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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre m'a appris à danser.

Sans rire ! Ce livre m'a appris à danser ! À mettre un pied devant l'autre sans m'arrêter. Et quand la fatigue et la l'angoisse me prennent je continue de danser, sans m'arrêter. Danser toute la vie, peu importe les circonstances.

Je ne sais pas comment Murakami fait pour écrire de tels romans. Je dois dire que je ne suis pas un fan inconditionnel des thrillers fantastiques mais l'écrivain japonais a ce don pour distiller, au détour d'un paragraphe, une idée philosophique qui fait le tour de votre être et fait vibrer un corde au plus profond. On se perd avec un délice mêlé de terreur dans les couloirs de l'hôtel du Dauphin, on se perd dans les méandres de nos cerveaux et on finit par rencontrer l'homme-mouton. L'histoire de cet homme tentant de dénouer les fils de son passé fera écho en chacun de nous. On se prend alors à rêver d'un voyage possible seulement dans nos coeurs. Les romans de Murakami ont ce pouvoir : faire que nos vies, aussi banales soient-elles, se transforment en fiction. Chaque mouvement, chaque action se transforme en quelque chose porteur de sens. "Danse, danse, danse" n'échappe pas à cette règle. L'intrigue est porteuse, les personnages profonds, le contenu riche et dense. Une seule envie en refermant ce livre magique : continuer à "danser tant que la musique durera."

Ce livre m'a appris à danser et depuis ma vie a complètement changé.
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Ce livre est la suite du livre 'La course au mouton sauvage'.
Murakami ajoute en postface qu'il s'agit du même narrateur que dans dans ses deux premiers livres 'Ecoute le chant du vent' et 'Pinball 1973'.

J'ai de loin préféré ce tome au premier, qui déjà n'était pas mal du tout et reprenait les thèmes chers à cet auteur.

Celui-ci a l'art en effet de nous faire voyager sur le fil entre le réel et l'irréel et nous démontre qu'il n'y a jamais loin de l'un à l'autre et combien il est facile de basculer dans cet autre monde qui semble parfois plus normal que le monde réel.

J'ai trouvé le protagoniste beaucoup plus attachant dans cette partie-ci et engage vraiment tous les lecteurs de "La course au mouton sauvage" de ne pas s'arrêter en chemin, car ils perdraient l'essentiel.

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Haruki Murakami « DANSE, DANSE, DANSE » - Editions du Seuil - Points
« Postface :
Cet ouvrage, commencé le 17 décembre 1987 et achevé le 24 mars 1988, est mon sixième roman.
Haruki Murakami
Londres, 24 Mars 1988 »

4 mois d'écriture en gros pour un bon tome de 500 pages. Ca doit être ça de se donner et de s'investir pour écrire un livre. La confiance dans sa plume et dans les lieux qui entourent cette plume. Un jour. La stabilité de l'esprit pour partir dans cette longue aventure d'écriture.
Un American Psycho japonais, doux et humain. du « déneigement » littéraire.
Ce livre me parle plus que tout autre de Sieur Murakami. Danse, Danse, Danse. Une drogue qui s'injecte doucement dans mes yeux et me font planer dans un monde différent, une pause toujours bienvenue.
Lieu, temps, action, ambiance. Cela part moins dans le fantasque d'autres livres que j'ai lu, et je me suis relié à ce jeu d'entrefilets en me détachant de mon moi pour le rejoindre.
Et puis bon, tout de même, un coup de gueule, pas sur le livre, sur le système éducatif frenchy : Au lieu d'étudier les inepties philosophiques d'un monde distant, et passé de Descartes, ce roman humaniste pose des bases constructives pour réfléchir intelligemment par un roman..

Lien : http://souslesportes.blogspo..
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Danse, danse, danse de Haruki Murakami est la suite de son roman La course au mouton sauvage. le narrateur voit apparaître dans un de ses rêves son ancienne girlfriend aux belles oreilles, Kiki. Celle-ci semble l'appeler à l'aide. Il se lance donc à sa poursuite et retourne à Sapporo, à l'hôtel du Dauphin. Néanmoins, l'établissement s'est complètement métamorphosé et n'est plus la médiocre auberge qu'il était et est aujourd'hui un grand complexe.

Notre personnage principal y fera plusieurs rencontres, celle de Yumioshi qui deviendra sa nouvelle compagne, mais aussi de Yuki (littéralement neige), une jeune adolescente avec qui il nouera une étrange amitié et sa mère, une artiste un peu singulière, Ame (littéralement pluie). Si dans le premier opus, les prénoms n'avaient aucune importance, ils semblent ici jouer un rôle plus essentiel. Aussi énigmatique que La course au mouton sauvage, Danse, danse, danse est un roman riche, dense qui nous emmène dans plusieurs directions sans jamais nous perdre.
Lien : http://150mots.blogspot.fr/2..
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J'ai beaucoup aimé ce roman de 1988 à la fois mystérieux, introspectif, philosophique, drôle et poétique où la réalité n'est pas toujours ce qu'on croit. Comme souvent chez Murakami.
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Autant j'avais eu du mal à rentrer dans "le mouton à cinq pattes", autant je suis rentrée facilement dans cette suite. Peut-être parce que je connaissais déjà l'univers de l'auteur. J'ai apprécié l'hyperréalisme qui flirte avec le fantastique. Les thèmes d'introspection de ce trentenaire citadin ont fait écho en moi, même si j'ai eu du mal à adhérer à l'amitié entre le narrateur et une jeune fille de 13 ans.
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Suite de la course au mouton sauvage qui m'a moins marquée que la course... mais évidemment réussie et à lire
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Quatre ans après son aventure à la recherche du mouton sauvage, le narrateur vivote en écrivant des articles ici ou là, ce qu'il appelle du déneigement culturel. Il se sent un peu perdu jusqu'au moment où il décide de retrouver la fille aux superbes oreilles, Kiki qu'il voit en rêve. Il retourne à Sapporo mais à la place du miteux Hôtel du Dauphin il trouve un superbe hôtel 4 étoiles de 20 étages qui s'appelle Dolphin Hotel. La il rencontre une réceptionniste qui a vécu une étrange histoire dans un couloir sombre de l'hôtel. le narrateur à son tour trouvera ce couloir, retrouvera l'homme-mouton qui lui expliquera qu'en fait tout ça, c'est lui, c'est son double, que ce qu'il cherche c'est lui-même. Peu convaincu, le narrateur va vivre différente aventure
Dans cet ouvrage on retrouve de nombreux thèmes déjà traité dans différentes nouvelles , celui de la danse comme moyen d'être au monde et d'influer sur sa vie et les autres (La danse du Nain), l'élève parfait devenu ensuite un acteur raté (qu'on retrouve aussi bien ans le Silence que dans Récit folklorique). de ce dernier est aussi tiré cette idée du capitalisme extrême et absurde, celui qui se met en place dans les années 80.
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J'ai lu à propos de ce roman, je cite : "Murakami a déclaré qu'écrire Danse, danse, danse avait été un acte de guérison après le succès inattendu de la Ballade de l'impossible et que, à cause de cela, il avait préféré l'écriture de Danse, danse, danse à celle de tout autre roman." Et bien voilà, on y est! C'est ça ce roman, un roman qui fait du bien! Toujours ce côté poétique de la littérature japonaise, ces alternances entre le monde réel et celui du rêve, si bien qu'on a parfois du mal à les dissocier l'un de l'autre, cette alternance entre lenteur-langueur et précipitation des événements, qui aussitôt s'évaporent pour laisser de nouveau la place à l'introspection et la monotonie du quotidien. Voilà, ce roman, c'est tout ça.
Lien : https://sonaltesse.wordpress..
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