La Ballade de l'impossible

Je vous présente dans cet article un roman qui vous prend aux tripes. Un roman qui ne peut vous laisser indifférent, par toute la poésie qu'il émane. le style d'écriture de l'auteur, Haruki Murakami, est facile à lire, à la fois simple et complexe. A la fois dure et poétique. Chaque personnages de la Ballade de l'Impossible est attachant, à commencer par Watanabe, le personnage principal, à lequel tu peux facilement t'identifier. Un jeune homme qui se trouve normal, mais qui finalement, est autant étrange que les personnes à qui il tient, même le Facho. Naoko, une jeune femme incertaine et hanté par le souvenir de leur ami Kizuki. Elle est attachante, mais elle m'a paru comme inaccessible. Lorsque tu commences à mieux la cerner, elle finit par en remettre une couche qui te met dans l'incertitude. du moins, c'est mon opinion. Mais je dirai que les personnages auxquels je me suis le plus attaché durant ces 445 pages, c'est pour commencer à la bizarre Midori, qui a un passé douloureux, et qui veux connaître beaucoup de chose, et avoir le plus d'expérience possible. S'en suit des dialogues étonnants entre Watanabe et celle-ci. Elle est très attachante, surtout par le fait qu'elle doit être le personnage le plus étrange de ce roman. En seconde position arrive Reiko, dont l'histoire, le passé, ma profondément marqué. J'ai vraiment étais ravie de lire son histoire, et était prise par son récit. Je n'ai pas détaché mon regard des pages de ce bouquin, que lorsque celui-ci terminé. Elle est une femme d'âge mur, à qui ont aimerais ressembler pour sa bienveillance, et pour son caractère joviale et vraiment charmant. de plus, elle est drôle.

L'histoire en elle-même n'est pas très original, sachant qu'il s'agit d'une histoire qui s'est peut-être déjà produite, pas dans les moindres détails, mais c'est une un adolescent qui met le pied dans la vie adulte. Maintenant, les dialogues, les personnages, l'environnement, tout est très bien.

Il y a dans ce livre cette ambiance indescriptible, vraiment étrange, qui rend chaque passage atypique. D'ailleurs, la fin y est particulièrement bouleversante !

Pour finir, c'est un roman que je conseille à tout le monde !
Lien : http://romanian-wind.skyrock..

C'est le premier roman que je lis de Murakami et j'ai été plutôt deroutée par cette lecture. Tantôt j'ai apprécié le contexte de l'histoire (Japon des années 60) et les personnages (étudiants au coeur d'une révolution), ainsi que l'écriture de l'auteur, tantôt les scènes de sexe assez nombreuses m'ont paru inutiles au déroulement de l'histoire. Je suis donc partagée mais intriguée par l'écrivain, je retenterai donc un autre roman de Murakami plus tard.

changement de genre pour un écrivain que je n'avais jamais lu; et je ne suis pas déçu !
Watanabe, 47 ans, arrive en 747 à Hambourg et fait un léger malaise à son atterrissage : il se souvient alors ...
La fin des années 60 et ses études lycéennes et universitaires à Tokyo. Etudes littéraires mais aussi époque des premières amours.
Les références littéraires et musicales sont nombreuses jusqu'à même évoquer les chaussures "Charles Jourdan" (Gatsby le magnifique, Vian, Balzac, Scott Fitzgerald, T Capote, Raymond Chandler, Updike, Coltrane, Miles Davis, Cannonball Aderley, Les Drifters, les Beatles -Norwegian wood et tous les autres titres, Sarah Vaughn et tout ceux que je n'ai pas notés)
Watanabe sera partagé, malgré un caractère particulier, entre ses amis et ses amours, le hasard choisissant à sa place (Nagasawa et Hatsumi, Reiko, le facho, Naoko et Kizuki, Midori et et son compagnon pour finalement ...)

Difficile de résumer mon avis sur cette lecture… Lisez-le, ça sera plus pratique ! ;-)

Haruki Murakami sait saisir les états d'esprit, les impressions fugaces. Ses romans sont étranges, un peu brumeux, comme des songes. C'est tellement subtil que parfois on a un peu l'impression de passer à côté.
Un auteur qu'il est bon de lire de temps à autre, ça remet les idées en place.

Dans ce roman, tout plein d'histoires.
Celle de Watanabe, un étudiant normal, banal, qui se mêle avec les histoires de trois femmes heurtées par la vie.
Naoko, une jeune fille dépressive.
Midori, qui se débat avec courage et bonne humeur dans une vie pas facile.
Reiko, vivant depuis des années en autarcie pour se protéger de la férocité de la société…
J'ai aimé chacun de ces personnages, les secondaires aussi : le facho, Hatsumi, Nagasawa, même le père de Midori.

On découvre la société japonaise à la fin des années 60 et le roman est parsemé de références littéraires (Mann, Scott Fitzgerald, Chandler…) et musicales (surtout les Beatles).

La ballade de l'impossible, la rengaine de l'irréalisable…
Pourquoi ce titre ? Parce que quand on n'est pas fait pour vivre, on a beau essayer, ça finit par casser ? Ou alors, parce que Watanabe savait depuis le début qu'il ne pourrait jamais vivre heureux avec Naoko ?
Quoi qu'il en soit, certains passages m'ont particulièrement touchée, peut-être parce que je suis particulièrement sensible au sujet de la dépression et du suicide.

J'adore la façon de Murakami d'aborder de manière décomplexée les « sujets tabous » : le sexe, la mort… tout en poursuivant son combat contre les conventions, les pressions sociales : s'habiller comme on veut, boire à l'heure que l'on veut… Car ses personnages sont souvent interpelés par la question du « qu'en dira-t-on », tout en étant capables d'aller dans des cinémas pornographiques (grande découverte, pour ma part ^^).

Bon, ce n'est pas un livre joyeux, loin de là, d'autant plus qu'on connaît la fin dès le début.
Pourtant, à cause du titre du roman, j'ai eu La ballade des gens heureux dans ma tête au cours de ma lecture. Cela semble peu approprié au premier abord, et pourtant… C'est un peu le message du roman.

Un petit chef d'oeuvre à mon sens. On a l'impression que le temps s'est arrêté pour Watanabe et qu'il mène son existence dans l'attente. Les jours se suivent, inlassablement. L'empreinte de la mort et des souvenirs est présente tout au long du livre, mais aussi ses amours impossibles.
Un roman poignant, qui laisse un goût amer.

Murakami nous emmène une nouvelle fois, explorer les sentiments d'un jeune homme qui découvre les facettes de l'amour dans toutes ses dimensions. Il connaît également la mort à travers la disparition de 3 êtres qui lui étaient chers ... L'apprentissage de la vie à l'âge adulte, qui pour notre personnage principal, n'est pas une évidence.

Le pouvoir d'évocation de la musique va rarement sans un peu de mélancolie. le roman d' Haruki Murakami, la Ballade de l'Impossible, était initialement publié sous le titre de Norwegian Wood, comme la chanson des Beatles. Et c'est cette chanson qui ouvre la mémoire du héros à son passé pas si lointain.

Watanabe se rappelle son meilleur ami Kizuki, suicidé, et Naoko leur amie d'enfance à tout deux. le hasard fait se croiser à nouveaux leur chemin, et si Watanabe est amoureux de Naoko, celle-ci se noie dans un traumatisme sans fin depuis la mort de Kizuki. Watanabe reste proche d'elle, mais à distance. La distance que la folie douce de Naoko lui autorise. C'est une relation étrange qui unit ces deux là : la proximité la plus intime, laisse la place aux obsessions morbides de la jeune fille, qui empêche toute relation de s'épanouir. Par ailleurs, Watanabe rencontre la jeune Midori, une étudiante toute à l'opposée de lui, tant elle est transparente, volubile presque, et si fantasque. Là, pas de limite à l'intimité, cette jeune fille fait part de tous ces rêves, de ses envies, de ses désirs. Watanabe se promène dans la vie de ses deux femmes, dans la sienne aussi. Et s'il y a un chemin à tracer, ce n'est pas forcément vers la maturité et la prise en main de toute sa vie. Au contraire, peut-être que toutes les questions qu'on se pose, sur la vie, pourquoi telle chose arrive, telle chose ne fonctionnent pas, pourquoi on vit et on meurt, toutes ses questions ne trouvent de réponses qu'à la fin, toute fin de notre vie. L'apprentissage dure le temps de l'existence, pas moins.
J'ai fermé les yeux, entre deux chapitres, et je me suis rappelé des chansons. Et je me suis rappelé des événements, attachés à ces chansons, de manière tout à fait irrationnelle. Est-ce que ce roman est celui de la jeunesse ? Certainement, puisqu'il met en scène des jeunes, au milieu de Mai 68… Mais c'est surtout le roman de la compréhension de la vie. Je suis confortée dans ma certitude la plus absolue : n'en avoir aucune.

C'est un roman dans lequel il ne se passe pas comme grand-chose, comme dans la plupart des meilleurs. le plus important est dans l'écriture de Murakami, qui vient tremper sa plume dans notre âme collective.

L'ambiance intimiste qui s'installe et les rapports entre les ados manquent parfois de légèreté. Les têtes de ces étudiants bouillonnent, et certains passages de leurs rendez-vous exultent d'affection et d'érotisme. On est tenu en halène durant 500 pages avec force de musique, d'alcool, de pathos (et on souhaite connaître tous les tenants de l'histoire, autrement dit : leurs secrets)! Les parents et les adultes pèsent forcément dans cette histoire aux sombres circonstances.

Murakami nous plonge dans les amours adolescentes, dans la question du suicide et des problèmes de santé mentale. Je ne trouve pas forcément que la présentation en flashback soit absolument nécessaire, puisqu'elle n'apporte pas grand chose à l'histoire qui me semble complète sans avoir à connaître le "futur" du personnage principal.

Murakami est fidèle à son style. Sa description minutieuse et réaliste des sentiments. On se passionne pour la vie, les émotions, le quotidien de notre jeune héro.
Une histoire pleine de profondeur qui nous boulverse et fait parfois éco a notre propre histoire.
Un roman intense qui nous plonge avec simplicité dans des univers profonds a la rencontre de personnages entiers.

Hommage aux amours enfuies,ce livre est un un beau roman aux résonances autobiographiques,d'une tendresse et d'une intensité érotique saisissantes.