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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Ryû Murakami nous fait plonger dans le monde de la drogue, du sexe et de l'alcool, le tout à fortes doses, prenant le dessus sur la réalité. Une lecture difficile, mais qui a le mérite de montrer une face de la société japonaise comme on ne la voit que rarement : l'auto-destruction d'une jeunesse désenchantée.
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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Le style est brutal, comme l'histoire de ces jeunes, entre drogue, alcool, sexe et violence.
Une descente vertigineuse vers la déchéance pour ces adolescents désoeuvrés et désespérés.
je n'ai pas été saisie ou touchée par cette tranche de vie et ses personnages, je suis sûrement passée à côté du message.

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Jeunesse japonaise désabusée et perdue

Premier roman de Ruy Murakami et récompensé du prix Akutagawa. L'histoire suit un groupe de jeunes adultes japonais dont le quotidien alterne entre drogue et sexe mais qui paraissent perdus et hors cadres aux yeux de la société .

A travers un oeuvre provocatrice et en décalage avec son époque, l'auteur trace le portrait d'une partie de sa génération, loin du schéma traditionnel de la société japonaise. Ces jeunes apparaissent comme à la recherche d'eux même tant sur leur place dans la société avec les thèmes du travail, de l'argent et de la famille que sur le plan personnel avec les thèmes de l'amour, de la violence conjugal et de la sexualité.

Une oeuvre aux premiers abords dérangeante mais qui offre une vision alternative trop rare de cette partie de la société dans un mal être constant et en quête de soi.
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La découverte des oeuvres de Ryû Murakami continue de me plaire. Bleu presque transparent ne me délogera pas de cette idée.

Nous sommes toujours dans ce schéma typique de l'auteur ; un groupe de jeunes paumés qui passent leur journée à se défoncer, s'échanger, s'offrir, s'auto-détruire. le YOLO japonais des années 70 en quelques sortes.

L'auteur y ajoute sa touche personnelle, de manière très détaillée, à la limite du poétique. On pense à Selby Jr. (Retour à Brooklyn), Irvine Welsh (Trainspotting) sans pour autant copier. C'est bon, c'est très bon.

Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Ce roman japonais ne peut pas laisser le lecteur indemne. Pas une seule seconde je me suis projetée dans les personnages, mais il faut avouer que leur détresse est quelque part touchante. Je me suis demandée comment on peut en arriver à de tels extrêmes par ce qu'on ne trouve pas sa place dans la société, parce qu'on souhaite tout simplement être soi et qu'en définitive on se perd à trop se chercher...
Dans ce court roman, peut-être partiellement autobiographique (le personnage principal porte le même prénom que l'auteur et la lettre figurant aux dernières pages du livre nous laisse y croire), ce qui m'a le plus marqué et la violence des sentiments, que ce soit l'amour ou la tristesse tout prend des proportions incroyables, le rejet donne lieu à des actes ignobles et on se sent impuissants face au mal-être de jeunes gens qui ont la vie devant eux. La noirceur de l'environnement n'a rien d'un bleu presque transparent.
Je ne peux pas dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, ce n'est pas le genre qui me correspond à priori, mais je n'ai pas détesté... Peut-être me faut-il le temps de le digérer. La culture japonaise a quelque chose d'intemporel et d'exotique pour la plupart d'entre nous, mais ce roman ne nous fera pas voyager ailleurs que dans un enfer oppressant.
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Souvent comparé à Trainspotting alors que paru presque vingt ans avant, en 1973 (1993 pour Trainspotting), Bleu presque Transparent est le premier roman de Murakami, qui l'a immédiatement propulsé au rang de star dans son pays, et bientôt dans le reste du monde.

Assez critiqué à sa sortie pour cela, le ton clinique, mais en même temps mélancolique, mais jamais compatissant, de l'auteur, donne au lecteur l'impression de flotter au dessus des évènements en tant que simple spectateur.
Avec à chaque chapitre des passages très crus, violents, sexuels ou les deux, le livre peut-être difficile à lire, d'autant plus qu'il est très décousu.

De nombreux autres auteurs, ainsi que la télévision et le cinéma, ont repris le ton de Murakami dans d'autres sur la drogue, qui au final finissent tous par se ressembler un peu. Néanmoins, si il faut avouer que Bleu Presque Transparent souffre quelque peu de ses successeurs par cela que l'on ressent un sentiment de déjà-lu à sa lecture, il possède ce petit quelque chose en plus qui fait la différence.
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Etrange livre. Je me suis forcé à le lire en entier car c'était un cadeau d'une amie japonaise pour qui il s'agit du meilleur livre de Ryû Murakami (à ne pas confondre avec l'autre Murakami). Pratiquement toute la première moitié m'a échappé. Je ne comprenais rien, ni les situations ni où voulait en venir l'auteur. Et puis je mélangeais les prénoms, avec l'impression que la traduction devait être responsable de cette confusion générale. J'ai notamment mis énormément de temps à comprendre qu'il s'agissait d'adolescents. A partir de là, vers le milieu du livre, environ, le texte est devenu magique, l'écriture envoûtante. Je n'ai jamais lu de livre m'ayant provoqué un tel contraste. Bien content de m'être forcé à poursuivre la lecture. Il est très probable que je le relirai.
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