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L'épée reine tome 1 sur 1
EAN : 9782912795366
353 pages
Editions de l'Eveil (01/06/2005)
2.33/5   3 notes
Résumé :
Roman historique, l'Epée Reine relate le destin et le voyage étonnant de deux samouraïs japonais du XVIe siècle à travers le monde. Un voyage qui les mènera jusqu'aux confins du monde et sur la route des hommes les plus illustres d'Occident. Leur mission secrète : protéger l'héritage dynastique du Shôgun. De leur chemin initiatique en Europe, ils rapporteront au pays une vision nouvelle. Mais quels apports cet Occident peut-il offrir au Japon déchiré ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Avant tout, je remercie l'équipe de Babelio pour m'avoir sélectionnée dans le cadre d'une opération Masse Critique. Je remercie également les éditions Les Romans de l'Éveil pour l'envoi de l'ouvrage L'épée reine. Cette critique, pour l'instant unique concernant ce livre, ne sera, malheureusement, pas très glorieuse.

En effet, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce roman malgré mon amour de la culture asiatique. En premier lieu, la narration promise se centre sur une épée forgée au XVIe siècle et subsistante aux affres du temps. Les discours proposés dans le roman mettent en perspective la vision occidentale, présentée sur le territoire français et la philosophie orientale présente au Japon. Ces deux regards permettent la mise en place d'un discours profond sur l'être, le néant, la lutte et l'inutilité de se sentir victorieux.
Ces réflexions sont alimentées par deux esprits : Olivier Gaurin et Gotô Muraki. Mes recherches sur cet ouvrage ayant eu très peu de retours critiques m'ont conduite vers un entretien datant de l'automne 2004 pour le magazine Jipango. Dans le numéro 12 de ce magazine, j'ai découvert une certaine légitimité de savoir de la part de ces deux collaborateurs. D'une part, monsieur Olivier Gaurin est diplômé de philosophie. D'autre part, monsieur Gotô Muraki est un historien japonais. Sans aucun doute, les recherches fusent dans ce premier volet, d'un annoncé roman-fleuve. de nombreuses notes de bas de page aident le lecteur à saisir le cadre historique, culturel et philosophique franco-japonais. La fin de l'ouvrage comporte des illustrations. Je regrette que celles-ci ne s'assortissent pas de références bibliographiques comme pour les notes de bas de page. Toutefois, ces recherches et ajouts aux romans constituent ce que je considère des points positifs.
Ce qui m'a fortement déplu relève de la manière de faire entrer le lecteur dans l'ouvrage. C'est-à-dire que le roman débute à l'époque contemporaine en 1998 à Tokyo. On y retrouve deux individus éméchés cherchant à satisfaire des besoins primaires dans une boîte de nuit. le ton utilisé est très vulgaire et irrespectueux de la gent féminine. Cela s'apparente à un mauvais porno traitant les femmes japonaises comme des objets de satisfaction. Je n'ai pas compris l'utilité de ces premiers chapitres qui contrastent avec la suite du roman. Pourtant habituée à des écrits crus comme ceux de Murakami Ryu, cela est moins l'objectification des jeunes filles qui m'a dérangé que l'absence de réflexions sur ce phénomène. Les citations dérangeantes sont déjà ajoutées sur Babelio. Pour ceux et celles qui s'intéresseraient à un travail et un roman de qualité sur les jeunes filles se prostituant au Japon, j'invite à lire Love & Pop de Murakami Ryu.
Pour ce qui est de la suite de l'Épée reine, les nombreux discours philosophiques m'ont égarée dans ce qui devait constituer une « action » ou « non-action » dans ce périple entre Orient et Occident. J'ai trouvé tout cela trop long et trop verbeux. Sans le vouloir, je suis sortie plusieurs fois de l'intrigue en me rendant compte que mon regard allait et venait uniquement sur les lignes noires sur la page blanche. Sans saisir aucun mot. Aurait-il fallu écrire la même histoire avec plus de retenue en ne gardant que l'essentiel du récit ? Il me semble qu'une erreur des jeunes auteurs demeure à vouloir en faire trop. Je pense que ce roman avait de la matière pour plaire, mais qu'il aurait mérité plus d'affinage pour ne garder que l'essentiel. Probablement, au vu de la prépondérance des dialogues, que le médium n'était pas le bon. Est-ce qu'une adaptation en bande dessinée proposant un découpage de l'intrigue en plusieurs épisodes et une économie du texte aurait été plus propice ?

Je laisse le soin aux prochains critiques de se faire un avis sur ce roman.
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Comme Enolya je vais remercier Babelio pour m'avoir retenu dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Merci également aux éditions "Les Romans de l'Éveil" pour l'envoi du roman L'épée reine tome 1.
Mon avis est donc personnel et ne remet pas en cause le travail des auteurs même si je n'ai pas apprécié cette lecture.
Je ne suis pas un spécialiste de l'histoire médiévale japonaise mais j'ai quelques bases sur le japon, son histoire et sa culture... Et avec ce roman nous sommes loin d'atteindre la perfection d'un Eiji Yoshikawa et son récit initiatique.
J'ai donc eu beaucoup de mal avec cette lecture pour en venir à bout et je ne poursuivrais pas avec la seconde partie.
Le gros point noir pour moi c'est le rythme du récit, c'est décousu avec trop d'allers retours entre les différentes périodes et lieux. A cela il faut rajouter les notes de bas de pages qui sont beaucoup trop nombreuses et cassent la lecture. (je ne suis pas contre poser le cadre historique et montrer que les auteurs ont une solide connaissance de l'histoire et de la culture japonaise médiévale mais dans ce cas cela en devient totalement indigeste... il aurait mieux valu faire un index en fin de livre).
Pour ma part la première partie contemporaine n'apporte rien au récit et est en plus abandonnée par la suite.
Je n'ai à aucun moment réussi à m'attacher aux personnages et donc à m'immerger dans leurs histoires.
La partie initiatique avec le moine hermite était particulièrement obscure et je dois avouer que j'ai été perdu avec la pseudo philosophie mystique.

Concernant le style je l'ai trouvé assez lourd et ampoulé (mention spéciale à la partie avec les gitans qui parlent en vieux français, je comprends l'idée pour l'immersion mais dans mon cas c'est tombé à plat et à gêné la fluidité de lecture).
C'est plutôt dommage car il y avait une bonne idée à la base (suivre un sabre et son histoire au fil du temps et de ses voyages, comme dans le très bon film "le violon rouge" par exemple).
Mais le style et le rythme du récit m'ont empêchés d'adhérer à cette fiction historique qui ne sait pas ou elle va.

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Je tiens d'abord à remercier l'équipe de Babélio, grâce à laquelle j'ai pu recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
La lecture a été laborieuse, car beaucoup de dialogues sont écrits en vieux français, dont beaucoup de discours philosophiques. Cela dit, ce n'est pas un défaut non plus, car cela renforce le contexte historique.
L'introduction, qui se passe dans la fin des années 90, est selon moi inutile, sauf si l'auteur a voulu mettre l'accent sur le décalage entre notre époque contemporaine et celle décrite dans le voyage de Jizô.
Cependant, je trouve cette lecture rafraîchissante, dépaysante et riche en questionnement philosophique, et j'avais vraiment l'impression de découvrir la France à travers les yeux de Jizô et Kuromatsu.
Enfin, je trouve que la couverture est magnifique et ça fait du bien de voir de belles couvertures de livres en France, car d'habitude elles sont plutôt tristes et fades
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Cette fille ? " se répéta-t-il, et soudain l'image lui revint à l'esprit : une hôtesse, rien qu'une fille de club, une étudiante sans le sou, une fille de pas grand-chose, une pute quoi, qui met ses culottes sur son balcon à sécher, une "luciole-de-bordel" en quelque sorte, pensa-t-il si fort... mais qui collectionne des antiquités ! (p.28)
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[...] La compassion... c'est le sentiment qui, en toi, révèle la non-volonté de ton esprit vrai à rester pur. Il regarde le monde, le pénètre et est pénétré par lui, et comprend que la composition du monde, est une partie de sa propre composition. Car rien en ce monde sur lequel tu te tiens n'est indépendant de lui : rien n'est indépendant de toi. Tout ce qui arrive sur cette terre, tout, sache-le, retombe en les filles et les fils de la terre. (p.81)
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- Ah, ah fit Suzuki, tête de linotte, tu lui offres sous prétexte de ses bons services, deux, trois fois de suite une pacotille signée "Cartier", "Chanel" ou "Vuiton" made in Hong Kong, avec un beau ruban, et, avec le good timing aidant, tu te retrouves à l'hôtel, sous l'arbre, la bouche dans les kakis, le turlututu tout droit planté dans sa motte... (p.7)
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