelle est un peu un test pour un écrivain, il doit être succinct, et en même temps faire passer un minimum d'explications et d'émotions pour que le lecteur plonge dans son récit. Haruki Murakami maîtrise parfaitement ce genre, et même peut-être trop bien d'ailleurs, car à la fin de cette histoire, le lecteur ressent une immense frustration de ne pas avoir la réponse à la question.

A partir de cette ligne, ceux qui n'ont pas lu ce roman ne comprendront absolument rien à ce que je dis, et c'est tant mieux car cela voudra dire que je n'ai rien spoiler et qu'ils auront peut-être envie d'aller découvrir ce livre. Les autres pourront me faire part de leur frustration ou de leur façon d'interpréter les choses en commentaire. La suggestivité de ce dénouement laisse supposer un autre niveau de lecture, et un choix simple de sa part, mais évident. L'auteur laisse la porte ouverte aux suppositions, supputations et aux imaginations galopantes, avec cette fin ouverte. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
Commenter  J’apprécie          30
Après L'étrange bibliothèque, j'ai voulu renouer avec cet auteur japonais dont les écrits attisent ma curiosité tout en me laissant perplexe.
Je referme cette courte nouvelle comme si je venais de faire un rêve. Je suis groggy. Une douce sensation m'envahit. Ses mots sont doux, sa plume…aérienne. Cet auteur me fait, sur le coup, l'effet d'un magicien. Je ne sais plus ce qui relève de la réalité ou de la fiction.
Je me sens légère et, étonnamment, j'ai instantanément l'envie de relire cette histoire afin de me replonger dans cette enivrante sensation. J'ai rarement éprouvé ce ressenti après lecture. Je n'adhère toutefois pas à 100 % à la morale de cette histoire mais, qu'importe, j'admire la façon dont l'écrivain m'a amenée jusqu'à sa bulle. Un petit cocon dans lequel je me suis sentie invincible et sereine.
Quel agréable moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          50
Une nouvelle comme une parenthèse poétique et irréelle.

Elle, la serveuse, a 20 ans aujourd'hui et suite à un concours de circonstance elle se retrouve à devoir monter le repas au directeur, inconnu de tous. Au courant de tout et après un court échange autour d'une verre de vin, il décide de lui offrir un voeu, un seul.

Est ce vraiment arrivé ou le fruit de son imagination en ce jour particulier de ses 20 ans ? On ne saura rien de ce voeu, seule une nostalgie persiste quand elle raconte à son ami ce souvenir.

Une étrange nouvelle complétée par les illustrations en nuances de rouge de Kat Menschik qui nous mène dans un monde onirique et fantastique comme sait si bien le faire Haruki Murakami.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          20
Très belles illustrations de Kat Menschik autour d'une déclinaison de rouge, rose et orange. Difficile de dire si cette nouvelle est à classer dans les contes fantastiques ou philosophiques. Peut être les deux.
Imaginez, vous venez d'avoir 20 ans et un vieux monsieur à qui vous vous retrouvez par hasard, à servir son repas, vous propose en guise de cadeau, de faire un voeu qu'il exaucera. Que feriez vous?
C'est une bonne parenthèse pour retourner vers Murakami.
Commenter  J’apprécie          20
Haruki Murakami, dans sa voix d'auteur prend le rôle d'interlocuteur, à qui la jeune fille, dix ans plus tard, relate son anniversaire, qu'elle examine à la lueur de sa destinée.
Au contenu de cette valeur ultime à la vie, sous la forme de l'histoire courte, l'auteur fait résonner cette sagesse orientale de non agir, face à l'agir qui serait une fin.
ça ne manque pas de sel : cette jeune femme, le jour de ses vingt ans, se retrouve sous le joug de faire un voeu. Elle n'est pas supposée travailler ce jour-là, mais sa collègue tombe malade, et elle la remplace. Dévouée, à son manager, soudainement malade, qui ne pourra servir ce patron au dernier étage du restaurant, que le personnel n'a jamais vu, elle accepte aussi.
Ce patron supposé invisible, apprends l'anniversaire de la serveuse, en lui demandant son âge. Pour célébration, il lui demande de faire un seul et unique voeu en vue de le réaliser.

Commenter  J’apprécie          220
Une nouvelle plongée dans l'univers onirique de Murakami.


17 novembre, 20ème anniversaire de la narratrice. Elle doit travailler au restaurant ce soir-là ; rien de spécial ne l'attend chez elle. Dehors, il pleut. Exceptionnellement, elle doit porter son repas au propriétaire des lieux. Charmé, il lui propose d'exaucer un de ses voeux…


Cette nouvelle de Murakami est aussi bien illustrée que Sommeil ou L'étrange bibliothèque et ces illustrations pleine page participent à l'immersion dans cet univers entre songe et réalité.


J'ai été un peu déstabilisée, car je m'attendais à une chute, et au final celle-ci se résume à "on vous laisse réfléchir là-dessus"

Comme d'habitude avec Murakami, c'est difficile de savoir quoi en penser. J'apprécie toujours l'atmosphère, mais je ne sais pas trop ce qui a été transmis... Ça ne m'empêche pas de passer un joli moment de lecture, différent des autres.
Commenter  J’apprécie          20
Tres bel objet ce livre avec des illustrations à la hauteur de la poésie de ce conte...
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (598) Voir plus




{* *}