Central Park

J'ai toujours cette même impression avec Guillaume Musso. L'histoire n'a ni queue ni tête, les personnages sont caricaturaux à outrance, le style est ultra-simpliste, voir inexistant. Et pourtant, quand j'ai le nez dedans, je ne peux pas m'empêcher de tourner les pages pour connaître la suite. Ca n'a pas de sens, mais c'est addictif. Les personnages et l'intrigue sont surréalistes mais je me suis laissée embarquée dans une lecture sans réflexion, s'évader juste pour le plaisir de ne se poser aucune question.
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Comme vous pouvez le constater, j'ai lu ce livre bien après sa sortie, mais heureusement pour moi personne ne m'en avait dévoilé le dénouement. Je ne connaissais donc que le pitch, deux inconnus qui se réveillent menottés dans Central Park, ce qui donnait forcément envie de connaître la suite, et le moins que l'on puisse dire est que je n'ai pas été déçue.
Ce roman est un vrai page turner, avec des personnages attachants, de nombreux rebondissements, et un scénario très adroit et original qui m'a bluffée.
Après l'avoir lu, je comprends mieux l'énorme succès de Guillaume Musso (ce qui n'avait pas forcément été le cas avec certains autres de ses romans).

Au risque de paraître fleur bleue face aux lecteurs de ce commentaire, j'avoue sans vergogne me laisser aller à des lectures légères de temps en temps, et entre un polar de très bonne facture, « de mort naturelle » - James Oswald, et un pur chef-d'oeuvre de littérature française, « le chant du monde » - Jean Giono, j'ai dévoré, plus que lu « Central Park » de Guillaume Musso, au bord de la piscine cet été.
J'en vois déjà parmi vous qui haussent les épaules, d'autres qui lèvent les yeux au ciel, et d'autres encore qui sont consternés par la juxtaposition de titres aussi différents que leurs auteurs et leurs talents respectifs. J'assume. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et nos lectures doivent nous emmener sur différents rivages afin d'en apprécier la douceur du sable et l'air du large. C'est la variété qui nous enrichit et notre ouverture qui nous grandit.
Un jour passé j'ai entendu Maxime Chattam déclarer : « Un bon livre, c'est un livre qu'on aime à retrouver chaque soir, et qu'on regrette d'avoir déjà terminé ». Je ne sais pas (ne l'ayant pas lu), si Chattam est un bon ou mauvais auteur, il est plutôt bien considéré sur Babelio, mais je partage totalement son avis sur la satisfaction qu'on éprouve à la lecture d'un livre.
Or donc, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai lu Central Park, parce qu'il est bien construit, les personnages attachants (au risque de devenir agaçants), et si l'intrigue est quelquefois au bord du vraisemblable, elle a l'avantage d'être écrite dans un style nerveux, enlevé, sans fioritures et riche de rebondissements plus gonflés les uns que les autres. Je ne ferai pas un panégyrique du style de l'auteur, certain(e)s l'ont déjà fait, tandis que d'autres l'ont fusillé sans autre forme de procès.
Ce que j'en retiens c'est un bon moment et une récréation littéraire. le délassement par la lecture est toujours le meilleur remède à l'ennui et il n'est pas besoin d'être dans la Pléiade pour s'attirer les bonnes grâces des lecteurs (ce qui au yeux de certains est un péché mortel).

Peut-être en lirai-je d'autres, peut-être pas, l'été a ses vertus de nous rendre plus léger dans nos choix livresques et c'est bien ainsi.

J'ai commencé cet ouvrage car j'avais besoin de quelque chose de léger et je savais, qu'avec Guillaume Musso, non cela me détendrait mais surtout cela m'empêcherait de trop penser...Et pourtant, quelle claque je me suis pris en m'attaquant aux derniers chapitres !

Ici, c'est l'histoire plus qu'improbable d'Alice, une jeune flic dans la trentaine qui, un beau matin, se retrouve menottée au poignet d'un parfait inconnu. Celui-ci prétend s'appeler Gabriel et être jazzman. Il aurait passé la soirée à donner un concert dans un pub de Dublin alors qu'elle aurait fait la fête avec trois de ses copines à Paris. Invraisemblable, disais-je car, ce matin, ils se trouvent tous les deux menottés sur un banc en plein coeur de Central Park, l'un des plus grands et plus réputés parcs de Manhattan à New-York. Bon gré mal gré, Alice, en tant que policière de renom, est bien décidée à trouver une explication à tout cela mais, pour ça, elle va devoir faire équipe avec Gabriel, qu'elle le veuille ou non. Forcément, lorsque l'on se retrouve enchaîné à quelqu'un (au sens propre du terme), on est bien obligé de faire avec et de lui accorder sa confiance. C'est ce que Alice va donc apprendre à faire, livrant peu à peu des bribes de son passé assez dramatiques, en apprenant également sur son partenaire qui ne sont guère plus reluisants. de cavale en cavale, de débrouillardise en débrouillardise, Alice et Gabriel vont peu à peu arriver à se sortir de se pétrin mais à quel prix ! En effet, en apprenant la trahison de plusieurs de ses proches, Alice va perdre toute confiance en qui que ce soit jusqu'à réaliser que la seule et unique personne qui la trompait jusque-là était en réalité elle-même !

Un roman, a priori léger, qui prend des tournures de roman policier jusqu'à un revirement total et c'est là, que pour moi, cela a été le drame (façon de parler). Beaucoup trop de réflexions sur la force de continuer à se battre lorsque l'on se sait atteint d'un mal qui vous ronge de l'intérieur autant que de l'extérieur m'ont fait réaliser que, comme Alice, moi non plus, je n'avais pas le droit de baisser les bras !
Une lecture légère au prime abord, certes, un roman qui se lit très vite mais avec beaucoup de réflexion sur le sens que nous voulons donner à notre vie et à notre court passage sur cette terre ! A découvrir !

Ma foi, un bon moment de lecture !

Le pitch de départ est plutôt attrayant : une jeune femme, Alice, se réveille un beau matin sur un banc dans un parc, menottée à un inconnu.
Tout cela pourrait presque paraître amusant et romantique, si elle ne s'était pas découverte armée, tachée de sang et surtout à plusieurs milliers de kilomètres de chez elle... Que s'est-il passé ?
Commence alors pour Alice et son complice forcé, le mystérieux Gabriel, une course contre la montre pour le découvrir...

Ce roman policier et thriller de Musso se lit bien. le rythme est soutenu par l'action et les rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. On va de suppositions en hypothèses, confirmées ou infirmées par des révélations qui nous mettent souvent sur de fausses pistes. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? On suit la route, embarqué malgré nous par les aventures chaotiques d'Alice et de Gabriel, guidé par l'envie d'obtenir réponse à ces interrogations. Je dois reconnaître que l'auteur m'a bien déroutée et surprise, et c'est tant mieux !

Une balade mouvementée que j'ai eu le plaisir de partager avec mon amie Siabelle. Merci à elle pour cette aventure et à Colette pour sa recommandation !

Alors comme chaque année j'attend la sortie du livre du Guillaume Musso avec une grande impatience..
Central Park...5 étoiles...je viens de le dévorer...
Un thriller psychologique qui m'a tenu en haleine....
Une fin dont je ne m'attendais absolument pas...
Un grand moment de plaisir de lecture...et toujours trop vite terminé...j'en redemande...
J'adore cette écrivain , son style...
Encore une fois je suis conquise...
je recommande...
les personnages sont comme toujours très attachant...:-) superbe !!

Audio de quasi 8h. Je continue mon exploration de youtube et de la bibliographie de certains auteurs que je n'aurais jamais lu sinon. J'ai découvert celui-ci récemment avec L'appel de l'ange que j'avais bien apprécié. J'espère que ce sera également le cas avec celui-ci.

L'histoire se laisse écouter mais elle est tellement abracadabrante que j'ai tendance à perdre le fil de temps en temps. L'auteur alterne passé et présent pour nous conter son histoire, il le spécifie bien en début de chaque chapitre mais c'est malgré tout facile de s'y perdre (en tout cas pour moi au boulot). Nous découvrons ainsi un homme, Gabriel, et une femme, Alice, menottés ensemble avec des vêtements tachés de sang, des curieuses inscriptions sur les bras et téléportés dans un endroit inconnu. L'homme croit être à Dublin et la femme, une capitaine de police, en France du côté de Paris. Au final, ils sont à Central Park, sans argent, sans téléphone et sans aucun document prouvant leur identité. L'instinct d'Alice prend le pas sur celui de Gabriel et elle va tout faire pour les sortir de ce mauvais pas en utilisant au maximum les ressources disponibles et les aides extérieures. Par contre, par moments quand on retourne dans le passé d'Alice, on a droit à des extraits de journaux (télévisés ?) et j'ai trouvé ça assez perturbant. C'est étrange que cela soit raconté de cette façon-là. On n'a pas trop le temps de s'ennuyer car les évènements et les rebondissements en tous genres s'enchaînent pour nos deux compères. Que vont-ils découvrir sur cette nuit où ils ont tout oublié ? J'ai trouvé qu'il y avait quand même pas mal d'incohérences dans ce roman, Alice a perdu son flair de flic et se laisse mener en bateau. Gabriel change de métier comme de chemise. Qui est-il donc ? Est-il là pour l'aider ? le moins que l'on puisse dire est que la fin est très surprenante, je ne m'attendais pas du tout à ça. Par contre, je l'ai trouvé un peu trop rapide à mon goût quand on voit tout le scénario imaginé par l'auteur. le thème est différent de ma précédente lecture mais le déroulement en reste plus ou moins le même, à savoir une pseudo enquête policière et un happy end. Je pense que j'en essaierai d'autres de lui mais si le schéma est toujours le même, pas sûre que je réitère longtemps.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bonne lecture du fait de l'histoire un peu trop bizarre pour être un tant soit peu crédible. D'autres sont accessibles en audio ainsi qu'un ou deux dans ma pal, je verrai bien si j'en trouve d'autres qui me plaisent. Malgré tout, le style de l'auteur est agréable à écouter. Je vous conseille de découvrir ce roman pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Guillaume Musso est pour moi un auteur inclassable (favori ou pas ?) et j'ai toujours une petite appréhension quand je commence un de ses romans : va-t-il réussir à m'embarquer comme dans "La fille de papier" ou "Demain" ou vais-je rester sur le quai comme dans "7 ans après" ? Avec "Central Park', pari tenté, pari gagné, le revoilà en haut du box office car avec cette histoire, sortie d'on ne sait quel recoin de son imagination, il a totalement vaincu mes quelques réticences du départ.

Après une soirée parisienne bien arrosée, Alice se réveille au matin, le chemisier taché de sang, menottée à un inconnu sur un banc.... au beau milieu de Central Park. Aussi stupéfait et comateux qu'elle, Gabriel se dit pianiste de jazz américain et la veille, il y a quelques heures à peine, il donnait un concert à Dublin. La jeune femme, flic à Paris, s'aperçoit que le Glock 22 qu'elle porte sur elle n'est pas son arme de service et qu'il manque une balle dans le chargeur. Enchaînés, sans papier, sans téléphone, une seule question parvient à leurs esprits embrumés : comment et pourquoi sont-ils arrivés là ? Volontaire et courageuse, Alice va prendre les choses en main.
Ce n'est que le début d'une intrigue abracadabrantesque qui va nous conduire sur la piste d'un tueur en série et nous faire remonter les méandres du passé. Drames et manipulations diverses jalonneront la cavale du couple improbable que le hasard semble avoir réuni pour nous conduire à un final tout aussi inattendu.

Les détracteurs de Musso diront que c'est un roman de gare. Peut-être, mais dans les gares, il y a des trains et les trains, c'est fait pour voyager et bien justement, c'est ce que j'ai fait avec "Central Park". Certes, mon raisonnement est tiré par les cheveux mais c'est la première fois que je m'aperçois que cet auteur a un talent certain pour décrire et faire ressentir les lieux à ses lecteurs. J'ai découvert New York, visualisé ses rues, j'ai perçu l'ambiance et les odeurs des cafés et restaurants où s'est arrêté le couple.
J'ai bien aimé le personnage d'Alice et grâce aux chapitres qui alternent passé et présent, on perçoit bien son caractère frondeur qui l'a menée à connaître le plus grand drame de sa vie mais qui, en même temps, lui a permis de s'en sortir. Gabriel, quant à lui apporte de la tempérance à leur cavalcade.
Évidemment, ce livre ne porterait pas la signature de Guillaume Musso sans une petite romance et c'est justement ce côté "guimauve" que j'apprécie moins.

Bilan : beaucoup plus de positif que de négatif dans ce thriller astucieux (version Musso, pas version Thilliez ou Grangé) que j'avoue avoir dévoré et qui mérite, pour moi, un 18/20.

"Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière ... pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier.
New York, huit heures du matin ...
Alice, jeune flic parisien, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible? Et pourtant ...
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence ..."

Mais quel livre!!!!
Sur ce coup, Musso frappe fort et signe un roman absolument épatant.
Un thriller psychologique addictif (lu en seulement 3 jours) qui dépasse toutes mes espérances.
L'intrigue est parfaitement maîtrisée, page après page, au point qu'il nous faut absolument poursuivre la lecture tant l'on veut connaître le fin mot de l'histoire.
Un suspens hâletant jusqu'à la dernière ligne, un dénouement spectaculaire et absolument imprévisible.
"Central Park" angoisse, interroge, émeut, surprend.
A lire de toute urgence.

'ai lu ce livre cet été, cette fameuse semaine où j'étais clouée au lit avec pharyngite, sinusite et fièvre. J'avais envie d'une lecture « facile » et distrayante. Je dois dire que c'est ce que ce livre m'a apporté. Je l'ai trouvé agréable à lire et j'ai été prise par l'intrigue.

Mais. Outre le fait que le nom de Musso prend encore bien trop de place à mon goût sur la couverture, j'ai trouvé son héroïne insupportable. Elle aurait pu être simplement badass, elle a été pour moi juste pénible, égoïste, irréfléchie.

J'ai vite deviné certaines choses sur certains personnages, ce qui n'est en soi pas gênant pour moi. Par contre, je n'avais absolument pas anticipé cette fin. Et vous savez l'effet qu'elle m'a fait cette fin ? Elle a provoqué comme un flash, j'ai revu l'histoire et ses moments clés en accéléré et je me suis dit : « Hein, tout ça pour ça ? Il s'est passé ceci et cela dans cet objectif -là ??? ». Et franchement, j'ai ressenti beaucoup de déception et un rejet total de l'histoire. A cause de la fin! Ca m'arrive très rarement. Je me suis sentie comme flouée en fait. Peut-être aussi parce que l'intrigue me semblait bonne, bien rythmée et que cette fin m'a laissé l'impression que la qualité que j'y voyais n'était qu'un leurre.

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